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Porto Carthago

SwatSh:   8,5  /10

Bernd Eisenstein est l’auteur de Peloponnes, un jeu bien foutu mais dont l’unique mécanisme est des enchères et qui m’a dès lors bien déçu.  Je craignais donc beaucoup de Porto Carthago bien que les échos étaient assez bons.

Nous jouons le rôle d’un sénateur dans le port de Carthage qui va placer ses serviteurs aux bons endroits de Carthage (port, marché, temple de Baal, phare, bateaux, chemin de l’intrigue) pour obtenir le plus d’influence au Palais. Le but de Porto Carthago est donc assez simple: placer le plus de serviteurs dans le palais (l’immeuble en bleu sur la photo en bas de l’article).  Simple donc…  Mais c’est à la lecture des règles que tout se complique… 😉

Porto Carthago  se déroule en 5 tours.  Durant chaque tour, chaque joueur pourra exécuter 5 actions (plusieurs fois la même est autorisé) afin de placer ses serviteurs aux meilleurs endroits pour:

– Acheter des marchandises et les stocker dans son entrepot

– Agrandir son entrepot

– Placer 2 serviteurs pour travailler sur un quai où se trouve / se trouvera un bateau

– Placer un serviteur sur un bâteau en mer

– Vendre une marchadise à un bâteau qui demande cette marchandise à quai où se trouvent 2 de vos serviteurs.  Vous gagner alors argent et points de commerce nécessaires pour pouvoir placer vos serviteurs dans le Palais.

– Placer 5 serviteurs sur le phare ou le temple de Baal

– Vendre n’importe quelle marchandise à un bâteau en mer sur lequel se trouve un de vos serviteurs.  Cette action offre l’avantage de pouvoir livrer n’importe quelle marchandise mais pour cela il faut assez de serviteurs dans le temple de Baal qui ne servent qu’à ça.

– …

Tout ceci est rempli de petits mécanismes très bien foutus (des actions bonus aux actions et aux bâteaux,…).  Un génial c’est l’avantage de ne pas jouer tous ses serviteurs.  Au plus on garde des serviteurs dans sa réserve, au plus d’argent on gagne et celui qui a le plus de serviteurs dans sa réserve aura l’avantage d’être premier joueur.  Par contre, au plus de serviteurs on aura sur le plateau, au plus de livraisons aux bâteaux on pourra exécuter.

Bref, tout ceci donne des choix difficiles, avec une vue long terme nécessaire pour pouvoir l’emporter.  Porto Carthago a donc tout d’un grand, avec de nombreux mécanismes originaux, avec une grande interaction entre les joueurs et des tactiques et stratégies fort pousées.  Porto Carthago est néanmoins un jeu fort complexe, dont les règles sont peu claires et remplies de petits détails ce qui fait qu’on oublie vite l’un ou l’autre aspect et qu’on doit régulièrement se référer à l’aide de jeu qui aurait pu être plus complète…

 

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