Challengers!
Auteur(s): Johannes Krenner, Markus Slawitscheck
Illustrateur(s): Jeff Harvey
Editeur(s): Z-Man Games
Distributeur(s): Asmodee
Mécanisme(s): Deckbuilding
Contient du plastique
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SwatSh: 7,5/10
Challengers est un vent de fraicheur dans les jeux de combat et de deckbuilding.
Construction de paquet
Chaque joueur commence avec le même deck de cartes puis pioche 5 cartes dans le paquet des cartes « A », en défausse autant qu’il veut pour en repiocher jusque 5 cartes pour enfin en garder 2 qu’il ajoute à son paquet.
Manches
Challengers se joue en 7 manches et les joueurs feront de même entre chaque manche en enrichissant leur paquet avec des cartes du paquet A, puis du B et enfin du C en fonction de l’avancée de la partie. Cette manière de construire son paquet est toute simple mais marche du tonnerre. J’ai vraiment bien aimé ce retour à la simplicité tout en proposant des choix intéressants même s’ils restent assez simples 🙂
Duels
A chaque manche, les joueuses s’affrontent en duel. Une petite carte manche distribuée à chacune indique qui elle va affronter. Si on joue à un nombre impair de joueuses, l’une d’entre elles combattra le robot à chaque manche. La construction de son paquet se fait de manière assez ingénieuse et c’est toujours un défi que de l’affronter. Néanmoins, un robot c’est pas une joueuse et c’est toujours plus fun de s’affronter qu’entre joueuses, je vous déconseille donc les nombres impairs pour y jouer.
Automatic
La manière de jouer les duels est déconcertante: aucun choix ne vous est proposé, votre deck va tourner automatiquement, tout seul 🙂 . Chaque joueur mélange son deck puis, le premier joueur va tirer la première carte de son paquet, appliquer son effet éventuel et mettre le drapeau sur cette carte. Ensuite, l’adversaire va retourner la première carte de son paquet, appliquer son effet et comparer sa valeur avec celle possédant le drapeau. Si la valeur de la carte est au moins égale à celle possédant le drapeau, elle prend le drapeau et c’est de nouveau au tour du premier joueur. Sinon, vous retournez la carte suivante de votre paquet jusque quand leur somme est au moins égale à la valeur de la carte possédant le drapeau. Chaque fois qu’on perd le drapeau, on envoie ses cartes supportant le drapeau dans un emplacement de la défausse. La défausse de chaque joueur comprend 6 emplacements pour 6 cartes différentes.
Vous perdez un combat si vous n’avez pas le drapeau alors que vous retournez la dernière carte de votre paquet. Vous perdez également si, lorsque vous devez mettre vos cartes dans un emplacement de défausse, il ne reste plus aucun emplacement de défausse libre.
Effets
Vous imaginez les effets des cartes qui vont jouer avec les cartes dans votre défausse, ne pas prendre de place dans votre défausse,…
Challengers est un jeu rafraichissant car il innove beaucoup pour ce style de jeu. Tout est simple: la construction de son paquet est on ne peut plus simple et les combats se font automatiquement. Evidemment cette simplicité laisse la place à l’aléatoire et peut décevoir les joueurs appréciant plus de défis. Le choix le plus important est celui du choix des cartes qui vont enrichir votre paquet. Mais même là, ce n’est pas trop compliqué. Il y a des cartes plus intéressantes que d’autres. Mieux vaut avoir la chance de les piocher 😉 De même pour les combats, même si le paquet le mieux construit aura plus de chance de gagner, il est toujours possible de gagner avec un paquet plus faible en fonction de comment les cartes seront piochées. Et puis, pour un joueur de Magic comme moi, devoir se passer des sensations du jeu de la carte, c’est dur 😉 Mais force est de constater que même si Challengers ne propose pas trop de challenge pour les joueuses plus aguerries, il est très amusant à jouer et on se prend au jeu des différents tournois qui se terminent toujours par un duel des deux joueuses en tête avec les autres comme supportrices 😀
PhilRey: 7,5/10
Challengers est un jeu qui reprend un peu la mécanique de la bataille: chaque joueur joue une carte. L’un en défense (le premier) et l’autre en attaque. Le but de l’attaquant est d’au moins égaler la valeur de la carte du défenseur. Pour ce faire, il joue une carte à la fois jusqu’à y arriver. Même si surprenant et d’une certaine manière innovant, je me pose quand même la question sur sa durée de vie!
Il gagne ainsi une étape du duel. Les cartes du défenseur sont alors défaussées sur 7 emplacements en sachant qu’un emplacement ne peut accueillir qu’un seul type de carte. Et si pas possible car tous les emplacements sont pris, le défenseur perd le duel!
Et si un joueur n’a plus de cartes disponibles dans sa pioche par le duel, Alors il le perd également!
Après chaque duel, les joueurs piochent de nouvelles cartes pour alimenter leur deck. Et c’est bien ici que se joue la victoire ou a défaite. On hésitera entre prendre des cartes de forte valeur, des cartes identiques à celles qu’on a déjà (pour gérer les emplacements de défausse), ou encore les cartes donnant un pouvoir spécifique. C’est sans doute un mix de tout ça qui sera à prendre en compte.
Lors de cette étape (alimenter son deck entre les duels), le hasard est certes présent mais le système l’atténue pas mal, permettant une pioche de cartes en deux étapes. De plus, entre certains duels, les joueurs ont le choix entre 2 cartes du niveau actuel ou 1 seule carte du niveau supérieur. Cela permet à chacun de construire son deck comme il veut!
Challengers est donc une belle surprise, alliant la « Bataille » avec du deck building. On se prend vraiment au jeu!
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