Évora
Auteur(s): João Quintela Martins
Illustrateur(s): Matteo Piana
Editeur(s): MEBO
Mécanisme(s): Abstrait, Majorité
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PhilRey: 8/10
MEBO Games, cet éditeur que nous suivons régulièrement maintenant depuis plusieurs années déjà. Et nous avons parfois de bonnes surprise comme avec Arraial par exemple ou encore Caretos ou Porto.
Cette année, à Essen, MEBO Games nous a présenté Évora et Hercules (on y reviendra sur celui-là)
Le design d’Évora est un peu spécial: pas déplaisant dans son style Astérix et Obélix mais particulier pour ce type de jeu. Enfin, je dis ça mais c’est finalement assez subjectif comme remarque.
La mécanique est quant à elle assez intéressante car on retrouve une espèce de roue d’actions sur laquelle on va déplacer notre « ouvrier » pour y effectuer l’action désirée. Le déplacement sur cette « roue » (qui est en réalité rectangulaire) suit une règle principale: repérer les trois cases libres consécutivement suivantes dans le sens horaire à partir de votre pion et en choisir une pour y déplacer votre « ouvrier » et ainsi réaliser l’action. Ce principe de déplacement ouvre la porte à des blocages ou coups d’enfoiré succulents.
Les actions disponibles permettent aux joueurs (entre autres) de construire les colonnes d’un temple Romain à Evora au Portugal. La construction des colonnes du temples permet de glaner quelques points de victoire (à ne pas négliger).
A la place d’effectuer l’action de la case d’arrivée de votre « ouvrier » vous pouvez piocher la carte disponible d’une des 4 piles. Ces cartes ajoutent une manière de marquer des PVs ou donnent des bonus divers.
Par contre, les jouer n’est pas si simple. En effet, vous pouvez en jouer une avant ou après votre tour mais sa couleur doit correspondre à la couleur de la case Action où se trouve votre « ouvrier ». C’est d’ailleurs un élément de plus dans le choix de déplacement.
Le calcul de points est quant à lui basé sur des majorités à deux niveaux: d’abord par colonne, ensuite par niveau.
Du coup, sous ses airs de jeu assez simple, Évora offre pas mal de réflexion pour des règles finalement assez accessibles. Le calcul final est basé sur des majorité. Les cartes et d’autres éléments permettent de varier les stratégies
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le jeu prends toute son ampleur avec trois joueurs.
les cartes, dont certaines sont très puissantes, ne sont pas à négliger dans sa stratégie.
Pour finir il y a beaucoup d'interaction entre les joueurs
