Trinidad

Note moyenne
8.25
(2 notes)
Mise en place: 20' - Règles: 90' - Partie: 300' - Meilleur score: 302
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Mécanisme(s): , , ,
Contient du plastique
Catégorie: Expert
Age minimum: 14
Nombre de joueurs: de 1 à 5 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Fabriqué en: Chine
Langue: Anglais
Niveau d'anglais: Simple
Note moyenne des lecteurs (1 note)
8
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SwatSh: 8/10

Trinidad c’est d’abord et avant tout le dernier jeu de Michele Quondam, le boss de Giochix.it, auteur de Virus, Romolo O Remo et Forgotten Planet). Autant dire tout de suite qu’on est dans le bon gros jeu expert comme on l’aime chez Vin d’jeu.

Et Trinidad ne fait pas exception à cette catégorie puisque Michele Quondam s’est inspiré de Rio de la Plata, un de ses premiers gros jeux pour le réaliser. Il n’est donc pas parti d’une feuille blanche et a démarré sur base de Rio de la Plata en y apportant un grand nombre de modifications, assez d’ailleurs pour en changer son nom de Trinidad. A l’époque de sa sortie, il y a déjà 10 ans, on avait bien apprécié le jeu bien qu’on lui avait fait quelques reproches également. Voyons ensemble si ceux-ci ont disparu dans Trinidad.

La base

Et c’est donc sans grand étonnement qu’on découvre des similitudes entre les deux jeux. Le plateau d’abord qui y ressemble assez et le thème de la construction de Buenos Aires qu’on retrouve également. Les pirates seront également de la partie et, avec les indiens autochtones, viendront de temps en temps tenter de piller la ville. Les joueurs devront donc s’allier temporairement pour les repousser et ensuite retourner à ses préoccupations plus personnelles dans ce jeu compétitif.

Points d’action

La mécanique de base de Trinidad est une mécanique de points d’action. Le jeu se joue en 12 décades (= tours) réparties en 3 ères, 4 décades par ère. Chaque joueuse dispose de 6 jetons action à chaque décade et les répartit entre les actions disponibles. Chacune va choisir une action et y placer un ou plusieurs jetons pour la réaliser. Ensuite, la joueuse suivante fera de même et on tournera comme ça jusque quand chaque joueuse aura dépensé ses 6 jetons action. Certaines actions nécessitent entre 1 et 3 jetons action. Il est donc possible de ne réaliser que 2 actions en une décade ou, au contraire, d’en réaliser 6.

Constructions communes

De plus, certaines actions vont nécessiter de laisser ses jetons action plusieurs tours avant de pouvoir les récupérer. Il s’agit des constructions communes des bâtiments majeurs. Les joueurs vont pouvoir construire, ensemble, des bâtiments communs comme la Cathédrale, le Fort, le Port, les Murailles ou les Routes. Pour cela, ils vont devoir placer un ou plusieurs jetons action sur la construction en question et les laisser là tant que la construction n’est pas terminée. Les joueurs disposent en fait de 8 jetons action mais ne peuvent en dépenser que 6 à chaque décade. Ce surplus leur permet de laisser 2 jetons sur les constructions communes sans en pâtir puisqu’ils pourront toujours dépenser 6 jetons action à chaque tour. Evidemment un joueur peut placer plus de deux jetons action sur une construction commune mais si celle-ci n’est pas directement terminée, il disposera alors de moins de 6 jetons action à ses tours suivants ce qui peut être fort préjudiciable. Un peu comme dans Rio de la Plata, cette mécanique va rendre les joueurs fort prudents dans l’investissement des constructions communes. Heureusement, quelques mécaniques annexes vont les aider. Les joueurs peuvent en effet maintenant retirer leurs jetons action des constructions communes avant leur achèvement, certains effets vont ajouter des jetons neutres pour accélérer les constructions et rappelons-le, les joueurs disposent maintenant de 2 jetons actions supplémentaires pouvant servir à ces constructions sans préjudice.

