Cartaventura : Hollywood
Auteur(s): Thomas Dupont
Illustrateur(s): Guillaume Bernon, Jeanne Landart
Editeur(s): Blam!
Distributeur(s): Blackrock Games
Mécanisme(s): Narratif
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Claire et la famille Meeple : 8/10
Voici le 5ème opus de la saga Cartaventura. Après être parti sur les traces d’Erik le rouge, d’Alexandra David Neel, de Bass Reeve, de votre cousin Mohammed et d’Arthur, l’heure a sonné de sauter dans un train pour incarner un hobos.
La mécanique est identique aux titres précédents. On suit les indications des cartes au fur et à mesure des choix que nous effectuons. Dans ce jeu, qui ressemble aux livres dont vous êtes le héros de mon enfance, on partage un bout de l’histoire des USA des années 20 et surtout celles des travailleurs itinérants que l’on surnommait les Hobos. Cette main-d’œuvre saisonnière parcourait clandestinement le pays en train. Ce dangereux mode de vie les a amenés à développer leur propre langage sous forme de codes.
Dans Cartaventura, il n’y a pas de lecture de règles : on ouvre la boîte et on joue. Cet aspect destine ce titre à tout type de joueurs à condition qu’ils ne soient pas rebutés par la lecture assez importante. Contrairement aux autres jeux de ce type, j’ai apprécié que l’on puisse y rejouer pour découvrir les autres fins de l’histoire. Certains éléments restent même activés au fur et à mesure des parties. Il n’y a pas de bonnes réponses lors des choix proposés car tous vous mèneront quelque part, mais où ? Telle est la question. Ce que j’aime le plus, c’est le côté historique que Cartaventura : Hollywwod nous fait vivre. Découvrir le mode de vie des hobos en se retrouvant dans la peau de l’un d’eux, nous montre la difficulté des choix qu’ils ont eu à faire pour leur survie. La vie n’est pas un long fleuve tranquille…
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