Galileo Project

Note moyenne
8.83
(3 notes)
Mise en place: 15' - Règles: 30' - Durée par joueur/euse: 30' - Meilleur score: 61
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Distributeur(s):
Mécanisme(s): , , , ,
Contient du plastique
Catégorie: Initié
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Fabriqué en: Chine
Langue: Français
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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SwatSh: 9,5/10

Après la série Oriflamme, Adrien Hesling s’aventure dans des contrées plus profondes avec l’excellent Galileo Project. Le jeu nous fait immédiatement penser à Demeter et Varuna et c’est normal puisqu’il est issu de la même collaboration entre l’éditeur Sorry We Are French et l’illustrateur David Sitbon.

On reste d’ailleurs dans le même thème d’exploration spatiale avec Galileo ou la population humaine, après avoir terraformé Mars, s’étend désormais sur les 4 satellites de Jupiter: Io, Europe, Ganymède et Callisto. Et qui a observé pour la première fois ces 4 satellites en 1610 … hein? … d’Italie? … Galilée bien sûr 🙂

Galileo Project est un jeu intermédiaire comme je les aime: simple mais profond, rapide mais intense, tactique et stratégique avec des combos, des cartes en veux-tu en voilà et avec des multiples bonus dans tous les sens que ce soit des bonus immédiats, des capacités permanentes ou des façons de scorer supplémentaires en fin de partie. Tous les ingrédients sont là pour que j’aime Galileo Project 🙂

Le jeu se joue en un nombre indéterminé de tours jusque lorsque les conditions de fin de partie surviennent. Chaque joueuse joue en séquence et, à son tour, réalise une des 3 actions possibles: prendre gratuitement une carte personnage qui va donner des ressources et des bonus immédiats ou de fin de partie, payer pour gagner un robot qui va faire progresser sur les pistes des satellites de Jupiter, apportant PVs et capacités permanentes ou payer pour acquérir une des technologies vous apportant PVs et capacités permanentes également. Elle termine par la possibilité de réaliser un objectif si elle y arrive 😉

Galilée voit double

Même s’il n’est pas fréquent de rencontrer des mécaniques si bien imbriquées entre elles et si bien équilibrées, Galileo Project n’amène rien de vraiment nouveau si ce n’est la gestion de la double piste Terrestre et Martienne. Lorsque les joueurs acquièrent des cartes personnage, ils vont pouvoir progresser sur leur piste d’influence, c’est-à-dire sur celle sur laquelle se trouve leur marqueur (Mars ou la Terre). Et les robots sont fabriqués soit sur Mars, soit sur la Terre et demandent d’être achetés avec de l’influence de la planète correspondante. Mais les joueurs ne peuvent progresser que sur une des 2 pistes (Mars ou La Terre) et pas sur les 2 en même temps. Cela va nécessiter de la planification, une bonne gestion et anticipation. Heureusement, vous allez pouvoir basculer d’une piste à l’autre en payant des sous… Vous ai-je dit qu’il fallait aussi bien gérer ses sous ? 😀

Galileo Project est un vrai coup de cœur pour moi tant il allie différentes mécaniques que j’affectionne tout particulièrement avec la gageure de rester abordable pour les joueuses occasionnelles. Il est somme toute assez direct en offrant des choix simples: 1 action sur 3 et chaque action offre des choix limités. Mais ces choix simples s’opposent à une nécessité de vision stratégique: quels objectifs vais-je viser à cette partie (on ne sait pas tout faire 🙂 ), à l’aide de quelles capacités permanentes? Et évidemment, les 2 rivières de cartes proposant toujours des cartes différentes ainsi que la variété des objectifs et des capacités spéciales à acquérir rendent le jeu très varié et addictif. L’interaction est faible mais bien présente sur la source aux cartes, aux technologies et aux objectifs. Etre attentif aux stratégies adverses vous permet de savoir ce qu’ils cherchent pour mieux les bloquer quand ça leur fait mal 😉 Même si chaque joueuse retrouve les 4 satellites de Jupiter dessinés sur leur plateau personnel, Galileo Project reste très mécanique et ne transpire pas vraiment par son thème. Le jeu a donc un côté assez froid qui ne transportera pas les joueuses les plus rêveuses. Mais pour les autres, Galileo Project séduit par sa diversité, sa simplicité, sa rapidité, sa profondeur et cette envie irrésistible d’y rejouer qu’il apporte après chaque partie.


PhilRey: 8,5/10

Ma première réaction à l’ouverture de la boîte et le placement du matériel: « On dirait Demeter ou Varuna ». Comme quoi il est aisé de retrouver la patte de l’illustrateur quand on a quelques références 😉

Et l’impression est similaire. Alors, ce n’est pas le même jeu, de près ou de loin, mais le ressenti est identique. J’ai presque envie de dire que si vous avez apprécié Demeter (et Varuna), il est fort probable que vous apprécierez Galileo!

Qu’est-ce qui m’a bien plu dans Galileo?

