Cities
Auteur(s): Phil Walker - Harding, Steve Finn
Illustrateur(s): Jorge Tabanera Redondo
Editeur(s): Devir, Iello
Mécanisme(s): Draft
Contient du plastique
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PhilRey: 7,5/10
Une nouvelle petite boîte d’un éditeur que l’on apprécie de plus en plus par ici: Devir! On les connait pour Cathédrale Rouge et Château Blanc pour n’en citer que deux.
Nous ne pouvions certainement pas passer à côté du petit dernier: Cities édité en Français grâce à Iello.
Cities est par contre d’une catégorie totalement différente. On est ici dans du familiale, c’est clair! Il ne faut donc pas être surpris et surtout ne pas comparer Cities avec les deux autres pré-cités: ce ne sont pas du tout les mêmes sensations ludiques.
Dans Cities, on va développer sa petite … ville (bien vu 😉 ). Pour ce faire, le jeu se base sur un draft de 4 éléments du jeu différents: les cartes PV (cartes pour marquer des points de victoire en fonction de certains éléments que l’on retrouve dans notre ville), les tuiles « paysage » (tuiles de 4 cases de 3 types différents: parc, lac et site de construction), les ornements (pour garnir les parcs et les points d’eau) et les bâtiments (sous forme de petites « maisons » que l’on peut empiler, de 4 couleurs différentes)
Toute la réflexion offerte par Cities réside dans son système de draft: à son tour, on prend un élément disponible du « présentoir » et on y place un ouvrier. Quand le tour revient, on prend un élément d’un autre type. Et ainsi de suite jusqu’à avoir placé ses 4 ouvriers et avoir pris 4 éléments de type différent.
Avec ce type de draft, nos choix vont de variés à limités au fur et à mesure que la manche avance. On aura donc tendance à prendre ce qui nous semble le plus important en premier. Seulement, comme on ne joue pas seul, il faudra quand même de tmeps à autres jeter un oeil à ses adversaires afin d’évaluer les éléments d’ « intérêts » communs et qui, du coup, risquent plus de nous passer sous le nez.
En 8 tours, on aura ainsi construit une ville de 3×3 tuiles Paysage, agrémentés d’ornements et de bâtiments divers.
Cities est donc extrêmement simple à expliquer, facile à jouer tout en offrant un certain plaisir ludique intéressant. Le fait que les cartes Objectf font partie des éléments du draft est judicieux: on construit en fonction de ces cartes qui pourtant arrivent lentement. Il arrive de rester avec une carte qui ne rapporte rien. On peut aussi s’assurer (discrètement) de combiner les cartes afin d’optimiser le décompte final.
La dernière astuce qui a son importance: les « objectifs » communs qui répondent au « le premier qui réussit gagne plus que le deuxième » On a donc un autre élément stratégique à choisir.
SwatSh : 8/10
Vous ai-je déjà dit que les jeux de tuiles, c’était pas trop ma came ? Alors quand Philrey est venu me proposer une première partie de Cities, je peux vous dire que j’ai dû mordre sur ma chique pour ne pas l’envoyer péter et pour accepter, avec le sourire s’il vous plait, de me prêter au jeu 😊
Et bien m’en a pris ! Cities surprend et plait même aux plus récalcitrants 😃
Le système de choix d’action est d’ailleurs très sympa dans Cities. Vous pouvez choisir entre 4 éléments : une des 4 tuiles proposées, un des 4 groupes de bâtiments proposés, une des 4 décorations proposées ou une des 4 cartes PVs conditionnels proposées. Et dès que vous en avez choisi un ou deux en fonction du nombre de joueurs, vous ne pourrez plus en choisir un nouveau de ce type. Les joueurs vont jouer avec cette restriction pour prendre ce qui vous intéresse encore avant vous.
Dans Cities, vous allez placer vos tuiles sur un carré de 3×3, y déposer des bâtiments sur des socles de même couleur à plusieurs étages et placer des décorations sur les étendues vertes ou dans les étangs. Toutes les actions de Cities seront rythmées par les objectifs de partie toujours différents et par les objectifs personnels que vous allez acquérir en cours de partie et qui façonneront votre plateau personnel puisque vous allez essayer des les optimiser au mieux : x points par bâtiment de 3 étages, x points par bâtiment bleu de 4 étages, x points par tuiles herbe dont l’étendue est de minimum y, x points par groupe de bâtiments de différentes couleurs, x points par tel type de décoration,… Même si on aurait préféré du matériel plus joli, Cities plait. Les objectifs dans tous les sens apportent fun, choix intéressants et physionomies de partie à chaque fois différentes.
Martine : 8/10
Avez vous rêvé étant petit de devenir architecte ? Dans Cities, vous êtes l’architecte d’une grande ville en plein essor. Il faut construire des immeubles, des parcs, des attractions….Cities est un jeu de pose d’ouvriers et de construction de villes de Steve Finn et Phil Walker-Harding, un auteur que j’apprécie pour ses jeux familiaux. Par exemple, j’avais particulièrement aimé Barenpark, Lama Land et Imhotep. Par contre, j’avais été très déçue par Spelbook. C’est donc avec plaisir que je le retrouve dans ce très bon jeu.
Bien sûr, Cities ne révolutionne rien mais il est très agréable à jouer en famille ou même entre amis. Le jeu se joue en 8 manches (4 à 2 joueurs) et à chaque manches, vous ferez 4 actions. Le plateau contient 4 lignes où vous pouvez placez vos ouvriers et vous ne pourrez en poser qu’un et un seul par ligne. Une ligne est réservée aux tuiles au nombre de 4 dont une face cachée. Une autre ligne est réservée aux objectifs personnels avec encore une possibilité face cachée. Une troisième ligne est pour les attractions et enfin une ligne est réservée aux bâtiments avec un endroit stratégique, celui du jeton premier joueur si vous décidez de prendre deux bâtiments au hasard dans le sac. Et croyez-moi, le fait d’être premier joueur dans ce jeu présente un avantage indéniable. A chaque tour, on place un pion à un seul endroit dans chaque ligne et il n’y a que 4 choix par ligne. Être dernier joueur dans une partie à 4 devient donc vite très frustrant puisque l’on prend la dernière option laissée par les autres joueurs. La meilleure configuration pour ce jeu est clairement à 2 joueurs ou l’on fait 4 manches, chacune avec 8 ouvriers.
La rejouabilite est bonne grâce aux tuiles ville qui offre des objectifs communs à tous les joueurs. Vous avez le choix entre 8 villes, présentant chacune 3 objectifs. Ce sera la course pour les réaliser car le premier aura plus de points que les suivants. Encore une fois à 4, il n’y a rien pour le dernier.
J’ai testé le jeu à 2 et c’était une très bonne expérience. Le jeu est simple mais pas simpliste, il devient vite addictif, nous avons fait 3 parties d’affilée. Au niveau matériel, les éléments sont de bonnes qualité mais la direction artistique est on ne peut plus chargée mais cela ne gâche rien à ce très bon jeu familial à 2 ou à 3.
Vin d’jeu d’vidéo
L’explication des règles dégustées par SwatSh
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