After us
Auteur(s): Florian Siriex
Illustrateur(s): Vincent Dutrait
Editeur(s): Catch Up Games
Mécanisme(s): Deckbuilding, Gestion de ressources
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Claire et la famille Meeple : 8,5/10
Et voilà, retour à la case départ : les humains ont disparu et il ne reste que des singes ! La théorie de l’évolution peut recommencer en espérant qu’elle fasse mieux les choses cette fois-ci …
En
attendant, chaque joueur est à la tête d’un clan et il doit obtenir de la
notoriété pour l’emporter. After Us est un deckbuilding dans lequel il faut récupérer
des ressources pour recruter des singes. L’augmentation de sa tribu est bien
pensée et permet d’affiner sa stratégie. Tout le monde démarre avec 10 tamarins
peu efficaces mais rapportant les ressources nécessaires pour enrôler d’autres
singes. Le choix est limité à 4 espèces de primates procurant un pouvoir
spécifique et nécessitant une ressource particulière pour les obtenir. Si vous
avez besoin de points de victoire, il faut aller chercher des mandrills en
défaussant des fleurs, alors que si vous voulez de l’énergie afin d’utiliser
des objets, il faut des orangs-outans.
On ne peut acquérir qu’un seul singe à
chaque tour. Pour ce faire, on joue face cachée l’un des quatre jetons Singe
que l’on possède. Ils sont révélés simultanément : chacun prend le bonus
associé au singe joué puis, il peut en recruter un de l’espèce révélée. Les
joueurs ont aussi la possibilité de copier le bonus d’un autre participant en
défaussant deux ressources identiques. On ne peut pas choisir la carte pour le
recrutement car les paquets sont face cachée. Cela perturbe un peu au début
puisque l’on ne sait pas vraiment quelle carte on va prendre mais on s’habitue
vite à s’adapter à la situation.
After Us est surtout un jeu d’optimisation qui s’exprime pleinement lors de la phase d’activation des cartes. C’est à mon avis, la grande originalité de ce titre. Au début de chaque manche, les joueurs piochent quatre cartes qu’ils vont devoir assembler devant eux pour faire coïncider des cartouches. Tous ceux qui seront entièrement clos seront activés. Il faut les exécuter dans l’ordre d’apparition ce qui nécessite de bien réfléchir à ce que l’on a besoin de faire. La première ligne procure des ressources, la deuxième permet de faire des échanges et la troisième active le pouvoir spécial du primate. Cet agencement est la clef du jeu. En améliorant son deck, on obtient des cartes plus puissantes permettant des activations de plus en plus fortes.
Le secret dans les deckbuilding réside souvent dans l’épuration de son paquet afin de ne conserver que les cartes les plus fortes. Ici cet aspect est très simple à réaliser puisqu’il fait partie des pouvoirs des gorilles. Ces derniers donnent des points de rage qui, au bout de quatre, permettent de sortir définitivement une des quatre cartes de sa zone de jeu. Au passage, le joueur récupère le bonus inscrit sur le singe évincé.
Le point fort d’After Us est la rapidité des parties car tout se joue en simultané. Par contre cela engendre une absence d’interaction qui peut déplaire à ceux qui aiment en découdre. La fin de partie est assez violente car elle s’arrête dès qu’un participant atteint 80 points. Il faut bien surveiller les autres pour ne pas se faire surprendre. On peut aussi jouer en solo mais j’ai trouvé que la gestion du joueur fictif n’était pas simple avec beaucoup de manipulations fastidieuses. Comme les règles et les phases de jeu sont simples et rapides à prendre en main, je pense qu’il est possible d’y jouer avant 14 ans. Certes, l’ordonnancement des cartes nécessite de la réflexion mais un public intermédiaire ne sera pas perdu dans le jeu et il aura une grande marge de progression.
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Après 3 parties j'ai l'impression que ce jeu n'offre pas beaucoup de choix. Si je colle cette carte là je ne complète rien mais ici oui. Du coup pas fait pour moi. En plus le thème n'est même pas collé, il est parti en vacances. Ce n'est pas un mauvais jeu mais je le qualifie du coup de Ok Game. Ça fonctionne mais ça ne fais rien de wahoouu.