Inferno

Note moyenne
7.5
(1 note)
Mise en place: 8' - Règles: 35' - Partie: 210' - Meilleur score: 82
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s): ,
Editeur(s):
Mécanisme(s):
Contient du plastique
Catégorie: Expert
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , joueurs
Fabriqué en: Chine
Langue: Anglais
Niveau d'anglais: Matériel sans texte
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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SwatSh : 7,5/10

Inferno c’est d’abord un thème génial.  Nous sommes des familles riches de Naples qui accusons de simples citoyens de crimes atroces afin qu’ils subissent tous les châtiments possibles et finissent par trépasser.  Nous allons alors envoyer leurs âmes dans les enfers, les faire traverser le styx pour les conduire dans le tréfond des enfers.

Le plateau représente ces enfers sous forme d’une sorte de triangle où son côté opposé à sa pointe représente le styx tandis que sa pointe représente l’endroit le plus profond des enfers.  Le tour d’un joueur commence par l’obligation de déplacer une âme, soit du cimetière aux enfers (la traversée du styx lui coûtera alors 1 drachme, la monnaie des enfers), soit dans les enfers vers sa plus grande profondeur.  L’emplacement où arrive l’âme détermine l’action qu’il va pouvoir réaliser.

Inferno propose 8 actions différentes qu’on place aléatoirement sur le plateau par groupe de 2.  Chaque emplacement d’âme montre un symbole qui indique le groupe de 2 actions que la joueuse pourra exécuter.  A elle à choisir laquelle des 2 elle réalisera.  Ce choix d’action est finalement le choix le plus important dans le jeu et celui qui m’a mis le plus mal à l’aise avec le jeu.  Finalement, parmi les 8 actions, vous savez avant qu’arrive votre tour, laquelle des 8 vous voulez réaliser.  Le tout est de pouvoir la réaliser puisque il vous faut un emplacement libre d’âme qui représente le symbole que vous recherchez.  Et ce n’est pas toujours évident.  L’enfer grouille d’âmes vagabondes et dieux si tant et si bien que tout n’est pas très clair surtout quand la partie est déjà avancée.  On prend son temps pour essayer de voir toutes les possibilités qui s’offrent à nous et comment on pourrait réaliser l’action voulue.  Et si on n’y arrive pas, quelle autre action est la seconde la plus intéressante pour soi.  Tout ça peut être sujet à de l’analyse paralysis et apporte un degré de « complexité » que j’ai trouvé assez inutile.

Certaines actions sont très classiques : gagner un nouvel ouvrier (action malheureusement obligatoire comme dans tout jeu qui propose cette possibilité, rendant cette action trop prisée en début de partie), gagner des ressources, augmenter la taille de son entrepôt ou transformer des ressources.  D’autres sont néanmoins plus originales comme ouvrir des portes aux âmes, déplacer des dieux pour gagner des petits bonus, et jouer des cartes qui vont présenter des conditions pour être jouées, un coût mais aussi un bénéfice souvent sous forme de progression sur des échelles qui rapporteront des PVs en fin de partie.

Ce que j’ai préféré dans Inferno c’est la valse constante des ouvriers.  Pour récupérer les ouvriers placés sur les cases action, vous devrez faire une accusation vous permettant de monter sur une échelle dont la couleur correspond à l’endroit où se trouve un de vos ouvriers et où vous déplacez une âme.  Déjà cette mécanique là est extraordinaire car vous devrez bien anticiper et planifier pour pouvoir progresser sur l’échelle qui vous intéresse le plus.  Mais l’ouvrier ayant servi à accuser se retrouvera coincé dans votre entrepôt et qu’il faudra ensuite récupérer pour augmenter le nombre d’actions que vous pourrez faire avant de réaliser une nouvelle accusation.  Ce petit va et vient de vos ouvriers, même s’il a déjà été rencontré dans d’autres jeux, est très bien fait et très plaisant à gérer (et à jouer 😉).

Même si je n’ai pas fort apprécié la mécanique un peu trop brouillonne de choix d’actions, complexifiant ce choix inutilement et augmentant considérablement la durée de la partie, Inferno séduit grâce principalement à son thème, original et extrêmement bien rendu dans le jeu.  L’interaction est bien présente car on va souvent tenter d’empêcher les adversaires de gagner des PVs ou de permettre des mouvements d’âmes trop intéressants.  Certaines des actions qu’il propose sont néanmoins trop classiques à mon gout et passer quelques tours juste pour récolter des ressources ou aller chercher des ouvriers supplémentaires, comme tout le monde, n’est pas passionnant.  Heureusement, dans cet enfer 😉, Inferno prend toute son ampleur dans la gestion du va et vient des ouvriers, dans l’optimisation des bonus apportés par certaines actions et cartes et dans la progression dans les échelles multiplicateurs de points de victoire d’infamie.   La variabilité des parties est assurées par de multiples éléments modulaires changeant la configuration de chaque partie.  Même si le jeu permet de suivre certaines stratégies (gros entrepôt, beaucoup de cartes jouées, échelles de PVs,…), Inferno est essentiellement tactique et les actions que vous déciderez de réaliser dépendront essentiellement de l’évolution de la partie.



Vin d’jeu d’music

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