Carnegie

Note moyenne
9.75
(2 notes)
Mise en place: 10' - Règles: 35' - Durée par joueur/euse: 50' - Meilleur score: 155
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Mécanisme(s):
Contient du plastique
Catégorie: Expert
Age minimum: 13
Nombre de joueurs: de 1 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , , joueurs
Langue: Français
Récompense(s): ,
Note moyenne des lecteurs (1 note)
8
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SwatSh: 9,5/10

Xavier Georges est un auteur que nous apprécions particulièrement chez Vin d’jeu. On l’a découvert avec Palais Royal qu’on avait déjà bien apprécié et qui sort toujours régulièrement chez nous. Ensuite, Carson City de Quined Games, le même éditeur que Carnegie, a été élu Vin d’jeu d’l’année en 2009. Puis a commencé sa délicieuse collaboration avec Pearl Games qui a donné des petits bijoux comme Troyes, Black Angel, nominé au Vin d’jeu d’l’année 2020, et le tout récent Troyes Dice qu’on n’arrête pas de jouer pour le moment. Un CV impressionnant donc et sur lequel on va pouvoir ajouter l’excellent Carnegie!

Palais Royal

Avec Carnegie, Xavier reste dans les jeux qu’il affectionne et qu’il fait très bien: les jeux de gestion costauds. Celui-ci est inspiré de son premier jeu: Palais Royal! On retrouve en effet cette mécanique de déplacement d’ouvriers qui vont rendre vos actions plus puissantes. Mais Carnegie va beaucoup plus loin. Dans Palais Royal, on déplace ses ouvriers sur les 9 cases action communes pour les réaliser. Dans Carnegie, chaque joueur débute avec les mêmes 5 cases actions qui sont appelées ici départements au sein de leur entreprise. Et au fur et à mesure de l’avancée du jeu, les joueurs vont avoir l’occasion d’acquérir de nouveaux départements afin d’augmenter leur nombre d’actions possibles, créant, par là même, une belle asymétrie entre eux… Ils vont alors, tout comme dans Palais Royal, déplacer leurs ouvriers d’un département à un autre afin de réaliser l’une ou l’autre action une ou plusieurs fois.

Types d’action

Mais alors que Palais Royal tournait (non pas tournay 😉 ) essentiellement autour de cette mécanique, Carnegie va beaucoup plus loin. Son système de choix d’action est également une tuerie et fait un peu penser à Puerto Rico en (encore) plus profond. Carnegie ne propose que 4 types d’action différents. Mais chaque type d’action est en fait un symbole que les joueuses vont retrouver sur leurs départements. Quand une joueuse sélectionne un type d’action, toutes les joueuses réaliseront les actions de leurs départements dont l’icone correspond au type d’action choisi. Si, par exemple, une joueuse a acquis plusieurs départements d’un type, elle pourra probablement réaliser plus d’actions qu’une autre en sélectionnant ce type d’action. De plus, le nombre d’actions que chaque joueuse pourra exécuter dépend du nombre d’ouvriers placés sur les départements correspondants. Autant, dès lors, choisir une action où vos adversaires ont peu d’ouvriers…

Bonus d’action

De plus, quand un joueur choisit un type d’action, il exécute, avant, le bonus associé à cette action à ce moment là de la partie (les bonus associés à chaque action vont changer en cours de partie grâce à la mécanique originale du tableau d’action). Et ces bonus vont permettre à chaque joueur d’activer ses propres bonus qu’il aura pu déverrouiller à condition qu’il ait placé un ouvrier à l’endroit correspondant au bonus associé à l’action. Là aussi les coups bas pour profiter de l’absence de l’un ou l’autre ouvrier seront au rendez-vous! Un bon joueur aura, bien entendu, planifié et anticipé l’activation de ces bonus…

