Marathon : l’Afrique, terre de champions incontestés

Qui n’a jamais été ému en voyant Eliud Kipchoge franchir la ligne d’arrivée? Tout beau avec un sourire radieux ! Ces athlètes africains sont tels des gazelles dans la savane. Ils défient les lois de la physique. Entraînés dans des conditions extrêmes sur les hauts plateaux, ils nous offrent des spectacles inoubliables. Sans oublier les 10 dernières éditions du marathon de New York. Ils nous ont épatés en remportant 80% des podiums. Cette suprématie interroge. 

Et cela ne concerne pas seulement les coureurs. Alors que la popularité des différents sports augmente en Afrique, de plus en plus de talents des pays africains participent aux compétitions mondiales. L’un des bookmakers, le MelBet site, présente de nombreux athlètes africains qui font partie des meilleures équipes et remportent de nombreuses compétitions. Le nombre de paris sur les athlètes africains sur ces plateformes le prouve. Quels sont les secrets de leur endurance et vitesse ?

Facteurs génétiques des coureurs africains 

Depuis des décennies, les athlètes africains dominent de nombreuses disciplines. On peut citer la course à pied. Leur succès est souvent expliqué par un « talent naturel ». Une prédisposition génétique supposée leur confère un avantage inné. Mais cette idée est-elle vraiment fondée ? Les scientifiques en ont mené de nombreuses recherches. Des études ont montré que ces coureurs présentent des caractéristiques physiques particulières. Ils ont un pourcentage plus élevé de fibres musculaires rapides. 

Celles-ci sont essentielles pour les efforts intenses. Leur taille, généralement plus petite, peut aussi être un avantage. Cependant, ces différences ne sont pas propres à tous les Africains. Ils ne suffisent pas à expliquer à eux seuls leur domination. L’environnement joue également un rôle à ne pas négliger. Les régions montagneuses, où la vie en altitude favorise le développement d’une capacité respiratoire accrue. Et ainsi d’une meilleure endurance. Ce facteur est combiné à une alimentation adaptée et un entraînement rigoureux. Il explique donc une partie de leur succès. Si les gènes jouent un rôle, ils ne sont qu’un élément parmi d’autres. Environnement, culture, entraînement et motivation contribuent autant à leur performance. 

Facteurs environnementaux et sociaux des coureurs africains 

La course à pied n’est pas qu’un sport en Afrique, par exemple. C’est un mode de vie sur le continent. Dans de nombreuses régions, courir est un moyen de transport quotidien. Les enfants parcourent de longues distances pour aller à l’école. Les adultes se déplacent ainsi pour travailler. D’autres pour aller au marché. Cette pratique dès le jeune âge favorise le développement d’une endurance naturelle exceptionnelle. Les communautés jouent aussi un rôle dans la promotion de ces jeunes talents. Chaque année, des courses sont organisées dans certains pays d’Afrique. Au Bénin, la 3ᵉ édition du Marathon Be the best à Cotonou a été organisée en février 2024. Occasion qui a permis aux jeunes, vieux et même personnes handicapées de faire valoir leur talent ! De même, à Dakar s’annonce chaque année le plus grand marathon sportif de l’Afrique de l’Ouest. Un grand événement d’ailleurs sur le continent !

L’entraînement des coureurs africains est un mélange de traditions et modernité. Les pratiques ancestrales mettent l’accent sur la répétition des efforts. Mais aussi la course en côte et exercices de renforcement musculaire naturels. Ces méthodes ont fait leurs preuves. Ce sont d’ailleurs eux qui ont permis à de nombreux athlètes de briller sur la scène internationale. Ceci depuis des époques ! Mais à l’ère de la modernité, des salles de sport remplissent les villes. Alors, on intègre séances de fractionné, musculation en salle et suivi personnalisé de performance. Céréales, légumes,  fruits et  légumineuses sont les aliments de base de leur alimentation. Cependant, pour atteindre le haut niveau, les athlètes expérimentés travaillent avec des nutritionnistes. 

Facteurs socio-économiques du Marathon en Afrique 

Cela s’est imposé comme une opportunité pour les jeunes du continent. Qui aurait cru qu’une simple foulée pouvait changer une vie ?  Pour de nombreux athlètes, ce rêve est devenu réalité. Grâce à leurs exploits sur les pistes ! Eliud Kipchoge est un célèbre marathonien kényan. Il a  signé un contrat avec la marque mondiale Nike. Ces partenariats permettent aux coureurs de bénéficier d’un soutien financier. Ils leur offrent aussi la possibilité de s’entraîner dans de meilleures conditions. Ce n’est pas tout ! Ces événements constituent un formidable vecteur de développement personnel. Les athlètes apprennent à gérer la pression. Ils travaillent en équipe. Et plus important, apprennent à développer leur confiance en eux. Des compétences qui permettent de réussir dans tous les domaines de la vie ! 

De nombreux pays africains ont mis en place des systèmes de développement sportif. Des centres d’entraînement de haut niveau ont ainsi vu le jour. Les jeunes talents ont eu les moyens de s’épanouir. Ces structures sont soutenues par les fédérations sportives nationales. L’athlétisme sur le continent s’est vu promouvoir. Athletics Kenya a mis en place un programme de détection des jeunes talents. Ce qui leur a permis aujourd’hui d’être parmi les meilleurs du continent. Ils ont représenté l’Afrique lors des championnats mondiaux. Et même lors des JO 2024. L’économie locale de certains pays s’est vue développée. Les touristes en ont fait leur destination de choix. Et pour finir, les villes hôtes bénéficient d’une importante visibilité médiatique. 

L’Afrique, l’avenir du marathon ! 

Les athlètes dominent ce secteur.  Leurs gènes, entraînement rigoureux se passent dans des conditions difficiles. Mais la passion pour la course leur donne un avantage certain. L’avenir s’annonce donc prometteur ! De nouveaux talents émergent chaque année. Ils sont prêts à relever de nouveaux défis. Et pourquoi pas écrire de nouvelles pages de l’histoire de l’athlétisme.