Construction de Buenos Aires

Les actions vont essentiellement concerner la construction des bâtiments de la ville de Buenos Aires. Vous aurez pour cela besoin d’un petit tableau bien pratique (pour le moment disponible que dans les règles du jeu) qui indique le coût de construction de chaque bâtiment, les PVs qu’ils rapportent, la condition nécessaire à leur construction et l’effet qu’ils procurent lorsqu’on les active. Quand on construit un bâtiment, on doit donc payer son coût et respecter ses conditions de construction. On le place alors adjacent à l’une de ses maisons et on gagne ses PVs. Dorénavant, on va pouvoir bénéficier de ses effets en l’activant.

On ne vit pas seul à Buenos Aires

Mais attention, on ne vit pas seul à Buenos Aires 😉 On n’est donc pas le seul à pouvoir profiter de l’effet de ses bâtiments. N’importe quelle autre joueuse disposant d’une maison adjacente à un bâtiment peut profiter de ses effets, peu importe qui l’a construit. Et les effets ne sont pas des moindres puisque ce sont eux qui vont vous apporter la majorité des ressources (via la production, l’achat ou l’échange). Pourquoi alors construire un bâtiment si les autres peuvent en profiter me direz-vous? Et bien car les bâtiments sont limités. A deux joueurs par exemple, il n’y a qu’une seule carrière permettant de gagner de la pierre et une seule menuiserie produisant du bois. Autant construire soi-même ces bâtiments pour être sur d’y avoir accès plutôt que de laisser un opposant le faire quitte à ce qu’il le rende inaccessible…

Les cartes

Une des grandes nouveautés de Trinidad est l’introduction des cartes. Le jeu propose maintenant une grosse cinquantaine de cartes toutes différentes et toutes apportant des effets très variés. Il y a d’abord les cartes personnages dont chaque joueur recevra 2 exemplaires lors de la mise en place et devra en choisir un pour sa partie. Ces cartes vont rapporter des PVs supplémentaires en fonction de certaines conditions. Elles sont vraiment bienvenues car vont accentuer l’aspect stratégique du jeu en orientant les joueurs vers des pistes différentes. Certaines cartes vont rapporter plus de PVs que d’autres mais j’ai trouvé l’équilibre entre elles assez bien réalisé vu la différence de difficulté entre elles. Une carte qui rapporte plus de PVs sera généralement plus difficile à atteindre qu’une autre en rapportant moins et donnant dès lors plus de liberté pour réaliser d’autres actions lucratives.

Outre ces cartes personnages, les joueuses auront la possibilité d’acquérir des cartes action leur donnant des avantages divers de réduction de cût, de gain de ressource, de possibilités normalement non autorisées,… Ces cartes, même si elles coûtent assez cher, sont clairement bienvenues dans ce jeu plutôt froid en apportant pas mal de variété et de fun et rendant, dès lors, Trinidad plus « chaud » 🙂 Un peu de chaleur à Buenos Aires ne fait pas de tort 😀

La guerre

A la fin de chaque décade, en fonction des ressources prises par chaque joueur, on va avancer le marqueur de colère des indiens et des pirates. Dès que ces marqueurs dépassent certains seuils, ils annoncent une guerre lors du prochain tour. Lors d’une guerre, en fonction du degré d’avancement de ces marqueurs et du nombre de joueurs, un certain nombre d’ennemis vont attaquer la ville. Il sera alors très lucratif de la défendre et mieux vaut participer à sa défense pour ne pas voir les PVs adverses filer à votre détriment. Les combats se déroulent de manière semi aléatoire puisqu’on connaitra la force d’un adversaire qu’après avoir tiré une carte au hasard. Nos cartes action vont alors pouvoir nous aider en ajoutant des points de force aux soldats qu’on aura envoyés au front. Ce hasard n’est dès lors pas du tout gênant car il est assez aisé de prévoir suffisamment de cartes en réserve pour faire face aux imprévus. Et c’est d’ailleurs ce qui va vous encourager à gagner des cartes malgré leur coût élevé. Et donc, oputre pour les combats, ces cartes vous aideront dans vos autres actions. Ca se tient bien 😉

La fin d’une ère

A la fin de chaque ère, des PVs bonus vont être distribués en fonction des 8 quartiers de la ville. En effet, Buenos Aires est divisée en 8 quartiers. Les maisons des joueurs vont rapporter des PVs en fonction des bâtiments présents sur le quartier correspondant. Les bâtiments de production vont vous faire perdre des PVs tandis que les bâtiments de prestige ainsi que les bâtiments communs vont vous rapporter des PVs supplémentaires. C’est là où le système de majorité va jouer puisque vous allez tenter de construire des bâtiments de prestige dans les quartiers où vous êtes plus présents que vos adversaires et tenter d’augmenter le nombre de vos maisons dans les quartiers les plus lucratifs. Et vu les contraintes de construction, tout cela va se faire avec des blocages et des courses aux endroits intéressant. Autant vous dire qu’une des grandes forces de Trinidad est son interaction.

