Gutenberg
Auteur(s): Katarzyna Cioch, Wojciech Wiśniewski
Illustrateur(s): Rafał Szłapa
Editeur(s): Atalia, Granna
Distributeur(s): Atalia
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PhilRey: 7,5/10
Gutenberg est la dernière localisation d’Atalia dont la VO est produite par Granna.
Le thème sort de l’ordinaire: l’impression au 15è siècle. Et Gutenberg rend bien le thème grâce au matériel fourni et principalement les lettres, que l’on pourrait presque utiliser comme tampon d’impression 😉
Et un coup de chapeau: le jeu n’est pas fourni avec de petits sacs zip en plastique mais bien avec des petites boîtes en carton qui permettent de bien ranger les petites pièces. On va dans la bonne direction. Merci Atalia et Granna!
La mécanique principale est axée sur la programmation et mise cachée. Chaque joueur dispose de cubes d’initiative, entre 7 et 10 (en fonction du nombre de joueurs et de l’ordre du tour). Secrètement, chacun va placer ces cubes en face des actions qu’il veut réaliser. Dès que tous les joueurs sont prêts, on révèle les mises et on résoud les actions dans un ordre bien précis: du haut du plateau vers le bas. Et pour chaque action, l’ordre des joueurs sera en fonction de la mise de chacun pour l’action en question: celui qui a misé le plus sera le premier à réaliser l’action, l’ordre du tour brisant les égalités. Le premier à effectuer une action a bien évidemment plus de choix que les suivants.
Les actions
La première consiste à prendre des commandes, parmi celles disoponibles. Chaque commande se compose de 2 cartes: une carte Impression avec des exigences de Lettre et une carte Encres qui exige des encres de certaines couleurs et parfois certains niveaux de Compétences. Une fois associées, ces deux cartes le restent jusqu’à ce que le joueur la remplisse.
L’action suivante consiste à acheter des encres. Ces encres seront utilisées principalement pour remplir des commandes mais aussi pour répondre aux demandes de certains mécénats.
Ensuite, les joueurs peuvent développer leurs Compétences. Il s’agît de 4 échelles classiques pour quatre compétences. Le passage de certaines niveaux octroient un petit bonus.
Chaque joueur tâchera d’améliorer son Atelier. Ces amélorations sont représentés par des engrenages (trois maximum) qui vivent à chaque tour. Chaque engrenage offre 2 ou trois bonus dont un seul est actif par tour. C’est un aspect intéressant où les joueurs doivent bien les synchroniser afin d’en tirer les meilleurs bonus « en même temps ». Ces bonus permettent en autre d’échanger une encre pour une autre, une lettre pour une autre ou encore marquer quelques PVs supplémentaires pour certaines commandes.
Enfin, les joueurs peuvent soit faire appel aux mécénats, en choisissant un avantage disponible, ou répondre à la demande d’un mécénat (carte). Ces cartes Mécénat rapportent 8 PVs en fin de partie, à ne pas négliger donc!
Après la résolution des actions, chacun peut remplir ses commandes. La partie Impression est obligatoire et exige d’être en possession de certaines Lettres d’impression. La partie Encre est quant à elle facultative mais, si le joueur répond aux exigences, permet de marquer des points supplémentaires. Remplir une commande permet surtout de gagner des florins et des PVs. Les florins sont importants pour acheter de nouvelles Lettres d’impression.
La partie dure ainsi pendant 6 tours de jeu. La longueur est nickel et évite de tomber dans une répétition lassante. Ce que j’ai le plus apprécié dans Gutenberg est le thème qui est bien respecté et peu ordinaire. Egalement, le système de mise, même si déjà vu, n’est pas si courant que cela. Cette mise oblige parfois de « dépenser » pas mal de cubes pour s’assurer le premier choix sur une action. Enfin, les améliorations d’Atelier via les engrenages donnent une dimension supplémentaires aux mécaniques classiques. Ha oui, chaque joueur débute avec une tuile Personnage qui offre une petite asymétrie de départ assez plaisante.
Vin d’jeu d’vidéo
L’explication des règles dégustées par Philrey
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Excellent jeu en effet et superbe matériel.
@Jean Virat : même avec une attribution différenciée du nombre de marqueurs, je pense que le premier joueur reste légèrement avantagé lors de la phase de planification puisqu'en situation d'égalité (cas très fréquent!) c'est lui qui emporte la mise...
De plus le pion premier joueur change de main à chaque tour.
GUTEMBERG est un bon jeu qui de plus offre une édition de belle qualité pour un prix raisonnable.
Reste un point de règle qui pour moi est incompréhensible, l'attribution non homogène à chacun des joueurs des marqueurs d'initiative !!! Quelle est la raison de donner 7 marqueurs au premier joueur, 8 au second, 9 au troisième et 10 au dernier, puisque toutes les actions ne se font pas dans l'ordre du premier joueur jusqu'au dernier, mais pour chaque action selon la majorité obtenue sur chacune des pistes d'initiative !!! Disposant de plus de marqueurs, le dernier joueur a donc un net avantage lors de la phase de planification !!!
De plus à 4 joueurs, le jeu se jouant en 6 manches, 2 joueurs bénéficient 2 fois d'une attribution de 10 marqueurs d'initiative !!!
Pour ma part je donne le même nombre de 9 marqueurs pour toute la partie à chacun des joueurs.
