Valroc

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Claire et la famille Meeple

Valroc est le premier jeu de la maison d’édition Haunea Games. Une campagne Kickstarter vient d’être lancée. J’ai pu tester un prototype pour me faire une petite idée de ce titre et je vous  partage mes impressions. Gardez à l’esprit que les visuels et les règles ne sont pas encore définitives à l’heure où j’écris ces lignes. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas de note.

Valroc repose sur le mécanisme de placement d’ouvriers. Le plateau possède huit lieux qui vont permettre d’atteindre l’objectif : battre six créatures magiques.

Les Lieux

Les joueurs possèdent trois personnages : un mage, son assistant et un mercenaire qu’il faut rémunérer pour pouvoir le placer. À tour de rôle, les participants disposent un de leurs personnages sur les lieux disponibles. Chacun permet de réaliser une action unique : la taverne offre de l’or, l’université permet d’obtenir des pouvoirs, dans l’arène se déroulent les combats, … Comme dans la plupart de ce type de jeu, les premières places sont les plus intéressantes. Il faut essayer d’opter pour une stratégie différente de celle de ses adversaires afin de ne pas être trop gêné lors du placement. Le but est d’acquérir des compétences magiques dans les domaines de l’air, de l’eau, du feu et de la terre afin de se rendre dans l’arène combattre l’une des cartes Créature que l’on a en main. Certaines créatures peuvent être domptées et venir vous prêtez main forte pour en battre une autre. 

Les mécanismes

L’acquisition des cartes Créature se fait par une phase de draft pour chacunedes trois catégories de créatures. À la fin de cette phase, chaque joueur possède neuf créatures mais il ne pourra en garder que six. Cela permet de ne pas subir le hasard mais bien de construire son jeu ce qui est agréable.

Sur le lieu Centre d’entrainement, on utilise le Stop ou Encore. Les joueurs retournent des cartes Action tant qu’ils le souhaitent et tant qu’ils peuvent payer en points magiques. Chaque carte permet de remplir une jauge qui, quand elle est pleine, améliore une compétence magique de son choix. Mais attention, on peut aussi piocher des cartes Blessure obligeant à immobiliser son mage pour le prochain tour. Il faut bien compter les cartes pour estimer la probabilité d’être blessé.

Dans la caverne, il faut juste avoir de la chance car une fois sur quatre vous pouvez repartir bredouille. Par contre, en cas de victoire, elle offre des bonus bien utiles.

Au sanctuaire, on utilise un système d’enchères afin de s’attirer la faveur des Dieux et les services d’un moine pour le prochain tour. Mais pour miser, il faut de l’or. Un petit tour à la taverne s’impose…

Dans Valroc, le rythme du jeu s’accélère au fur et à mesure de l’avancée des tours. Au début, les joueurs vont souvent dans les mêmes endroits pour progresser sur leurs pistes de compétences et on a un peu l’impression de réaliser toujours les mêmes actions, mais il ne faut pas oublier d’aller dans des lieux comme l’université qui permet d’acquérir des bonus one shot ou permanents ou dans les quartiers sombres pour réaliser de la magie noire et repartir avec des incantations et un sort. Attention à bien surveiller les adversaires car la fin du jeu peut être brutale car elle est déclenchée par le joueur qui a battu ses six créatures. Mais ce n’est pas forcement lui qui gagne car Valroc permet de glaner des points de plusieurs manières. Cet aspect allonge parfois la durée de partie car les joueurs n’ont pas intérêt à se dépêcher d’aller combattre.

Avec des mécanismes bien connus, Valroc est facile à prendre en main et s’adresse à mon sens, à un public familial +.