Les actions

Les joueurs vont pouvoir réaliser de nombreuses actions différentes: récolter des ressources ou de l’argent, construire de nouveaux départements, engager de nouveaux ouvriers, déplacer leurs ouvriers entre leurs départements, construire des projets dans les villes, développer leurs capacités pour gagner plus de bonus et réaliser plus de projets,…

Les Aventuriers du Rail

Alors, évidemment, Carnegie n’a rien à voir avec les Aventuriers du Rail mais on y retrouve néanmoins la carte des Etats Unis et une série de villes reliées par des connexions. Et là aussi le génie de Xavier Georges a frappé fort puisqu’il a réussi à ajouter un jeu de connexion à son jeu de gestion. Et ça marche du tonnerre en induisant une très belle interaction avec des couinements, blocages et course à certains points stratégiques.

Carnegie

Et avec tout ça, j’allais oublier de vous parler de Carnegie 😉 Carnegie était un industriel Américain du 19ème siècle, parti de rien et qui a fait fortune dans l’acier. Il était philanthrope et a donné toute sa fortune à différentes œuvres. Et c’est ce que nous propose le jeu puisque les joueuses vont engranger de plus en plus d’argent pour le dépenser en réalisant des donations. Ces donations me font un peu penser aux objectifs de Scythe. Quand une joueuse effectue une donation, elle va payer une certaine somme d’argent de plus en plus importante en fonction du nombre de donations qu’elle aura réalisées et sélectionner une œuvre. Elle recevra des points de victoire à la fin de partie en fonction des œuvres auxquelles elle aura contribué. Ces œuvres vont donner des PVs en fonction de certaines conditions: le nombre de projets dans chacune des 4 régions du pays, les types de départements qu’elle aura construits, les types de projets qu’elle aura réalisés, le nombre d’ouvriers qu’elle aura engagés, l’argent qu’elle aura engrangé, les ressources qui lui resteront,… Autant d’objectifs qu’une joueuse pourra sélectionner afin de suivre l’une ou l’autre stratégie… De plus, chaque œuvre ne peut être sélectionnée que par une seule joueuse. Là aussi une bataille pour les meilleures place aura lieu.

Vous l’aurez compris, le génie de Xavier Georges a encore frappé. Carnegie est une très grande réussite. Même si j’aurais aimé une encore plus grande variété des parties, cette variété est assurée par les nombreux départements disponibles, la disposition des bonus face aux actions disponibles, les œuvres que vous aurez décidé de soutenir, et surtout, surtout, le jeu des adversaires car, un peu comme dans Barrage, la grande force de Carnegie est son interaction et la manière dont vous allez devoir vous adapter au jeu de vos adversaires. A noter aussi que l’éditeur travaille sur des départements supplémentaires qui vont dès lors augmenter d’autant plus la rejouabilité du jeu. Je me vois bien en philanthrope maintenant. Il ne me reste plus qu’à faire fortune 😉


Nouvelles parties

Après plusieurs parties de Carnegie, je ne puis qu’être sous le charme de ce jeu.  Carnegie est un peu ce qu’on attend d’un jeu expert.  Il est bien épuré et ses règles sont simples.  Elles s’expliquent d’ailleurs en moins de 30 minutes.  Mais la mise en pratique est complexe 😊  Que de possibilités, que de choix !  On voudrait tout faire mais on ne peut pas. 

Et l’interaction est incroyable dans Carnegie.  Chaque décision que vous allez prendre dépendra des actions de vos adversaires.  Le top étant le choix de l’action a exécuter.  Carnegie est un des rares jeux où vous allez choisir une action à réaliser non pas parce qu’elle est optimale pour vous mais parce qu’elle est mieux pour vous que pour les autres.  Et ça, c’est savoureux à mort surtout dans une partie à 2 ou 3 joueurs.  A 4 évidemment, il devient très difficile de prendre en compte la situation de tous les joueurs.