Les salades Argentines

Et ce n’est pas tout car Trinidad permet de nombreuses stratégies différentes vu les façons différentes possibles de gagner des PVs. Sans être face à une salade de points, il y a en effet pas mal de façon de gagner des PVs: en construisant des bâtiments, en participant aux constructions communes, en combattant les ennemis, en envoyant des ressources à l’étranger, en vendant des ressources, en profitant des cartes, en visant les majorités de fin d’ère,… Trinidad est clairement un jeu riche et profond. Et cette richesse impose une certaine lourdeur. Les règles sont complexes et il vous faudra de nombreuses heures pour les maitriser. De plus, à l’heure du proto, peu d’endroits donnent des rappels de règles ce qui va vous obliger à replonger de temps à autre dans les règles lors de vos premières parties surtout que les exceptions et petits détails ne sont pas rares. Il est à noter que Giochix nous a assurés qu’ils travaillaient encore sur ces aides. Ils vont certainement améliorer le plateau personnel ainsi que certains icones sur le plateau central.

La construction commune des bâtiments majeurs est une mécanique très intéressante qui fonctionne beaucoup mieux dans Trinidad que dans Rio de la Plata grâce aux différentes possibilités d’en accélérer l’achèvement. Il n’empêche que cette mécanique est toujours assez risquée et la négociation entre joueurs devra y jouer un rôle. Encourager un joueur à vous aider en lui filant quelques ressources est autorisé et avantageux. Trinidad fonctionne pour cela beaucoup mieux à 3 joueurs minimum. L’aspect négociation (l’échange de ressources est également autorisé), qui est primordial dans le jeu, disparait à 2. Outre la négociation, l’interaction est également très forte dans Trinidad. Depuis Barrage, la forte interaction revient à la mode dans les jeux plus costauds et c’est clairement une des grandes forces de Trinidad. On va se bloquer, se battre pour être le premier à construire certains bâtiments, à placer ceux-ci à certains endroits, à récolter certaines ressources tant qu’elles sont encore disponibles, à gagner les majorités, à gagner les cartes les plus intéressantes, à combattre les attaquants rapportant le plus de PVs,… De plus, à la fin de chaque ère, les joueurs vont pouvoir voter pour ou contre une loi proposée parmi un choix limité par le premier joueur (faire perdre des PVs à un joueur, détruire un bâtiment, imposer la paix,…). Celui qui aura dépensé des actions pour obtenir des jetons de vote ou qui pourra influencer les autres grâce à la négociation aura certainement un avantage… Même s’il se veut être un tout nouveau jeu, Trinidad reste une version améliorée de Rio de la Plata. Même s’il garde sa lourdeur et sa difficulté dans les constructions communes, Il corrige pas mal de ses écueils, y ajoute pas mal de mécaniques intéressantes et apporte un nouveau matériel somptueux, peut être légèrement superflu, mais qui ne pourra qu’attirer l’œil des geeks que nous sommes 😉


Nouvelles parties

Commençons par ce qui fâche le plus : la longueur et la complexité.  Trinidad est un jeu très exigeant.  Ses règles sont touffues, complexes tout en présentant certains manquements.  Vous allez devoir passer de nombreuses heures pour bien les connaitre et pour chercher certaines précisions disponibles que sur les forums.  Et malgré ça, vous devrez vous y référer durant vos premières parties ce qui va occasionner des pauses plus ou moins longues dans le jeu.  Trinidad aurait clairement gagné à être plus épuré surtout qu’une partie dure aisément 5 heures.  C’est long !  Si vous devez en plus expliquer les règles avant, ayez bien 6h30 devant vous avant de commencer une partie.  Et son épuration aurait fait gagner en fluidité.  Le jeu propose tellement de choix qu’un peu moins de possibilités l’aurait rendu plus digeste.  De plus, il faut éviter le jeu à 2 ou en solo.  Le jeu gagne à être joué à 3 ou 4.  A deux, le « robot » est indispensable mais apporte aussi beaucoup de lourdeur au jeu.

