Nucleum
Auteur(s): Simone Luciani
Editeur(s): Board & Dice, Intrafin
Distributeur(s): Intrafin
Mécanisme(s): Asymétrie, Contrats, Réseau
Contient du plastique
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de 2, 3, 4 joueurs
Fabriqué en: Chine
Langue: Français
Récompense(s): Vin d'jeu d'coups d'coeur, Vin d'jeu d'l'année nominé
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SwatSh: 10/10
Vous ai-je déjà dit que Simone Luciani était devenu notre auteur/développeur préféré (c’est dur de l’avouer pour moi qui ne jurais que par Lacerda et Pfister)? Il faut dire qu’il est le seul à pouvoir se targuer d’avoir remporté le plus prestigieux des prix ludiques: le Vin d’jeu d’l’année 😉 , et pas qu’un peu, 3 fois avec Darwin’s Journey (cette année), Barrage (en 2020) et Tzolkin (en 2013)! Et il est clair qu’avec Nucleum, il s’apprête à battre son propre record! Simone Luciani, souvent plus développeur qu’auteur, n’a, à ma connaissance, aucun jeu signé seul. Et comme à son habitude, il est ici accompagné d’un auteur de renom: David Turczi qui n’est pas non plus n’importe qui puisqu’il a fait d’autres bombes ludiques comme le récent Voidfall, Tekhenu, Teotihuacan et Anachrony pour ne citer que les plus prestigieux. Deux auteurs exceptionnels donc qui viennent de réaliser un jeu d’exception!
Nucleum est un jeu de réseau où les joueurs vont construire des rails pour relier des villes et y construire des bâtiments qu’ils vont alimenter en électricité, d’abord produite par du charbon pour ensuite évoluer vers quelque chose de plus efficace: le nucleum, une nouvelle ressource radioactive découverte en Allemagne.
Dominoum
La mécanique centrale de Nucleum est hyper géniale 😀 Un peu comme dans Bonfire (mais de loin 😉 ), il s’agit d’une mécanique de tuiles action présentées sous forme de domino. Sur chaque tuile action sont représentées 2 actions sur chacune de leurs extrémités. A son tour, on va jouer une tuile action domino soit devant soi, soit sur le plateau. Lorsqu’on joue une tuile devant soi, on réalise ses 2 actions et on pourra la garder pour la jouer à la manche suivante. Lorsqu’on joue une tuile sur le plateau, elle se transforme en rail. On exécute alors l’action de chaque côté à condition qu’elle soit reliée à une tuile ou une ville de même couleur!!! Bonjour les méninges 🙂 De plus, comme la tuile action se transforme en rail, on la perd. Il faudra alors en acheter une ou plusieurs nouvelles (si vous en avez les moyens) au marché. Généralement, les nouvelles tuiles sont plus puissantes que celles de départ mais pas toujours. En tout cas elles sont différentes et peuvent venir à point, ou pas, en fonction de votre tactique du moment et des actions que vous voulez réaliser.
Actionum
Les actions vont vous permettre non seulement de construire des bâtiments qui vont vous rapporter des ressources & PVs mais également des turbines et des mines à nucleum qui vont permettre de faire tourner les centrales électriques qui activeront vos bâtiments. Il vous faudra évidemment un réseau de rail pour acheminer le nucleum aux centrales et l’électricité à vos bâtiments.
Tenduum
Et tout cela est fort tendu. Vous ne croulerez évidemment jamais sous les ressources. De plus, l’interaction est très forte et les blocages seront nombreux. Enfin, et tenez-vous bien, chaque bâtiment ne s’activera qu’une seule fois par partie!!! Autrement dit, vous allez devoir creuser des mines, acheminer le nucleum aux centrales et l’électricité aux bâtiments, tout ça pour les activer qu’une seule fois!!! Il va falloir être efficace et profiter des synergies!
Asymetrum
Et évidement, ce n’est pas toumt! Chaque joueuse dispose d’un plateau personnel avec 8 technologies asymétriques à débloquer (ne vous leurrez pas, vous ne pourrez pas tout débloquer) dont une rapportant des PVs conditionnels supplémentaires et quasi indispensable.