Ce qui m’empêche de lui donner 10 c’est sa variabilité.  Ce qui va différencier vos différentes parties sera essentiellement ce que vos adversaires feront.  Le jeu en lui-même ne génère que très peu de variabilité si ce n’est au niveau de la mise en place : les départements disponibles et certaines pistes alternatives apportées par la version deluxe du jeu.  Cette version deluxe est d’ailleurs pour moi un must.  D’abord grâce à ses rangements époustouflants mais aussi parce qu’elle apporte un nouveau set complet de bâtiments et donc plus de variabilité que dans la version de base qui n’en apporte que trop peu à mon goût.

Carnegie peut également être assez méchant et il vous faudra très bien planifier vos actions surtout à la fin du jeu où vous pourrez vous retrouver à avoir préparé certaines actions en ayant les ressources nécessaires sans que ces actions ne soient choisies par vos adversaires.  Ca peut faire très mal et frustrer certains joueurs pouvant blâmer un certain manque de contrôle sur les actions à exécuter à la fin.

Carnegie c’est Palais Royal version 2.0.  Il en garde toutes les qualités et y ajoute, délicatement, plus de profondeur.  Et le « délicatement » est important.  Ce n’est pas un jeu qui veut vous en mettre plein la vue en rajoutant des couches de complexité inutiles.  Non, ici, tout se fait subtilement en maintenant une complexité raisonnable et ce sont réellement vos choix qui seront difficiles à réaliser et non la mémorisation de ses règles.  Et même si Carnegie peut frustrer et si on aurait aimé plus d’éléments apportant de la variabilité, le jeu séduit complétement car tout doit être réfléchi, aucun choix ne peut être pris à la légère et la prise en compte de la situation de chacun est importante pour faire les meilleurs choix même s’ils ne vous avantagent pas plus que ça 😉


Chaps: 9,5/10

Pas de suspense Carnegie m’a beaucoup plu car il allie règle sans excès de complexité, un jeu vraiment stratégique où l’on construit ses objectifs et grâce à ses départements on bâtit un fonctionnement optimal, une très bonne interaction et un thème bien mêlé aux mécaniques. Bon, pour le thème, on est dans de l’Euro tout de même 😉

Le point aussi très important est qu’à la fin de la partie je me suis dit « Hum… je n’avais pas vu ce truc ma prochaine partie je partirai comme ça… Bon faut que je rejoue ». Très bon signe quand j’ai envie de rejouer à la fin de la première partie.

Je ne redétaillerais pas les règles mais beaucoup de choses me plaisent, l’interaction, je choisi mon action et l’évènement déclenché pas uniquement en fonction de ce que je dois faire mais dans un rapport mon bénéfice est supérieur à celui des autres, ça grâce au fait que tous les joueurs jouent à chaque tour. Et on se surveille pour voir ce que le prochain joueur va déclencher de ne pas se mettre dans une situation où les autres profitent de l’évènement et pas moi (pas de Meeple en mission dans la zone d’évènement, pas assez d’argent pour une donation) voire pire pas de possibilité d’action par manque d’employé ou autre… Mais si on peut mettre l’adversaire dans cette situation on ne s’en privera pas, donc chaque choix d’action est bien réfléchi et ce qui semble le mieux pour soi est parfois l’ennemi du bien car favorise trop un adversaire.

Dans Carnegie on peut tout faire ce n’est pas trop complexe juste ce qu’il faut et tout est interdépendant, sans R&D pas de nouveaux disques à placer et pas PVs et bonus grâce aux pistes transport, pas de cube pas de construction pas de départements, pas d’argent, pas de donations pas d’activation d’employés. Et tout ça va et vient, à nous de faire en sorte que ces changements ne soient pas gênant par exemple n’avoir plus que 2 dollars quand un joueur active les donations…

On peut avoir tout en tête et dérouler sa stratégie mais toujours en interaction avec les autres. En première partie, souvent, on bute sur un truc que l’on n’a pas anticipé, plus assez d’employés dans l’entreprise, pas assez d’employés en mission pour le gain de ressources, pas assez de disques disponibles pour construire… Et enfin attention aux liaisons sur le plateau principal les autres ne feront pas de cadeau, premier arrivé premier posé! 🙂

J’ai un peu de mal à bien le décrire ici mais en jouant les choses sont claires. A chacun de tout bien organiser en permanence en fonction des autres et à chacun de créer sa machine avec ses départements et surtout bien gérer ses employés entre départements et missions. Enfin la durée de la partie est impeccable.

