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Saint Seiya Les Chevaliers du Zodiaque Deckbuilding

1882 Saint Seiya 1

Swa 22

SwatSh6,5/10

De nos jours, vu le succès du deckbuilding, il n’est pas aisé de sortir du lot lorsqu’on sort un nouveau jeu basé sur cette mécanique.

Saint Seiya y est parvenu grâce principalement à sa licence et son thème des Chevaliers du Zodiaque.  Les moins jeunes d’entre vous s’en souviendront certainement, les dessins animés des Chevaliers ont rythmé notre enfance comme une poignée d’autres d’entre eux (Goldorak, Capitaine Flamme,…).

Durant la fin des années 80, quel jeune n’était pas passionné par les combats des 5 chevaliers de bronze que sont Seiya de Pégase, Shiryû du Dragon, Hyôga du Cygne, Shun d’Andromède et Ikki du Phénix qui, grâce à leurs techniques de combats, leur imagination et leur évolution, ont pu vaincre de nombreux adversaires et porter une armure d’argent et même d’or.

Dans Saint Seiya, nous retrouvons nos 5 héros chevaliers avec leur armure de bronze et allons les faire évoluer vers des chevaliers d’or en les aidant à combattre les multiples adversaires qui se présenteront devant eux.

Ce thème est très bien retranscrit dans le jeu et on se complait à retrouver les dessins originaux de nos héros favoris.

Cosmos ou force?1882 Saint Seiya 2

Le second élément intéressant des Chevaliers du Zodiaque est son double système d’acquisition de cartes.  Les chevaliers joués vont générer des points de force et/ou de cosmos.  Les cartes peuvent s’acquérir par la force ou le cosmos.  Le truc intéressant c’est que si on acquiert une carte par la force, on la place dans sa défausse tandis que si on arrive à l’acquérir par le cosmos, on peut la placer dans sa main et la jouer directement.  Evidemment, acquérir une carte par le cosmos est très difficile et nécessitera de nouvelles cartes car vos cartes de base ne génèrent quasi aucun point de cosmos.

Blessé

Autre originalité est que la majorité des cartes génèrent un effet lorsqu’on les acquiert.  Souvent elles vont se défendre et blesser les chevaliers qui se sont associés pour la vaincre.  Un chevalier blessé n’est pas mauvais en soi puisqu’il est placé devant le joueur et n’est plus mélangé dans la défausse ou la pioche tant qu’il n’est pas guéri.  Ca permet un certain nettoyage et épurement du deck.  Evidemment, il vous faudra soigner les meilleurs si vous voulez pouvoir encore les utiliser.  Attention néanmoins, cette technique a ses limites car certains événements (Certaines cartes ont des effets lorsqu’elles arrivent en jeu) vont tuer les chevaliers blessés…

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L’horloge céleste

Les cartes arrivent en jeu comme dans Ascension via une cascade de 6 cartes.  La dernière carte voit son coût d’acquisition amoindrit d’une unité.  A chaque tour de joueur, on retire la dernière carte du jeu, on décale les cartes restantes et on en ajoute pour reformer un terrain de 6 cartes.  Ca va tourner assez rapidement et il faudra constamment rester attentif à 2 détails:

  • Les effets de mise en jeu des cartes écris en caractères assez petits

  • Le symbole flamme bleue de l’horloge céleste1882 Saint Seiya 5

    Lorsqu’une carte avec ce symbole est prise par un joueur ou est retirée du jeu, on va retirer une flamme de l’horloge du temps qui en comprend 12.  La fin du jeu est sonnée lorsqu’on retire la dernière flamme de l’horloge.  Il s’avère que les cartes comprenant ce symbole sont assez peu nombreuses et peuvent être perdues dans le grand paquet de 125 cartes.  Il pourra arriver, même assez fréquemment, que ces cartes ne sortent pas assez souvent rallongeant artificiellement la durée du jeu qui peut dépasser l’heure et demie ce qui est clairement trop long pour ce type de jeu.

Les armures

Les armures sont des cartes un peu particulières puisqu’elles restent en jeu tant qu’elles ne sont pas utilisées.  C’est sympa et ça ressemble un peu au système des bases de Star Realms.

Les points

Les points s’acquièrent très simplement: chaque carte indique les points qu’elle apporte au joueur à la fin du jeu.  Ca permet à Saint Seiya de rester très simple et même un peu trop car les variations de cartes sont assez limitées et il est rapidement possible d’acquérir toutes les cartes du présentoir.  Les cartes PVs de plus en plus chères de Dominion apportaient un côté crescendo savoureux qu’on ne retrouve pas dans Saint Seiya.  Cela simplifie bien le jeu mais le rend plus plat.  On n’a beaucoup moins la sensation de progression.  Ceci, mixé à une fin qui peut se rallonger inutilement, peut donner la sensation d’un jeu trop long, plat et monotone.  C’est dommage car jouer pégase en armure dorée pour générer de temps à autre de la force ou du cosmos me plait bien 😉

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Dan 3

Dan6/10

Saint Seiya est un jeu de deckbuilding assez basique.  L’unique objectif est de cumuler les cartes avec le plus de points.

Pas de véritable stratégie, ni de combats entre joueurs, ni de tension.  Bref, très linéaire avec une pente de progression plutôt faible…

Les règles sont simples mais le jeu est malheureusement trop long.  A moins d’être des inconditionnels des Chevaliers du Zodiaque (très belles illustrations des cartes), Saint Seyia ne se démarque pas assez des autres jeux de deckbuilding.



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