Perfectum
Ajoutez à ça des PVs bonus en fin de partie en fonction de la puissance énergétique que vous aurez pu libérer à chaque manche (la patte de l’auteur de Barrage est passée par là 😉 On reconnait d’ailleurs plusieurs éléments qui ont fait le succès de Barrage dans Nucleum), ainsi que des contrats à réaliser le plus souvent possible pour obtenir différents bonus intéressants et vous avez un jeu incroyable. Il n’y a rien à y redire tellement Nucleum est bon! De l’interaction, des blocages, un jeu de réseau et d’acheminement de ressources un peu à la Brass, des actions qui vont évoluer en cours de partie et qui se jouent en domino, une tension permanente sur les ressources, une envie de tout faire jamais satisfaite, des choix, des choix, des choix en veux tu en voilà. Clairement, Simone Luciani et David Turzci sont deux auteurs au top de leur forme et on n’aurait tort de ne pas en profiter pour savourer une nouvelle fois un coup de génium!
Nouvelles parties
Après de nombreuses parties, j’hésite à diminuer ma note d’un demi point. Nucleum est toujours époustouflant bien entendu mes ses menus défauts me gênent un peu et m’empêchent de lui donner la note suprême. Tout d’abord, j’ai trouvé le départ un peu trop stéréotypé. Il est obligatoire d’aller chercher de nouvelles tuiles actions et, en particulier, des tuiles action qui vous permettent d’en acheter d’autres. Sans ça, vous vous retrouvez vite un peu coincé et toujours trop court en rail. Ceci dit, tout est question d’équilibre car prendre trop de tuiles de ce type vous éloigne des autres tuiles importantes et vous vous retrouvez, à la fin, avec trop de tuiles action, ayant fait cette action trop de fois au détriment d’autres actions plus lucratives.
De plus, j’ai trouvé dommage cette complexité inutile au niveau des réseaux. Le jeu se joue avec 3 réseaux différents: celui qui permet de construire une industrie, celui qui permet d’acheminer du combustible et celui qui permet de gagner des PVs avec ses bâtiments gouvernementaux. Le jeu aurait gagné en fluidité s’il avait été plus épuré à ce niveau là. Ceci dit, en l’expliquant bien, ça passe 😉
Les règles ne sont pas non plus des plus limpides et un retour à la case faq de BGG s’avère indispensable (ex: comment peut-on bénéficier des 2 énergies données par la 3ème turbine: il faut être connecté à une centrale électrique qui elle-même ne doit pas être connectée à une source d’énergie. Ce n’est pas dans les règles).
Enfin, j’aurais apprécié une rivière de technologies apportant plus de variabilité au niveau des factions même si la variabilité est essentiellement assurée par l’interaction et les tuiles objectif. Mais la variabilité n’est pas non plus hyper importante. Alors oui, jouer chaque arbre technologique apporte des variations stratégiques sympathiques. On en aurait aimé plus que les 4 proposés d’ailleurs! D’accord, on est gourmand, mais Terra Mystica en proposait bien 14 dans sa boite de base! Après 6-7 parties, on a un peu le sentiment d’avoir fait le tour du jeu. C’est un peu court je trouve. Bon, bien entendu, l’optimisation de ses actions est à chaque fois un nouveau défis et le plaisir ludique est à son apogée à chaque fois même si les parties peuvent légèrement se ressembler. Néanmoins, même après de nombreuses parties, je remarque que chaque partie a sa propre histoire et le débrief d’après partie est à chaque fois différent.
Mais j’apprécie aussi de plus en plus le rythme de regroupement que les joueurs vont pouvoir assigner à leur partie. Et d’un tour à l’autre ça va changer, un joueur pourra, à sa guise, réaliser de longs tours ou de plus courts. J’ai vraiment bien apprécié cet aspect du jeu.
La tension dans le jeu est aussi toujours merveilleuse. Optimiser chaque action est un calvaire et tout s’imbrique et toutes les actions doivent se jouer après les autres actions 🙂 . Un pur bonheur pour les fans d’analysis paralysis 😀
Le jeu propose également une belle marge de progression. Il est à chaque fois étonnant de voir que les joueuses battent leur record de PVs au fil des parties.
