Caldera park
Auteur(s): Michael Kiesling, Wolfgang Kramer
Illustrateur(s): Annika Heller
Editeur(s): Super Meeple
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Claire et la famille Meeple : 8,5/10
Après Savannah Park, Wolfgang Kramer et Michael Kiesling nous proposent une suite en version stand alone. La savane africaine laisse place aux étendues sauvages d’Amérique du nord. Comme dans l’opus précédent, les joueurs vont devoir placer des tuiles Animal de manière à marquer le plus de points.
La caldera
Chacun possède un plateau symbolisant un paysage pourvu d’espaces hexagonaux et 35 jetons Animal représentant des aigles, des loups, des élans, des bisons, des chèvres et bien entendu des ours. Sur l’aire de jeu, on découvre des prairies, des forêts, des montagnes, un volcan, une rivière, un geyser et une chute d’eau.
Il y a aussi un plateau principal rappelant le détail de scoring mais surtout centralisant le principe même du jeu. On trouve sept emplacements représentant des configurations simples ou combinant plusieurs types de terrain ainsi que sept emplacements pour placer les différentes espèces animales. Les parties sont composées de quatre manches de sept tours de jeu. Le joueur actif choisit un jeton Animal qu’il associe à une configuration de terrain. Tous les participants doivent alors placer un de leur jeton avec l’animal imposé sur le terrain choisi. Le joueur suivant devient à son tour le premier joueur et choisit un duo animal/terrain. Au bout de sept tours, il n’y a plus de jeton disponible, on débute une nouvelle manche avec une phase Météo.
L’écosystème
Comme dans Savannah Park, il faut essayer de grouper les animaux de la même espèce et les positionner autour de points d’eau. Leur nombre sera multiplié par le nombre de lacs. Cependant, lors du placement, on ne peut choisir que l’un de nos sept jetons disponibles rendant le placement plus complexe que dans l’opus précédent puisqu’il faut tenir compte d’un facteur aléatoire. À chaque fois qu’un animal est placé, il est remplacé dans notre offre de manière à avoir sept choix.
L’autre changement notable est l’utilisation des jetons Météo. Lors de la mise en place, on positionne sous son plateau joueur six jetons Météo. On y met obligatoirement celui représentant le soleil puis on en pioche cinq, sur les neuf disponibles, que l’on place face cachée. Avant de commencer la partie, on place un des six jetons sur son plateau, puis on en met un nouveau à chaque début de manche. Leur rôle est d’indiquer les animaux qui ne pourront pas scorer s’ils leur sont adjacents. Ils imposent donc des contraintes de poses mais qui peuvent être contournées si on accepte de perdre ces animaux en fin de partie. Pour augmenter son score, il faut aussi essayer de remplir intégralement certaines zones et recouvrir certains emplacements.
Un parc bien agencé
Caldera Park est donc un jeu de pose de tuiles très calculatoire. L’expérience est agréable et différente de celle de Savannah Park
Je l’ai trouvé plus complexe car il faut gérer des paramètres plus nombreux comme l’association animal / terrain, les jetons Météo et le remplissage du maximum de zone terrain pour marquer des points. Il est d’ailleurs recommandé à partir de 10 ans contrairement à l’opus précédent qui était à partir de 8 ans. J’ai apprécié l’optimisation qu’il faut réussir à faire en plaçant ses jetons malgré le hasard. Il est utile d’observer le jeu adverse afin de les embêter lors du choix animal / terrain.
Si vous voulez le tester, Caldera Park sera disponible lors du festival de Cannes sur le Stand 05.05 de Super Meeple.
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