Rise
Auteur(s): Marco Pranzo, Remo Conzadori
Illustrateur(s): Christian Opperer
Editeur(s): DLP Games
Mécanisme(s): Multiples bonus
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SwatSh: 5/10
Depuis qu’ils ont sorti Orléans, on est toujours à l’affut des nouvelles sorties de DLP même si, admettons-le, ces dernières années, on a souvent été déçu. Alors, Rise annonce-t-il le grand retour de l’éditeur aux avant-postes?
Rise propose une chouette mécanique de choix d’action. Au début de chaque tour, on dispose, sur une ligne, 4 cartes action et, entre elles, 3 cartes événements. Plus vous choisirez une action située sur la droite de cette ligne, plus vous bénéficierez des événements (qui sont tous positifs mais certains avec des effets néfastes), plus cela vous coûtera cher et au plus tard vous jouerez dans l’ordre du tour (qui n’est pas si primordial que ça).
J’ai bien aimé ce système tant il offre des choix difficiles entre les actions qu’on veut réaliser et les bénéfices qu’on peut recevoir si on en réalise d’autres 🙂 Il faut néanmoins admettre que tout ça est fort mathématique et si une action vous offre la possibilité d’en réaliser 3 pour une pièce alors qu’un autre vous permet d’en réaliser 2 pour 2 pièces, votre choix sera mathématiquement influencé 🙂
Le reste du jeu est malheureusement très très très froid et me fait un peu penser aux Flip & Write type Mur d’Hadrien sans montée en puissance néanmoins. Rise, c’est 8 plateaux différents représentant 8 échelles. Les actions vont vous faire avancer sur certaines échelles. Grâce à cet avancement, vous allez pouvoir avancer sur d’autres qui vont vous faire gagner des sous, des PVs ou un autre avancement sur une autre échelle. Il y a 2 échelles négatives: la colère des paysans et l’impact écologique. Certaines actions vous feront reculer sur ces échelles et vous devrez trouver les bonnes actions pour avancer dans ces échelles pour minimiser leurs effets négatifs (perte de PVs, impossibilité de faire certaines actions,…).
Rise est très amusant et c’est fun de réaliser des chouettes combos et multipliant les avancées et effets de chaque échelle. Mais tout cela est froid et très abstrait sans réelle montée en puissance laissant un sentiment de platitude et l’absence d’envie de refaire une partie qui se déroulera approximativement à l’identique (si ce n’est qu’on montera probablement sur d’autres échelles).
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