Je termine avec ce qui m’émerveille à chaque fois dans Nucleum: la mécanique d’activation des bâtiments qui, à chaque fois, est hyper thématique et offre un peu de magie à cette action dans un jeu qui, sans ça, aurait été trop mécanique.
Finalement, il y a tellement à dire sur ce merveilleux jeu que je suis sûr que je découvrirai encore d’autres qualités lors de mes prochaines parties. Je suis d’ailleurs curieux du prochain débrief durant lequel, j’en suis sûr, on discutera d’un déroulé de la partie encore différent de ce qu’on aura pu vivre précédemment. Malgré ces menus défauts, Nucleum est tellement riche que je ne puis que confirmer mon 10.
Chaps : 9,5/10
Ce jeu est très attendu au moment de sa sortie et à juste titre, j’ai été très content de ma première partie un très bon Eurogame pour plein de raisons. Et non ce n’est pas Brass pour moi, certaines choses y font penser mais en jeu on se rend compte que ce n’est pas le même jeu.
La mise en place est un peu longue, mais pour une bonne raison : allier variabilité de partie en partie et équilibre. Ceci grâce à des cartes pour installer les pièces sur le plateau, un set de tuiles actions construit pas totalement au hasard mais avec du changement… J’apprécie l’effort fait pour créer ainsi des parties variables mais équilibrées et réfléchies.
J’aime beaucoup le système de fin de partie déclenchée par les joueurs et pour un jeu de ce gabarit sans faire une partie qui n’en finit plus, un peu moins de 1 heure par joueur la première partie à 3 avec des joueurs pas très rapides, très honnête. Donc j’aime que les joueurs déclenchent la fin de partie car on a le temps de développer sa stratégie parfaitement. C’est très agréable cette liberté et la fin de partie arrive quand on est bien avancé dans la construction de son jeu, plus de tuiles contrats ou action, ou tout le monde a rechargé 3 fois, ou 70 points ou 8 technologies validées… Si on en est là c’est que l’on a construit sa partie, elle peut finir. On plonge réellement dans le jeu à le boire jusqu’à la lie.
Je crois bien que tout me plait sinon. Le système des tuiles actions, 2 actions/bonus par tuile et on en a plein potentiellement à aller chercher, on peut vraiment se construire son pack d’action. Le fait d’en sacrifier pour faire des rails est aussi excellent, il faut choisir, parfois en prendre juste pour les sacrifier ou encore avec l’avancée de la partie retirer des tuiles obsolètes, bref j’ai beaucoup aimé ce système. J’ai aussi apprécié le fait de devoir faire un minimum d’action si on veut des revenus lors de la recharge, cela évite de voir un joueur recharger plusieurs fois d’affilée pour atteindre une quantité de ressources déraisonnable.
J’aime aussi la piste jalon, on se fixe dès le début au moins le 2e et 3e jalon en objectif, associé au profil de notre arbre technologique on sait où on va. A nous de gagner les étoiles !
J’aime aussi que tout soit intéressant de plusieurs manières, à chacun de voir selon sa stratégie, les turbines par exemple pour utiliser plusieurs uranium mais aussi et parfois uniquement pour les bonus que cela nous débloquent ! Les bâtiments pour les PVs bien sûr mais aussi les revenus, les technologies, à nous de voir ce qui est le plus important pour notre partie. Les contrats parfois pris prioritairement pour le bonus déclenché lorsqu’on les posent à côté de notre plateau, en plus de ce qu’ils nous apporteront plus tard… Toujours plusieurs bénéfices pour nous stimuler.
Bref tout cela donne toujours une impression de richesse, de liberté d’action mais tout de suite cadrée par nos objectifs.
Evidemment la construction des réseaux est l’aboutissement de tout cela et comme on peut poser les rails où l’on veut on n’est jamais vraiment coincé si on se trompe au début, mais si on ne se trompe pas on sera peut-être content dans son coin jusqu’à ce qu’un voisin arrive 😉
Bref, que du positif sur ce jeu que j’ai hâte de reposer sur la table en première partie je fini deuxième avec 129 points, le premier marque 159 points, je connais un joueur qui pour sa première partie marque 156 points. 150-160 points me semble être une bonne première partie, en-dessous de 100 points vous avez raté un truc. Mais un joueur qui a plusieurs partie à son actif a fait 240 points. On a de la marge de progression !
