Polders Flip & Write
Auteur(s): Alexander Kneepkens, Inge van Dasselaar
Illustrateur(s): Esther Wijdeveld
Editeur(s): Jolly Dutch Productions
Mécanisme(s): Objectifs communs
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PhilRey: 8,5/10
Comme son nom l’indique, Polders Flip & Write est un Flip & Write. Il apporte un aspect que l’on retrouve très rarement dans ce type de jeu: l’interaction!
Chaque joueur se voit attribuer un petit plateau personnel ainsi qu’un marqueur à sa couleur. Ce plateau Polder est différent pour chaque joueur. Il est quadrillé et contient des routes et les trois types de bâtiment: fermes, manoirs et moulins.
Un tour se décompose ainsi:
- Le donneur pioche 3 cartes Forme et les place visibles pour tous.
- Tous les joueurs vont maintenant remplir des cases de leur plateau en respectant une des trois cartes et en respectant bien évidemment quelques règles somme toute assez logiques. La forme ainsi dessinée doit être remplie d’un type de terrain (un peu comme dans Cartographers), jardin, champs (de meunier) ou cultures, au choix du joueur. Chaque type de terrain correspond à un bâtiment: les champs de culture avec les fermes, les jardins avec les manoirs et enfin les champs de meunier avec les moulins.
- Quand tous les joueurs ont terminé, on défausse les trois cartes Forme et on passe son plateau personnel au joueur à sa droite. Et c’est ici qu’on a l’interaction!
Un des objectifs est de relier les bâtiments de même type avec les champs correspondants. Les zones ainsi créées permettent de marquer des points en fin de partie. Et le système de scoring et bien foutu car il évite que les joueurs se concentrent sur une seule zone super étendue (et qui rapporterait un max de points). Et ce système consiste à appliquer un multiplicateur (un diviseur en fait) en fonction de la taille de la zone. Une zone de 1 à 5 cases se voit attribuer un facteur de 1, une zone de 6 à 10 cases, un facteur de 0,5; et même un facteur de 0,25 pour les zones de plus de 10 cases. Evidemment, il faut avoir au moins un bâtiment correspondant au terrain de la zone. Et le nombre de bâtiment constitue un facteur multiplicateur également.
Alors, j’avoue que c’est un peu calculatoire lors du décompte car on multiplie le nombre de cases d’une zone par le nombre de bâtiments correspondants et par le facteur lié à la taille de la zone. Heureusement, pas besoin de calculette, les calculs sont relativement simples.
Ajoutons à ces points, les cartes Mission. Deux sont dévoilées en début de partie et trois autres en cours de partie. Ces cartes indiquent des conditions à atteindre afin de marquer de points ou d’en perdre.
Polders Roll & Write est donc un jeu de placement et de bloquage, d’où l’interaction. Il apporte un air de fraicheur (et rien à voir avec les moulins) dans les jeux de cette catégorie. Les plateaux personnels des joueurs sont en fait 4 plateaux qui vont tourner entre les joueurs. L’éditeur a de plus eu la bonne idée de faire des plateaux effaçables et fournit du coup les 4 marqueurs en 4 couleurs (et effaçables évidemment). Les 15 cartes Mission fournies dans la boîte permettent de varier quelque peu les parties. Un Roll & Write qui ne fera clairement pas double emploi dans une ludothèque.
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