Bref oui Carnegie a tout bon pour moi.


PhilRey: 10/10

Est-ce que Carnegie serait l’aboutissement de Xavier Georges? Je me pose la question tellement Carnegie est abouti! Le jeu est tellement complet que je ne sais pas par quel bout commencer!

Dans Carnegie, vous êtes à la tête d’une entreprise (votre plateau personnel) qui regroupe plusieurs départements. Vous débutez d’ailleurs avec 5 d’entre eux. Chaque type de département a sa fonction: les RHs vous aident principalement à déplacer vos employés entre les différents départements (existant ou « en devenir »); la Direction vous permet de récolter des marchandises ou de l’argent; la R&D (Recherche et Développement) vous permet de concevoir des projets et de développer votre transport dans les différentes régions; la Construction permet enfin de construire vos projets dans les différentes villes du plateau.

A votre tour, si vous êtes le joueur actif, vous choisissez une action via la ligne du temps. Choisir une action revient à choisir le type de département que vous voulez activer. Votre choix est donc fortement influencé par le position de vos employés sur votre plateau personnel mais aussi le positionnement des employés chez vos adversaire. Et je ne parle même pas de l’évènement lié à votre choix.

Ensuite, vous activez les départements choisis. La force des départements dépend du nombre d’employés actifs. Par exemple, votre département RH de départ vous permet d’effectuer 3 déplacements par employé présent dans ce département. Donc avec 3 employés aux RHs, vous avez la possibilité de faire 9 déplacements. Et c’est la même chose pour tous les autres départements (à quelques exceptions près). C’est le même mécanisme que Palais Royal!

Et quand vous avez terminé, c’est au tour de vos adversaires d’activer leurs départements, du même type que vous! D’où l’importance de bien visualiser la situation chez vos adversaires. Peut-être est-il préférable de choisir la R&D car un de vos adversaires choisira plus que probablement les RH, que vous aimeriez activer aussi. C’est très important car vous tentez à rendre votre choix moins intéressant à vos adversaires que pour vous.

Mis à part les RH, les autres départements apportent encore plus de profondeur et de liens entre les différents éléments. Par exemple, pour construire un projet, il faut bien évidemment des marchandises mais également le projet correspondant bien abouti. Et pour développer les projets, il faut activer la R&D. De plus, Pas mal de départements exigent que vous envoyiez votre employé en mission sur le plateau central, dans une des 4 régions. Cet employé est ainsi bloqué et ne vous aidera plus à activer vos départements. Heureusement, des événements vous permettent de récupérer ces employés (qu’il faudra déplacer via les RH vers de nouveaux départements). Et ces événements ne sont pas aléatoires: lors de votre choix d’action sur la ligne du temps, vous déclenchez un événement, soit de revenu (d’une région bien précise), soit de Donation (pour le décompte de fin de partie).

Percevoir les revenus vous permet donc de récupérer vos employés envoyés en mission dans cette région. Le choix de votre action dépend donc également de cet événement.

Enfin, Xavier Georges ajoute une couche d’interaction supplémentaire via les connexions. En effet, une source non négligeable de points de victoire est de relier plusieurs grandes villes entre elles. Ce que vous faîtes en construisant vos projets d’habitations, commerciaux, industriels ou encore publiques dans les différentes villes. A noter, et c’est bien vu, San Francisco rapporte 2 points de connexion car elle est plus isolée par rapport aux autres que sont Chicago, New York et New Orleans. Et les villes n’ont pas toutes les mêmes projet de construction: vous pouvez donc rendre l’accès à une grande ville plus coûteux à vos adversaire en plaçant judicieusement vos disques Projets dans les bonnes villes!

