Stellarion
Auteur(s): Shadi Torbey
Illustrateur(s): Elise Plessis
Editeur(s): InPatience
Distributeur(s): Iello
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Claire et la famille Meeple : 7,5/10
InPatience est une nouvelle maison d’édition qui vient de lancer une saga de six jeux avec chacun une mécanique différente. Ils ont un thème commun qui nous amène à visiter l’Onivers. Les six jeux ont été pensés pour être de véritables solo, mais il est tout de même possible de faire des parties à deux.
J’ai été impressionnée par la qualité de l’édition. L’ouverture de la boîte de Stellarion est tout simplement superbe. J’ai eu la sensation d’entrer dans un théâtre. Ces deux battants qui s’ouvrent, invitent à pénétrer dans un univers à part entière, que dis-je, un Onivers à part entière.
En tant que directeur d’un observatoire, vos télescopes sont braqués sur les quatre galaxies que vous voulez explorer. Pour réussir un lancer de vaisseau, il faut avoir récupérer des points de repères précis de la galaxie, c’est-à-dire avoir visualisé sa nébuleuse, son étoile, sa planète et bien entendu posséder un vaisseau. Pour ce faire, Stellarion utilise une mécanique de gestion de paquets, huit pour être précise. Il faut réussir à placer face visible au sommet des pioches, les cartes dont on a besoin. Cette mécanique fait un peu penser à celle de la réussite mais sans le facteur chance puisque la composition des paquets est connue.
Dans Stellarion, Il n’y a que deux actions possibles : faire un lancement vers une galaxie lorsque les quatre éléments obligatoires sont face visible sur le sommet des pioches, ou réaliser une coordination en activant le pouvoir de deux cartes du même type. Cette action va permettre de récupérer des cartes dans les défausses, d’en chercher à l’intérieur des paquets, de mettre de côté deux cartes pour les utiliser plus tard. C’est avec le pouvoir de coordination que se dessine toute la tactique du jeu car il faut les utiliser en réfléchissant bien aux conséquences puisque toutes les cartes jouées sont ensuite défaussées.
On gagne si l’on arrive à faire huit lancements et on perd si on ne peut réaliser aucune des deux actions.
Stellarion apporte aussi quatre extensions qui viennent modifier la tactique à employer et ainsi renouveler les parties. La première et la deuxième amène des cartes supplémentaires ainsi qu’une nouvelle action à son tour de jeu. La troisième complexifie le lancement vers des galaxies, alors que la dernière amène un plateau de jeu sur lequel avance un soleil glauque qu’il faut prendre en compte puisqu’il ajoute une nouvelle condition de défaite.Stellarion est un petit jeu simple, accessible, dans un format nomade et très bien édité.
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