Insecta: The Ladies of Entomology
Auteur(s): Eugeni Castano, Ferran Renalias
Illustrateur(s): Amelia Sales
Editeur(s): GDM Games
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SwatSh: 7,5/10
Ferran Renalias, un des co-auteurs d’Insecta The Ladies of Entomology n’est pas un inconu puisqu’il a réalisé l’excellent Lacrimosa ainsi que le bien plaisant 1998 ISS. Il est édité par GDM qui a fait, également, la série des Sherlock ainsi que l’infidèle Shikoku 😉 .
Insecta est un jeu de collection où les joueurs vont collecter les insectes pour optimiser leurs PVs en réalisant des contrats et en essayant d’atteindre les objectifs de la partie.
Le principe de choix d’action est assez sympa. Un peu comme dans Terres d’Arle, Insecta propose 2 pistes d’action, chacune accessible 1 tour sur 2, une piste par saison (il n’y a que 2 saisons dans Insecta 😉 ). En début de tour, les joueuses vont prendre, dans l’ordre du tour, leur ouvrier sur une piste et le placer sur l’autre. Plus l’action est située haut sur la piste, moins elle est puissante mais plus votre pion est situé haut, plus vous serez placée tôt dans l’ordre du tour du prochain tour (la plus haute sera première,…).
Les actions vont vous permettre de déplacer votre aventurier sur la carte, prendre un contrat, prendre un insecte du continent où se trouve votre aventurier ou réaliser un des 3 objectifs de la partie et recevoir les bénéfices associés. Le truc sympa dans cette dernière action est qu’on peut réaliser plusieurs fois le même objectif. Imaginons un objectif vous demandant d’avoir un maximum d’insectes verts. Vous en avez par exemple 3 et vous réalisez cet objectif. Vous placez alors votre marqueur sur le chiffre 3 de cet objectif et gagnez tous les bénéfices en face et en-dessous du 3. Si plus tard dans la partie vous en avez 4 par exemple, vous pouvez réaliser une nouvelle fois l’action pour monter votre marqueur sur le 4 et gagner les bénéfices que vous n’avez pas encore gagnés (en l’occurrence, dans cet exemple, juste celui en face du 4). Le système est assez sympa et force les joueurs à optimiser le nombre de fois qu’ils réaliseront cette action.
De plus, en plaçant un cube sur une des 3 pistes d’objectif vous libérez une des 3 cases de votre plateau personnel qui vous apporte, elle aussi, un bénéfice one shot. Chaque plateau personnel a ses propres bénéfices ainsi qu’un objectif spécifique apportant une légère asymétrie au jeu.
A l’aide de leurs tuiles insectes et de leurs tuiles contrats, les joueuses vont se construire un tableau de 6×4 dans lequel elles vont optimiser les points apportés par leurs contrats en fonction des insectes adjacents, du tableau entier, de la colonne,… Oui, il y a un peu de Earth dans Insecta 😉 Et comme dans Earth, dès qu’une joueuse termine son tableau de 4×6, c’est la fin du jeu 🙂
Même si on aurait aimé plus de clarté dans l’iconographie ainsi que plus d’interaction, Insecta nous a plu. Le système de sélection d’action est bien fait même si les choix sont un peu trop simples. On a tous intérêt à choisir les actions les plus puissantes et si on ne sait pas, on va choisir une action moins intéressante pour ensuite être premier joueur et pouvoir choisir la plus puissante qui permet de réaliser une action de chaque type! Le thème, même s’il reste abstrait, est bien imprégné dans le jeu et on s’y croit à collectionner différents insectes provenant de différentes parties du monde. Je préfère croire qu’ils restent vivants une fois capturés 😉 Le jeu pêche un peu par son manque d’originalité même si son système de réalisation d’objectifs est vraiment nouveau, intéressant et apportant des sensations ludiques nouvelles. Pour toi le personnage qui préfère les mouches et pour moi celui qui préfère les papillons 😀
Vin d’jeu d’music
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