Man-Eating House
Auteur(s): Kunihiko Tsuchiya
Illustrateur(s): Kunihiko Tsuchiya
Editeur(s): New Mill Industries
Mécanisme(s): Jeu de plis
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SwatSh: 10/10
Man-Eating house est un jeu de plis hyper original et qui nous raconte une histoire.
Alors que la majorité des jeux de plis se joue en plusieurs donnes, Man-Eating House ne se joue qu’en une seule donne!!! On distribue les cartes, on joue sa main et puis basta! Voilà un jeu qui semble vite expédié et pourtant, chaque partie nous raconte une histoire…
Le jeu comporte 3 couleurs, chacune allant de 1 à 14 avec l’une ayant un « 0 » en plus (le chien) et une autre ayant un « 15 » en plus, le vieux monsieur. Il s’agit d’un must follow sans atout et où on joue ce qu’on veut si on ne sait pas suivre.
C’est la règle de gain de chaque pli qui est originale dans Man-Eating House et heureusement qu’une carte aide de jeu présentant un arbre de décision est là pour rappeler aux joueuses comment cela se passe. Ceci dit, l’air de rien, après une manche, on a compris comment ça se passe et on ne doit plus y revenir.
En gros: normalement, c’est la carte la plus haute, peu importe sa couleur, qui remporte le pli. Mais, le vieux Monsieur gagne toujours sauf si le chien a été joué dans le pli auquel cas c’est le chien qui gagne. Les cartes les plus hautes sont les fantômes et remportent normalement les plis sauf que si une arme a été jouée (valeur moyenne), l’arme tue les fantômes de sa couleur et donc, remporte le pli. Les enfants (valeurs de 0 à 3), eux, essayent toujours de s’échapper s’ils sont au moins 2 de même couleur dans un pli. Ils sont alors retirés des cartes du pli et reviennent à leur propriétaire qui les gardera pour les points qu’ils rapportent.
Seules certaines cartes rapportent des points: seuls les fantômes (cartes les plus grosses) et les enfants (cartes les plus faibles) rapportent des points, un point chacune. Le but est donc de les gagner dans les plis et tous les moyens sont bons. Et c’est ça qui est génial avec Man-Eating House: tous le moyens sont bons!!! Pour gagner un enfant, il y a plein de moyens: jouer une carte de valeur plus élevée, jouer 2 enfants dans le même pli, jouer le vieil homme, jouer une carte empêchant les enfants de s’échapper,… Et même chose pour les autres cartes: il y a à chaque fois plusieurs moyens de les acquérir. Et c’est ça tout le côté épique de Man-Eating House, chaque pli est une histoire. Quand on le lance, on n’est jamais sûr de son issue: est-ce que ce sera la plus forte qui l’emportera, est-ce que les enfants arriveront à s’échapper, est-ce que la plus forte carte se fera trucider par une arme,… Et même si ça donne l’impression d’un certain chaos, le jeu est assez maitrisable (ça reste un jeu de pli quand même) surtout dans le jeu en équipe à 4. Et c’est, aussi, à chaque fois un suspense, des prises de risques et un épilogue étonnant! Et comme dans toute bonne série, on veut, à chaque fois, enchainer les épisodes 
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