Wutaki
Auteur(s): David Rimbach
Illustrateur(s): David Rimbach
Editeur(s): Hodari Spiele
Mécanisme(s): Contrats, Gestion de ressources, Ouvriers spécialisés, Placement d'ouvriers, Rôles cachés
Contient du plastique
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SwatSh: 9/10
Chaque année, lors de notre périple à Essen, on essaye de vous ramener LE jeu improbable, LE jeu dont personne ne parle et qui a suscité notre intérêt, LA découverte du salon. L’année passée on vous avait ramené Watch, en 2019 Kingdom of Middag et en 2018 A Pleasant Journey to Neko, pour ne citer que les 3 dernières années. Cette année, c’est Wutaki qui a reçu notre dévolu!
Wutaki est pourtant un jeu de pose d’ouvriers on ne peut plus classique. Chacun à son tour pose un de ses ouvriers sur un emplacement qui ne peut accueillir qu’un seul ouvrier et réalise l’action associée. Plusieurs emplacements permettent de récolter des ressources, certains permettent de prendre des contrats qui vont rapporter des PVs en dépensant les ressources requises et d’autres permettent d’embaucher de nouveaux ouvriers qu’il faudra nourrir régulièrement. Rien de folichon dans tout ça.
Heureusement, le jeu propose quelques particularités qui changent tout.
L’eau, la terre, le vent et le feu
Chaque joueuse reçoit secrètement, en début de partie, un de ces éléments. A chaque élément correspond un élément opposé. Tous les contrats que les joueuses peuvent réaliser ont un des 4 éléments qui les représentent. A la fin du jeu, chaque joueuse reçoit un bonus en PV pour tous les contrats réalisés de leur élément et perd des PVs pour les contrats de l’élément opposé. Vous allez alors me dire qu’aucune ne va réaliser des contrats de l’élément opposé. C’est sans compter la seconde particularité de Wutaki…
Une interaction rentre dedans
Et ça, c’est la grande particularité de Wutaki. Chacun va pouvoir s’envoyer des crasses à la figure. Une action permet d’obliger un joueur à réaliser un certain contrat. Si vous dévoilez trop distinctement le type d’élément qui vous correspond, vous risquez qu’on vous oblige à réaliser des contrats de type opposé!
De plus, un peu comme pour le bâtiment des taxes des Architectes du Royaume de l’Ouest, lorsque vous payez les ressources pour réaliser un contrat, celles-ci vont dans l’antre du dragon. Comme action, vous allez pouvoir aller rechercher toutes les ressources dans l’antre mais au prix d’une carte malédiction. Ces cartes sont très punitives: -12 PVs si vous terminez premier, -8 PVs si vous avez minimum 5 ressources d’un certain type,… Le truc comique c’est qu’une autre action vous permet de refiler une carte malédiction à un adversaire en payant 10 ressources.
Wouuuu taki!
Ajoutez à ça des bonus à chaque contrat réalisé, des cartes bonus à jouer, des événements à chaque tour, des améliorations qui vous permettront de gagner plus de ressources ou plus de PVs, des départs asymétriques et une façon alternative de gagner des PVs et vous obtenez un très chouette jeu, hyper interactif. Même s’il a des côtés très classiques, s’il est un peu long pour ce qu’il est, ce jeu de pose d’ouvriers séduit par la fraicheur qu’il apporte. Son côté interactif et rentre dedans où les joueurs vont s’envoyer des crasses en veux-tu en voilà plait et donne envie d’enchainer les revanches 🙂
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