Tout d’abord, le nombre d’action limité. Trois actions possibles et on en fait qu’une seule à son tour. Le gros avantage, c’est que ça roule! Et je ne veux pas dire que les choix coulent de source, au contraire. Mais un choix entre 3 limite les tergiversations trop longues.

Ensuite, cette double piste bleue et rouge. En fonction de votre position (soit rouge, soit bleue), vous avez accès à certains Robots et pas à d’autres. Et pour les personnages, votre position active soit un bonus immédiat ou un pouvoir de fin de partie (genre objectif à points). Dit comme ça, c’est assez rigide (limite dans les choix). Et bien, en dépensant un Crédit, vous pouvez changer de piste (tout en gardant la valeur).

Les deux types de cartes. Au dessus, les Robots: vous diminuez sur la piste pour les acquérir; en dessous, les personnages: vous augmentez sur la piste les activer. Il y a donc un va et vient entre les deux qui est primordial.

Galileo offre d’autre mécaniques en plus mais plus classiques telle que les échelles à bonus (les 4 planètes) et à PV en fin de partie, les objectifs communs ou encore les tuiles Technologie.

Comme SwatSh, c’est une excellente surprise pour moi même si, après la première partie, j’ai trouvé le jeu un peu trop « mécanique ».


Chaps: 8,5/10

Galieo project m’a surpris, agréablement. Un jeu assez simple où je craignais une certaine répétitivité, il n’en est rien et je pense que la rejouabilité doit être suffisamment bonne pour un jeu peu complexe comme celui-ci.

Faible complexité ne veut pas dire absence de richesse et alors cela devient une grande qualité de ne pas avoir à se bruler les neurones pour ne rien oublier tout en construisant une réelle stratégie. Le point fort de Galileo, là où se situe mon plaisir ludique, est de créer des combos bien sûr. De réaliser une action qui en déclenche une autre qui a une 3e conséquence pour finir sur la validation d’un objectif, tout ça en un seul coup. Jouissif. Comme par exemple prendre un robot qui permet de prendre une carte personnage, celle-ci permet de commencer notre projet robotique, le robot pioché dans la rivière nous fait monter sur Callisto, passer un marqueur qui permet du coup de finir notre projet robotique, on le pose ce qui déclenche l’effet du robot construit et monte sur une autre piste pour encore une nouvelle conséquence possible comme gagner une énergie ce qui permet de baisser le niveau des objectifs communs pour en valider un en fin de tour en passant ainsi avant un autre joueur qui va valider ce même objectif à son tour… Ahhh plaisant non ?

Et bien sûr le fait que l’action de chaque action robot que l’on refait est systématiquement plus puissante que la fois précédente est aussi une mécanique qui procure le plaisir ludique de progresser de plus en plus dans sa partie.

Enfin bien sûr l’interaction est aussi de la partie, course sur les objectifs, choix des cartes, course sur les technologies, tout en construisant son plateau personnel où beaucoup de choses sont possibles sans être gêné par les autres.

En plus le matériel est de très bonne qualité, des pions en bois imprimés, des beaux jetons de poker bien lourd pour les mégacrédits et les illustrations qui nous immergent dans une ambiance science fiction. Ce dernier point est important car cela crée l’ambiance du jeu, le thème restant très plaqué, je n’ai pas vraiment l’impression d’envoyer de quoi exploiter les 4 plus gros satellites de Jupiter.

Alors j’ai de légers bémols néanmoins directement liés à la relative simplicité du jeu. Pas trop d’autres choix que d’agir via les rivières de cartes et parfois ça tombe mal et on ne peut pas optimiser, il faut prendre son mal en patience avec un ou deux tours pas folichons… Mais si les autres eux optimisent on est un peu frustré. Ensuite le jeu est assez gentil, on peut mettre sous notre plateau plusieurs fois le même objectif de fin de partie du coup avec une seule orientation stratégique cela peut être très payant, néanmoins ceci est tempéré par le fait qu’il faut pouvoir acquérir plusieurs cartes personnage avec le même objectif et que vite il faut monter sur Ganymède pour en mettre plus que 2.

Dans le même ordre d’idée s’il nous manque des Mégacrédits pour payer nos personnages à PV fin de partie à la fin on ne les score juste pas tous. Il pourrait y avoir une punition comme -5 PV / personnage non payé, cela rajouterais de la tension dans nos choix, car là prendre des personnages est sans risque soit on ne les score pas soit dans la partie de toute manière on peut les remplacer comme on veut, là aussi la règle pourrait faire qu’une fois pris un personnage ne peut plus être défaussé, il faudrait alors bien réfléchir à ses choix.

Mais ces bémols ne remettent en aucun cas en cause la qualité de Galileo et au final font sens avec le niveau de difficulté souhaité avec ce jeu. En tout cas ma conclusion est que je vais y rejouer, bonne pioche donc, d’autant plus que j’étais un peu dubitatif avant d’y jouer, j’adore me tromper dans ce sens là.



Vin d’jeu d’vidéos

L’explication des règles dégustées par SwatSh


L’explication des règles dégustées par Chaps

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