Mais si cette exigence ne vous fait pas peur, Trinidad est un pur bonheur.  Il offre des choix stratégiques nombreux et difficiles.  Et tout comme dans Barrage, son interaction est au top !  Vous allez vous battre sur tout : les meilleurs emplacements sur la carte, les ressources limitées, les bâtiments à construire (même si tout le monde peut en profiter à condition d’y être adjacent… : les blocages vont être nombreux pour empêcher vos adversaires de pouvoir les atteindre) et les différents jeux de majorité sur l’argent, la foi et le militaire.  Il y a également un jeu entre les joueurs pour déclencher une guerre au meilleur moment, quand vous êtes suffisamment équipés alors que vos adversaires non…  Et toutes ces possibilités stratégiques sont fantastiques : viser les majorités, construire les meilleurs bâtiments, faire voter les meilleures lois, optimiser les points apportés par son leader, remplir les objectifs des bannières, remporter les guerres, gagner les influences des quartiers, construire les gros bâtiments,… 

J’adore Trinidad qui est un des jeux qui apporte le plus de profondeur et le plus de possibilités.  Dommage juste qu’il soit si exigeant et trop peu épuré car ça le rend beaucoup plus difficile à sortir.  Et si vous n’enchainez pas les parties, il risque de rester longtemps sur vos étagères avant d’être ressorti.


PhilRey: 8,5/10

Trinidad est une réédition de Rio de La Plata, un jeu qu’on avait bien apprécié à sa sortie il y a une dizaine d’année. Le jeu, malgré les améliorations par rapport à son ainé, n’est pas dépourvu de défauts. Et je vais commencer par eux.

Le premier, temporaire, consiste en des règles pas toujours très claires avec quelques illustrations mais pas énorme comparée à d’autres. Le point le plus compliqué touche les règles concernant le joueur virtuel. En effet, seul ou à deux, un joueur fictif, avec ses propres cartes, participe à la partie. Et c’est une bonne idée en soi. Seulement, pas mal d’intérogation quant au placement des bâtiment où des cas de figure ne sont pas bien expliqués. Dans ces cas-là, il faut avantager le joueur fictif mais c’est potentiellement sujet à interprétation entre les deux joueurs présents.Maintenant, le jeu est complexe et j’imagine qu’il n’est pas évident de pondre des règles pour ce genre de jeu.

Ensuite, la longueur d’une partie est importante: comptez plusieurs heures, surtout lors de vos premières parties. Trinidad ne sera donc pas facile à sortir car il faudra prévoir une longue soirée ou une après-midi pluvieuse. Surtout si les règles doivent également être expliquées à certains joueurs. Alors oui, il y a moyen de racourcir en ne jouant que 2 ères (au lieu de 3) mais je pense (car je n’ai pas essayé) qu’on perd pas mal de chose. Notemment la construction des grands bâtiments qui seront alors plus difficiles.

Néanmoins, malgré ces deux points négatifs, Trinidad a pas mal d’autres choses positives à offrir.

D’abord, et c’est quelquechose que j’apprécie beaucoup, le plateau de construction est central et commun à tous les joueurs. Certes, ce n’est pas le premier jeu à offrir cela mais c’est assez rare. En effet, souvent les joueurs développent sur leur plateau individuel, dans le coin. Ce plateau central augmente d’autant l’interaction entre les joueurs. Plus encore par le fait que les bâtiments de production n’appartiennent à aucun joueur et chacun peut en bénéficier. Le placeent de ses lotissements et maisons prennent nettement plus d’importance.