Seul point négatif ? Les daltoniens !!! Bon sang quand maintenant la plupart des jeux en tiennent compte, là pas du tout. Le vert et le orange exactement à la même luminance… misère une vraie galère sur les tuiles et pour les villes sur le plateau impossible de distinguer. Bon je mets quand même 9,5 car ce fut très bon, vraiment on sent le gros travail des auteurs qui ont fait tous les efforts nécessaires pour imaginer un jeu de cette qualité.
La notation de Chaps :
< 7 : Je ne publierais pas d’avis, il s’agit de jeux qui ont pour moi des défauts rédhibitoires.
7,5 : Un jeu qui a pour moi des défauts qui me gênent vraiment, même si ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde et s’ils ne sont pas rédhibitoires.
8 : Un bon jeu mais à qui il manque quelque chose pour moi, que j’explicite, mais le jeu est bien et possède de vraies qualités.
8,5 : Un bon jeu qui correspond à ce que j’aime.
9 : Un excellent jeu, au-dessus de la moyenne de ce que je rencontre et que j’apprécie. Bonne envie d’y revenir au plus vite.
9,5 : Whaou, là excellente surprise, la perfection n’est pas loin.
10 : Y-a-t’il encore des jeux qui me conviennent si parfaitement, un whaou sans fin pour moi face à l’excellence ludique.
Dan: 9/10
Nucléum est assurément un excellent jeu pour experts, à la fois tactique et stratégique, avec pas mal d’interactions au niveau du plateau principal.
Le jeu est assez fluide même si vous êtes un peu perdus dans les 2 premiers tours de votre première partie (pas au niveau des règles mais dans la stratégie à adapter tellement le jeu est riche).
La seule complexité qui peut être un peu inutile: les notions de réseau différentes selon que l’on parle de production d’électricité, de construction ou de décompte de points.
La rejouabilité est certaine: les plateaux de départ sont différents et, surtout, il semble y avoir une multitude de stratégies gagnantes. Nucleum est un très bon jeu pour experts motivés!
PhilRey: 9/10
Nucléum est assurément un excellent jeu pour experts, à la fois tactique et stratégique, avec pas mal d’interactions au niveau du plateau principal.
Nucleum est un jeu bien expert, qui reprend quelques aspects d’autres jeux comme (surtout) Barrage. Rien d’étonnant puisque du même auteur. Et même le thème est proche: alimenter des bâtiments en électricité. Et pour ce faire, il faut développer un réseau de transport pour transporter du charbon dans un premier temps, puis du Nucleum par la suite.
On retrouve une sorte de programmation via des tuiles. C’est l’aspect le plus intéressant à mes yeux: ces tuiles proposent 2 actions. Et on peut utiliser une tuile juste pour ses 2 actions auquel cas on la récupère à la fin de sa manche. Mais on l’utilise aussi pour construire son réseau sur le plateau central, et dans ce cas, la tuile est « perdue », on ne la récupère pas. On pourra quand même exécuter de 1 à 4 actions par la pose de la tuile. Ce qu’on essaiera bien évidemment d’optimiser.
Notre réseau va permettre de rejoindre les « sources » d’énergie (stock de charbon ou de nucleum), les centrales de production d’énergie et nos bâtiments (c’est un peu le but du jeu: alimenter nos bâtiments en électricité).
Tout le plaisir, comme dans Barrage, est justement cet aspect de développement. Et, toujours comme dans Barrage, l’interaction du plateau central est importante. Les places sont limitées pour les bâtiments, les turbines et autres mines de nucleum. Il faudra constamment être attentif!
Pendant la première partie, j’étais bien, tout allait plus ou moins comme je le voulais. Mes connexions suivaient bien ma stratégie. J’ai vraiment pris mon pied!
La deuxième partie fut totalement différente. J’ai fait l’erreur de commencer complètement décentralisé. J’ai donc pas mal galérer une bonne moitié de la partie. Mes choix étaient fort limités. Et la défaite clairement au rendez-vous.