Je ne regrette pas le moins du monde d’avoir aidé Quined Games à « construire » ce projet qu’est Carnegie. Il est clairement, aujourd’hui, au top des jeux de cette année 2022: mécanismes assez faciles à expliquer et à comprendre, tous les éléments sont entremêlés et importants, la maîtrise n’est pas évidente et est exigeante mais que du bonheur une fois qu’on a assimilé toutes les interactions!



Même s’il n’est pas Américain, ce Vacqueyras et ses arômes de thym se marie parfaitement avec la grande profondeur du jeu et son plaisir immédiat.

Vin d’jeu d’vidéo

L’explication des règles dégustées par Chaps

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Vindjeu
Average rating:  
 1 reviews
 by Clems_Achille
Le rêve américain

Carnegie est un très bon jeu expert. Même si les possibilités d'actions en début de partie sont nombreuses et peuvent donner l'impression d'un jeu extrêmement costaud, on comprend vite la logique et on s'aperçoit très vite que le jeu n'est pas si compliqué que ça. Au final, les actions en début de partie s'enchaînent de manière assez logique. En revanche tout se tend vers la fin du jeu et la moindre erreur peut se payer cash avec possibilité de coups de Trafalgar assez puissants contre les autres joueurs.
Carnegie est donc un jeu d'opportuniste ou il est difficile de planifier ses actions avant de voir ce que les autres joueurs vont faire. Il faut tout au long de la partie garder un oeil sur les plateaux des autres joueurs.
Au final, Carnegie est un très bon jeu qui tourne très bien même s'il se prête assez bien quelques fois au "analysis paralysis" . Pourquoi seulement 8 ?
Tout d'abord pour des problèmes de matériel de la version KS avec des pions manquants, un plateau abîmé et des jetons mal imprimés. Ca fait beaucoup de défauts vu le prix d'un KS.
Dans la version a 3 joueurs, pour compenser le fait que le dernier joueur aura 1 tour de moins que les 2 autres, les effets de compensation sont très puissants avec notamment un jeton action "surpuissant" surtout à la fin du jeu. La version à 3 aurait donc méritée un meilleur peaufinage.
Enfin, le côté opportuniste du jeu qui enlève une part de maîtrise est un peu dommage à mon goût.

Vindjeu
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Le rêve américain

Carnegie est un très bon jeu expert. Même si les possibilités d'actions en début de partie sont nombreuses et peuvent donner l'impression d'un jeu extrêmement costaud, on comprend vite la logique et on s'aperçoit très vite que le jeu n'est pas si compliqué que ça. Au final, les actions en début de partie s'enchaînent de manière assez logique. En revanche tout se tend vers la fin du jeu et la moindre erreur peut se payer cash avec possibilité de coups de Trafalgar assez puissants contre les autres joueurs.
Carnegie est donc un jeu d'opportuniste ou il est difficile de planifier ses actions avant de voir ce que les autres joueurs vont faire. Il faut tout au long de la partie garder un oeil sur les plateaux des autres joueurs.
Au final, Carnegie est un très bon jeu qui tourne très bien même s'il se prête assez bien quelques fois au "analysis paralysis" . Pourquoi seulement 8 ?
Tout d'abord pour des problèmes de matériel de la version KS avec des pions manquants, un plateau abîmé et des jetons mal imprimés. Ca fait beaucoup de défauts vu le prix d'un KS.
Dans la version a 3 joueurs, pour compenser le fait que le dernier joueur aura 1 tour de moins que les 2 autres, les effets de compensation sont très puissants avec notamment un jeton action "surpuissant" surtout à la fin du jeu. La version à 3 aurait donc méritée un meilleur peaufinage.
Enfin, le côté opportuniste du jeu qui enlève une part de maîtrise est un peu dommage à mon goût.

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