L’école de Nicolas Flamel
Auteur(s): Lalex Andrea
Illustrateur(s): Valériane Duvivier
Editeur(s): JyDe Editions
Mécanisme(s): Combos
Age minimum: 8
Nombre de joueurs: de 3 à 6 joueurs
Fabriqué en: Chine
Langue: Français
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Claire et la famille Meeple : 8/10
Ce jeu de cartes se destine aux enfants à partir de 8 ans. Même si Nicolas Flamel ne parle pas aux plus jeunes, le thème de la magie les séduit. L’objectif est de réaliser en premier 3 Grandes Œuvres.
La préparation
Chacun est équipé de son chaudron, il faut réaliser des potions en jouant 2 cartes Ingrédient de sa main sur les 5 qu’elle contient. Cette étape se réalise en simultané et face cachée. Ne pas montrer les cartes sélectionnées est important pour deux raisons. En premier, vous pouvez placer des ingrédients qui peuvent exploser. Si un adversaire en joue aussi, Boum ! Le chaudron a volé en éclat, et le tour des malheureux apprentis s’achève. Deuxièmement, lors de cette phase de préparation, chacun peut jouer une carte Facétie parmi les trois que l’on possède. Ces cartes ne sont pas toujours bienveillantes et peuvent aller embêter les autres en échangeant leurs ingrédients, en piochant dans leur jeu, etc.
La tambouille
Dès que tout le monde a joué, on révèle les cartes. Si les deux ingrédients ne donnent aucune potion, l’élève prend une carte Potion raté qui lui enlève 1 point. Par contre si une potion est réussie, on prend la carte de la potion fabriquée. Si la mixture créé une Grande Œuvre, on prend la carte appropriée. Dès qu’un sorcier possède un exemplaire de chaque carte Grand Œuvre, il remporte la partie. Quand toutes les potions ont été réalisées, le joueur possédant celle qui obtient le plus de points, gagne un bon point car il est considéré comme le meilleur élève.
Abracadabra
J’ai trouvé l’iconographie sur les cartes Ingrédient bien pensée pour les enfants. Ils arrivent rapidement à comprendre comment fabriquer leur potion. De plus, les cartes Potion étant placées face visible devant eux, cela les aide à repérer celles qui valent le plus de points. J’apprécie la phase où les enfants peuvent échanger leur bon point ou leur carte Potion contre des cartes Grand Œuvre, cela permet d’atténuer l’effet du hasard. Quand les ingrédients possédés ne permettent pas de fabriquer Une grande Œuvre, l’enfant pourrait trouver cela injuste si aucun système n’avait été prévu pour contrebalancer la chance. Et là heureusement ce n’est pas le cas. On peut obtenir une carte Grand Œuvre en dépensant 3 bons points ou en défaussant autant de potions que nécessaire pour arriver à 9 points.
Pour se familiariser avec toutes ces règles, les petits joueurs auront besoin d’être accompagnés et guidés au début. Dans un premier temps, il n’est pas toujours facile pour eux de se rappeler que l’on peut faire des échanges ou que l’on peut freiner la progression des autres en jouant des cartes Facétie. Par contre dès qu’ils ont compris, vous êtes sûr qu’ils vont les utiliser à chaque tour !
L’école de Nicolas Flamel est jeu fluide car on joue souvent en même temps et il possède un rythme de partie très dynamique grâce aux cartes Facétie qui permettent de jouer des mauvais tours. Son aspect non punitif et la possibilité, grâce aux échanges, d’avoir une autre alternative pour gagner, en fait un titre bien adapté au public visé.
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