Ensuite, et c’est sans doute une des mécaniques au coeur de Trinidad: la gestion des ressources. Le bois, la pierre, l’or et les pièces (de bronze et d’argent) sont limités à ce qui est disponible sur le plateau. Une ressource peut donc devenir rare et cela peut être une tactique à avoir à certains moments contre ses adversaires. Faut-il épuiser totalement une grille de pierre afin qu’elle soit alimenter à nouveau à la fin de l’ère? Ou plutôt laisser une minable pierre pour justement éviter d’en avoir en abondance lors de l’ère suivante? Cette gestion de ressources est vraiment succulente.

Autre élément, peut-être un peu plus classique mais quand même lié à la gestion de ressources (ce qui démontre l’imbrication des mécanismes): les Natifs et les Pirates. Les deux vont attaquer Trinidad dès que leur marqueur de Tension atteint un certain niveau sur leur échelle de puissance. Pour les Natifs, le jeton avance d’une case pour chaque grille de ressource vide (pierre et bois). Pour le thème, ils n’apprécient guère que l’on pie leurs ressources naturelles. Pour les Pirates, le jeton avance d’une case par grille d’or et pile de pièces vide. Dans le thème, les pirates sont attirés par tout ce qui brille (or, argent, etc.). Ici aussi, un joueur mieux armé peut justement alimenter cette tension (en vidant les ressources) pour pénaliser un ou plusieurs adversaires.

Trinidad offre encore plein d’autres mécaniques basées sur le placement de jetons Action (souvent exigeant des ressources), l’activation de cartes ou encore des actions gratuites. Les actions sont reprises sur le plateau personnel de chaque joueur (identiques pour tous) et permettent de construire des bâtiments: carrières (production de pierres), Menuiserie (production de bois), lotissement (pour activer les bâtiments adjacents); d’activer des bâtiments (pour produire des ressources, enrôler des miliciens ou les former en soldat), etc. Le plateau central permet de construire des bâtiments majeurs qui rapportent des PVs mais bloquent des jetons Action jusqu’à ce que la construction soit complétée (Cathédrale, Port, Hôtel de Ville, etc.), commercer avec l’Espagne (une manière de récolter du métal).
On retrouve aussi un petit tableau d’améliorationssur 4 catégories: cartes, PVs, ouvriers et construction). Ici aussi, il faudra choisir car chaque joueur ne possède que deux jetons Status. Et ces mêmes jetons peuvent aussi servir à marquer certains bâtiments. 

Enfin, à la fin de chaque décennie, plein de chose se passe encore.C’est maintenant que votre navire revient d’Espagne avec votre cargaison (si vous avez fait cette action). C’est maintenant seulement que vous pouvez réactiver vos cartes (uniquement si vous avez utiliser l’action le permettant). C’est aussi en fin d’ère qu’on vérifie le niveau de tension de pirates et des natifs et que les attaques se déclenchent. On réapprovisionne les grilles et piles de ressources et pièces vides (et uniquement celles qui sont complètement vides). Et si c’est la fin de l’ère, on procède à un décompte:

  • PVs pour le joueur le plus riche
  • PVs pour le joueur le plus avancé militairement (c’est à dire avec l’unité la plus forte en sa possession)
  • PVs pour le joueur avec le plus de jeton de Foix
  • PVs pour les séries de cartes de même type
  • PVs par district (ce sont les maisons ici qui permettent de marquer des points)

A noter, et c’est peut-être un autre point négatif, les trois premiers peuvent donner la victoire. En effet, il s’agît de gagner 7 PVs x l’ère en cours. Si un joueur parvient à être majoritaire dans les trois (riche, Foix et militaire), il peut se faire 21 x 2 à la fin de l’ère II (42 PVs) et même 21 x 3 à la fin de l’ère III (soit 63 points). Certainement à ne pas négliger!

Malgré les défauts soulignés plus haut, Trinidad est vraiment un jeu exigeant mais profond, tactique mais offrant diverses stratégies, et en ne pénalisant pas l’interaction entre les joueurs!

Allez, y’plus qu’à sortir des règles plus « buvables » et il ne restera que la durée comme gros bémol!



Vin d’jeu d’vidéos

Explication & dégustation du proto en 25 minutes partie 1


Explication et dégustation du proto en 15 minutes partie 2


L’explication des règles du jeu publié par Philrey

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Vindjeu
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 by Ignosis
complexe

Très complexe en effet!

Vindjeu
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 by Ignosis
complexe

Très complexe en effet!

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