Comme l’indique SwatSh, acquérir des tuiles rapidement, et constamment, est quasi primordial. Plus vous avez de tuiles, plus vous avez de choix. Mais attention, il ne faut pas non plus trop attendre pour étendre son réseau au risque d’être isolé (l’interaction comme je disais).
Nucleum peut être classé dans la catégorie pépite si on n’est pas allergique à sa durée. Et puisque qu’il y une certaine interaction via le plateau central, les tours peuvent parfois être bien longs.
Clem: 9,5/10
Encore un excellent euro expert de maître Luciani.
Bon pour commencer, je ne déroge pas au paragraphe sur les éléments du jeu qui font indubitablement penser à Brass et à Barrage. Pour ma part, lorsque je joue à Nucleum, je trouve qu’on ressent beaucoup plus le côté Barrage (normal, vous me direz vu que c’est le même auteur…) avec l’électrification des bâtiments et l’utilisation des centrales qui sont les équivalents des barrages…et qui fonctionnent également avec des turbines. D’autres éléments, tels que les contrats disponibles et la piste d’électrification fonctionnent un peu différemment de Barrage mais ressemblent quand même beaucoup. Au final, c’est un peu comme Clans of Caledonia qui utilise des mécaniques ressemblant fortement à celles de Terra Mystica mais qui arrive à se démarquer et même si on a conscience de ces ressemblances ça ne nuit en rien à l’identité propre du jeu. C’est comme pour une célèbre marque de soda dont le slogan était « Ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool » ;-).
Pour revenir à Nucleum, j’adore le système des tuiles actions et la manière dont il faut les gérer, soit en les jouant sur son plateau perso et pouvant être réutilisées ultérieurement, soit sur le plateau de jeu et non réutilisables. J’aime également beaucoup la profondeur de jeu proposée par Nucleum. Il est très riche et ce n’est pas un jeu que l’on dompte en une partie. Pour nous aider un peu, les plateaux de technologies, ainsi que les différents objectifs liés aux tuiles contrats et à la piste d’électrification nous guident dans les choix à faire. Je trouve qu’il propose également une bonne interaction et une bonne rejouabilité. Il est extrêmement plaisant à jouer et on ne voit pas le temps passer… ce qui est plutôt un point positif car il est quand même assez long avec des prises de décisions cruciales forcément propices à un peu d’analysis paralysis ;-)… Mais cela reste encore raisonnable !!
Ce que j’ai trouvé un peu plus hardcore c’est la gestion du réseau. En effet, en fonction des actions ou des décomptes on prend son réseau perso ou le réseau constitué par l’ensemble des joueurs. Ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver sur ce point. Ainsi, comme le jeu possède somme de petits points de règles, lors des premières parties, on a vite fait de s’emmêler les pinceaux et de faire des erreurs… même si je trouve Nucleum moins punitif que Barrage.
Même si Nucleum est un excellent euro qui tourne super bien grâce à son système de tuiles actions, je le trouve un petit ton en-dessous de Barrage son aîné.
Bref, pour conclure, Nucleum ça a la couleur de Barrage, le goût de Barrage… Mais ce n’est pas Barrage !! 😉
Precisium
Attention une précision très importante aux règles (source Luciani lui-même): « Pour pouvoir construire dans une ville, sauf la toute première, il faut un rail À SOI qui relie à la ville en question contrairement à ce qui est écrit sur les règles »
Vin d’jeu d’vidéo
L’explication des règles dégustées par Chaps
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L'un de mes 2 coups de coeur euro de l'année !
Comment ça « Pour bénéficier de l’énergie de la 3e turbine il faut qu’elle provienne d’une centrale non alimentée en énergie » ? Une centrale non reliée à du Charbon et du Nucleum ?
Cette nouvelle donnée ne me rend pas spécialement heureux, déjà que la définition de « Réseau » est compliquée de chez compliquée 😟
Non, elle ne doit pas nécessairement être alimentée, nuance 😉
Ah finalement c’est ce que je faisais et expliquais aux joueuses, donc plus de peur que de mal. Merci pour la précision.