Shards of infinity
Auteur(s): Gary Arant, Justin Gary
Illustrateur(s): A. Nakahara, Digital Art Chefs, R. Mendez & T. Nguyen
Editeur(s): Iello
Distributeur(s): Iello
Mécanisme(s): Deckbuilding
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Serval 7,5/10
Shards of infinity est un Deck building nous plongeant dans un univers post apocalyptique où quatre factions vont s’écharper pour dominer la monde. Le thème est posé, l’aventure commence !
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Pour débuter la partie, chaque joueur a à sa disposition, une fiche héros et un deck (paquet) de cartes.
Le principe de ce type de jeu est de détruire tous les points de vie de l’adversaire (représenté par sa fiche héros), ici le héros en possède 50 !
Ce jeu offre de prime abord les même principes qu’un Deck building classique : chaque joueur à 10 cartes « basiques » identiques pour débuter la partie, dans ces cartes, 7 sont des cristaux (monnaie du jeu) permettant des recrutements (achats de cartes supplémentaires), une est une carte d’attaque pour 1 dégât (puissance de combat) , et les deux autres permettant de gagner selon son niveau de « concentration » + ou – de puissance ou de cristaux.
Chaque joueur commence la partie avec 5 cartes et au fur et à mesure du jeu va « construire » son deck (paque de cartes) en obtenant dans une rivière commune (suite de cartes) des cartes plus intéressantes que son pack de départ et va donc renforcer les futures mains de cartes à venir dans la partie.
Rien de bien nouveau allez vous me dire !?
La vraie différence avec ce type de jeu est notamment une des façons de gagner. Un joueur peu remporter la partie si il annihile les 50 points de vie de son (ou ses) adversaires mais il peut également l’emporter à son tour de jeu si il atteint 30 points de concentration.
Concentration ?
L’un des principes du jeu est de cumuler et/ou activer des points de concentration.
Sur la fiche héros de chaque joueur figure un compteur de point de vie ET de point de concentration. Ces fameux points s’acquièrent de deux façon, soit, une fois par tour 1 cristal dépensé = 1 point de concentration, soit certaines cartes du jeu vont permettre le gain de ces points.
Arrivé à 30 points, un héros/ joueur peut utiliser ces points pour faire des dégâts infinis à un adversaire et par conséquent l’éliminer. Autant dire qu’à deux joueurs, c’est décisif 🙂
Ce système permet également de profiter des capacités de certaines carte réclamant un niveau de « concentration » plus oui moins important du héros. Les conséquences ne sont évidemment pas les mêmes sur un niveau de 5 ou de 15. A noter ls concentration ne se dépense pas , elle est acquise jusqu’à la fin du jeu.
Outre ce dispositif assez particulier, Shards of infinity propose une série de cartes comportant notamment 3 types d’unités que l’on peut acquérir dans une rivière (suite de cartes) commune :
- Les alliés classiques : une valeur d’achat, une valeur d’attaque et des capacités activables,
- Les alliés « mercenaire » : identiques aux alliés classiques mais avec une particularité, on peut au lieu de le recruter de façon classique (la carte arrive directement dans la défausse pour être repiocher ultérieurement) , « enrôler » le mercenaire pour qu’il arrive directement en jeu. C’est violent mais en contre-partie , le mercenaire est remis sous la pile de carte de la réserve dès la fin du tour !
- Les Champions : ce sont les seules cartes « permanentes » ne disparaissant pas en fin de tour.
Ces unités appartiennent forcément à un des quatre factions/couleur du jeu.
Attaque/défense ?
Le concept du jeu étant de détruire son adversaire (si on met de côté l’objectif « concentration »), qu’en est il de la gestion des combats ?
A son tour un joueur peut « engager » tout ou partie de ses alliés/mercenaire/champions pour bénéficier d’un quota de dommage à répartir comme bon lui semble, soit sur les champions de l’adversaire , soir directement sur le joueur lui-même (son héros).
Il n’y a donc pas ici de notion d’attaque ciblée sur telles ou telles unités/créatures comme dans la plupart des jeux de ce type. On active les cartes, on génère des dégâts et on frappe ! C’est plutôt fluide et on ne se pose pas trop de questions métaphysiques que les répartitions des dégâts et le choix des cibles.
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L’adversaire lui peut défendre, il lui suffit de montrer (sans la défausser) une carte avec un symbole « bouclier » . Une valeur est indiquée , cette dernière permet de contrer les dégâts à hauteur de la valeur de l’attaque. Par exemple, le joueur X génère 12 points de dégâts , le joueur Y peut contrer une partie des dégâts avec un bouclier de valeur 8. Les points restants , au choix du joueur X, se répartissant entre les champions ou le héros du joueur Y. On est donc ici sur une gestion de « contre » sur la problématique de la défense.
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Evidemment ce type de jeu vous emmène sur des séries de combinaisons (combos) classique, plus vous jouez de cartes de la même factions, plus les interactions entre elles vous apportent de la puissance. On ne déroge pas sur cette mécanique.
Racé et abordable.
Shard of infinity est donc un jeu de deck building plutôt classique dans sa mécanique mais mâtiné de particularités promettant un rythme très nerveux et une fluidité maitrisée.
Les amateurs de combinaisons alambiquées et de réflexion poussée passeront eux probablement leur chemin. On reste ici sur une jeu apportant un nombre de cartes relativement modéré (88 cartes communes) permettant notamment aux novices de découvrir un style de jeu assez convoité sans trop s’arracher les cheveux ou aux habitués du genre à s’adonner a leur vices et enchainer les parties à un rythme effréné.
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