Frantic
Auteur(s): Fabian Engeler, Pascal Frick, Pierre Lippuner, Stefan Weisskopf
Illustrateur(s): Pierre Lippuner
Editeur(s): Game Factory, Offline Editions
Mécanisme(s): Jeu de cartes
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SwatSh: 7,5/10
Il est étonnant de ne pas retrouver Merle Robbins, l’auteur d’Uno, parmi les auteurs de Frantic tant les 2 jeux sont fort proches. Tellement proches qu’on pourrait presque considérer Frantic comme une nouvelle version voire une extension du jeu ultra-populaire. Pire, même dans les règles, Uno n’est pas cité, même pas un hommage ou quoi que ce soit. C’est un peu dommage vu l’inspiration flagrante.
Frantic est donc une sorte d’uno like mais qui va un peu plus loin. Le nombre de cartes « effet spécial » a sérieusement augmenté et permet désormais de nombreuses autre possibilités. Vous allez pouvoir décider à qui distribuer les 4 cartes (plus obligatoirement au joueur qui vous suit), quand vous remportez la partie, si un joueur a la carte « bien essayé », il vous empêche de gagner et vous oblige à piocher 3 cartes. La carte « fuck you » (oui on ne va pas dans la dentelle dans Frantic 😉 ) se comporte un peu comme le valet qui pue. On ne peut pas la refiler à quelqu’un d’autre ni la jouer sauf quand on a exactement 10 cartes. On va pouvoir échanger ses cartes avec quelqu’un d’autre, copier la carte juste jouée, obliger un autre à piocher jusqu’à avoir autant de cartes que soi-même en main, rediriger une attaque contre soi contre un autre joueur (y compris l’envoyeur 😉 ), donner des cartes à un autre, obliger un joueur à jouer une autre carte et même forcer un joueur à passer son tour.
En plus de tous ces effets cacophoniques qui vont pimenter votre partie, une nouvelle couleur voit le jour: le noir! Noir n’est en fait pas une couleur. On ne peut jouer une carte noire que si le chiffre correspond. Mais quand on joue une carte noire, un événement a lieu. On tire la première carte de la pile événement et on en appliquer l’effet. C’est effets sont aussi divers que variés 😉 . Les joueurs vont devoir se défausser de certaines cartes, piocher un certain nombre de cartes, donner des cartes à leur voisin, donner sa main de cartes à son voisin,…
Outre l’inspiration venue d’Uno malheureusement non mentionnée, le jeu pêche aussi par son manque de clarté. Les règles sont mal écrites et mal organisées (on ne sait même pas combien de cartes on doit piocher en début de partie!). Et ce n’est pas tout, les effets des cartes ne sont pas toujours bien décrits ce qui apporte de la confusion. De plus, un petit rappel iconographique ou lettré de l’effet de chaque carte, sur la carte elle-même aurait été le bienvenu et aurait évité aux joueuses de se plonger dans leur aide de jeu pour connaitre l’effet de leurs cartes.
Passer ces défauts, Frantic apporte un joli plus à Uno. Ce joli plus est non seulement cacophonique mais surtout surprenant et amusant. On n’en a jamais fini avec Frantic et quand on croit approcher de la victoire, il nous arrive toujours une crasse 😉 On a souvent une main pleine de cartouches qu’on garde pour le meilleur moment. Moi qui ne suis pas fan d’Uno tant c’est hasardeux, et bien Frantic a réussi à me faire aimer le style en le rendant encore plus chaotique ce qui le rend encore plus amusant 🙂
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si Frantic présente quelques défauts par sa clarté et son look, une fois que l'on a commencé difficile de s'arrêter tant les retournements de situation se multiplient. Un 8 américain (jeu traditionnel plus connu sous le nom de Uno qui en est une simple copie) avec encore plus de coup bas et plein de bonnes tranches de rire.