Orichalque

Note moyenne
7.75
(2 notes)
Partie: 60'
Année:
Auteur(s): ,
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Mécanisme(s): , ,
Catégorie: Initié
Age minimum: 10
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Langue: Français
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SwatSh: 7,5/10

Après Queenz, Orichalque est le second jeu issu de la collaboration entre Bruno Cathala (Splendor Duel, Trek 12, Imaginarium,…), et Johannes Goupy (Rainforest).

Orichalque est un jeu où il « suffit » d’avoir 5 points et aucun monstre sur son plateau pour gagner la partie immédiatement!

Le jeu se joue en différents tours, chacun divisé en 4 phases. La première consiste à choisir une combinaison de carte + tuile + éventuellement un monstre le long d’une rivière de cartes. La seconde consiste à placer la tuile reçue (et éventuellement le monstre associé) sur sont plateau individuel. La troisième permet d’exécuter l’action indiquée sur la carte prise. Ces actions vont permettre de gagner des ressources (or ou hoplite), de construire ou de combattre des monstres. Les combats contre les monstres se déroulent aux dés. Il faut dépasser une certaine valeur et pour chaque hoplite dépensé vous pourrez jeter un dé supplémentaire. L’action construire permet de construire un des bâtiments du présentoir central sur la tuile du type de terrain exigé, d’acheter un point de victoire contre 5 ors ou de construire un temple se plaçant sur 4 types de terrain différent adjacents ce qui rapporte 1 point également. A noter qu’Orichalque propose des objectifs contradictoires car quand un joueur arrive à placer 3 terrains de même type adjacents, il gagne un titan qui, outre 1 PV, lui rapporte un effet unique. La dernière phase consiste à réaliser une seconde action optionnelle en dépensant 2 ressources.

Evidemment, pour un amateur de jeu sans hasard comme moi, devoir lancer des dés pour les combats est assez déplaisant. Il n’empêche que le système des hoplites est bien fait. Chaque hoplite dépensé permet de lancer un dé mais si on perd le combat, on garde les hoplites dépensés qui pourront resservir contre le même monstre. Perdre un combat n’est donc pas catastrophique et retarde juste l’échéance embêtant un peu le joueur mais lui laissant toutes ses chances pour le battre une prochaine fois.

Orichalque offre des choix assez simples dont le plus important est de bien choisir la combinaison tuile/action. Mais le reste du jeu est également intéressant. J’ai particulièrement bien aimé les effets des titans et des bâtiments qui vont apporter des capacités personnelles asymétriques et sur lesquelles les joueurs devront construire leur stratégie en s’orientant plus sur le combat ou sur l’argent, l’idéal étant de choisir une stratégie que personne d’autre ne choisit tout en pouvant faire face à l’éventualité où l’offre de tuiles + cartes ne convienne pas… Le peu de points de victoire nécessaire (5) évite l’écueil de la salade de points et apporte pas mal de tension au jeu où chaque point nous rapproche un peu plus de la victoire…



Serval 8/10

Orichalque est un jeu d’entrée de gamme pour tout nouveau joueur avide de découvrir l’univers merveilleux des jeux de société modernes !
Il remplit très bien ses fonctions, des choix stratégiques simples , une mécanique fluide et sans prise de tête et la possibilité d’aller taquiner un peu du monstre avec une prise de risque assumée.
Ca ne plairait pas a ceux qui aiment tout maitriser ou qui cherche cette sensation de complexité souvent non assouvie mais j’ai découvert ici un jeu qui a fait mouche à chaque fois avec un public curieux.


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