Galenus
Auteur(s): Harry-Pekka Kuusela
Illustrateur(s): Josefin Strand
Editeur(s): Ion Game Design
Mécanisme(s): Placement d'ouvriers
Contient du plastique
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PhilRey: 7,5/10
Galenus a beaucoup contribué à la médecine, surtout en anatomie. Il a aussi beaucoup pratiqué la physiologie. Et Galenus, le jeu de plateau, rassemble les joueurs pour attirer l’attention de Galenus (le médecin cette fois) et gagner son respect.
La mécanique principale est le placement d’ouvriers mais en deux temps!
Il y a en fait deux phases: planification et action. A son tour, on place donc un ouvrier dans une zone de planification ou on active un ouvrier déjà placé dans une telle zone. Dans ce deuxième cas, tous les ouvriers non placés sont envoyés au théatre pour y préparer le concours. Et à partir de là, le joueur ne pourra qu’activer ses ouvriers placés dans les zones de planification.
Chaque zone de planification (ou presque) permet deux actions dont souvent une où le premier joueur à la faire a un bonus (parfois non négligeable). Et certaines de ces actions n’ont de place que pour un joueur, ce qui peut faire qu’un joueur passe à la phase d’action assez rapidement.
Ha oui, car les joueurs décident individuellement et indépendant des autres quand ils passent en phase d’action. On peut donc avoir un joueur qui active déjà ses ouvriers pendant que les autres continuent à les envoyer dans les différentes zones de planification.
Cette « temporisation » donne un effet tendu mais plaisant de « stop ou encore ». J’active afin d’être certain de faire telle action ou je prends le risque d’attendre un tour de plus.
Un autre aspect intéressant est la gestion des « ressources ». Elles sont gérées via des échelles disposées en carré sur son plateau individuel: phylosophie, réputation, santé et focus. Quand on « dépasse » le maximum de phylosophie, on augmente sa réputation. Par contre quand on dépasse le maximum de réputation, on diminue sa santé (plus de temps libre). Et si la santé descend sous zéro, on perd du focus. Cette gestion « cyclique » est assez tendue et nous fûment souvent surpris de voir notre santé descendre à zéro. Je pense qu’il faudra quelques parties supplémentaires pour bien optimiser cette gestion.
Les différents emplacements permettent principalement de traiter des patients. Il y en a quatre types différents. Traiter les patients permet d’augmenter ses connaissances dans les 4 humeurs: sanguin (rouge), flegmatique (bleu), colérique (jaune) et mélancolique (noir). Augmenter ses connaissances permet de soigner plus de patients de ce type.
L’astuce intéressante, qui évite que ce soit trop classique, est qu’il y a des paliers à passer. Et pour les passer, il faut publier un ouvrage (une autre action, sur le plateau individuel) sur un sujet dont on a le focus. Voilà qui exige un minimum de planification dans ses gains de connaissances!
Ca fait pas mal de choses intéressantes et bien dans le thème dans Galenus (le jeu).
La lisibilité n’est pas des meilleures malheureusement. Des icônes symboliques pourraient facilement remplacer le texte des actions. Les 5 manches sont largement suffisantes pour éviter d’entrer dans un cycle trop répétitif. Je pense aussi que le jeu est plus fait pour une configuration à 3 ou 4 joueurs.
Je n’étais pas plus enthousiaste que ça à la fin de la partie, à chaud, mais après réflexion Galenus (le jeu toujours) offre pas mal de bonnes choses et de tension qui le rendent intéressant et qui donnent envie de refaire une partie!
Swatsh: 7,5/10
Avec Galenus, on retourne à ses classiques. Voilà un jeu de placement d’ouvriers comme on les aimait il y a 10 ans 😉 Attention, ce n’est pas péjoratif ce que j’écris. Ce n’est pas parce qu’on les aimait il y a 10 ans, qu’on ne les aime plus maintenant, que du contraire 😀
Mais bon Galenus n’apporte rien de bien vraiment nouveau dans le style si ce n’est une gestion du timing intéressante. Un peu comme dans Kingdom Of Solomon, sorti en 2011 ;-), les joueurs vont devoir décider de quand ils arrêtent de placer leurs ouvriers. Dès qu’ils arrêtent, ils vont pouvoir réaliser les actions de leurs ouvriers et tant que leurs adversaires continuent à placer leurs ouvriers, celui qui a arrêté plus tôt pourra exécuter ses action avant les autres ce qui est un grand avantage. C’est assez sympa à jouer et apporte un nouveau type de tension à ce style de jeu.
Le reste du jeu est plus classique avec des échelles à grimper, des ressources à récolter et à dépenser, des majorités à gagner et des bonus à grapiller. Les différentes cartes action vont apporter une certaine variabilité aux parties. Galenus est donc un bon jeu de placement d’ouvriers et de gestion de ressources avec un petit twist, une certaine variabilité et une chouette tension.
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