Midnight exchange
Auteur(s): Marie et Wilfried Fort
Illustrateur(s): Sylvain Aublin
Editeur(s): Blue Orange
Distributeur(s): Blue Orange
Mécanisme(s): Rapidité
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Serval 7,5/10
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Dernier né du couple Wilfried et Marie Fort (Dragomino), Midnight exchange nous propose d’endosser le masque d’un cambrioleur opportuniste.
Comme souvent ces auteurs proposent un jeu plutôt familial, ici on ne déroge pas à la règle, 8 ans suffisent (voir un peu moins pour les plus dégourdis) pour défier papa et maman dans la cambriole.
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Chaque joueur recevra un plateau « identité » symbolisant le genre du cambrioleur joué (homme ou femme) , chaque plateau (cambrioleur) pouvant accueillir jusqu’à 6 jetons objets d’art.
54 tuiles lieux sont dispersées pêle-mèle au centre de la zone de jeu à disposition de tous. Il existe trois lieux, le garage (bleu), la bureau (violet) et le coffre-fort (orange) représentant le verso de ces tuiles, au recto : argent, bijou, or, boites vides, sacoches, etc.. plus ou moins rares selon le lieu (on imagine aisément que trouver de l’or dans un garage est moins évident que dans un coffre-fort)...
Une main dans le dos !
Le concept est plutôt simple, avec une seule main, tous les joueurs vont gaiement s’adonner à un pillage en règle des tuiles garage, coffre-fort et bureau. Oui mais pas n’importe comment, l’ordre est important ! En effet pas de problème pour rentrer dans le garage (et retourner une tuile idoine) par contre, une clé en fer est obligatoire pour retourner une tuile bureau et une clé en laiton est indispensable pour forcer le coffre-fort. Et où trouve ton ces clés ? Sous une tuile garage (pour la clé en fer) et sous une tuile bureau (pour le sésame en laiton).
Il faudra donc farfouiller suffisamment intelligemment pour ne pas perdre son précieux temps car la fouille se termine lorsque tous les joueurs ont récupéré une des tuiles « fuites » , il y en a autant que de joueurs numérotés de 1 à X joueurs , le premier à avoir fini sa cambriole prend la tuile « fuite » 1, puis le deuxième prend la « 2 », etc.., jusqu’à ce que l’avant dernier joueur ayant pris une tuile fuite déclenche la fin du tour de jeu, le dernier joueur n’aura donc comme butin que ce qu’il a eu le temps de prendre.
Qui veut de ma came ?
Une fois les larcins en poche, les cambrioleurs doivent dans l’ordre de leur tuile « fuite » échanger un (par tour) de leur butin contre un objet d’art ou une carte prestige auprès des receleurs aux marchés noir.
Ces receleurs ont tous besoin d’un certain type de butin en échange des objets d’art, indiqué en haut de la tuile idoine.
Les objets d’art valent de 2 à 3 points en fin de partie et/ou peuvent servir à compléter les cartes « prestige » qui sont en fait des exigences de collection de certains clients fortunés !
La partie se termine quand les receleurs n’ont plus d’objets d’arts ou de cartes « prestiges ». On fait le total des collections complètes ou incomplètes des cartes prestiges et des objets d’arts dans les poches des cambrioleurs, le plus doué l’emporte !
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Les rois de la rapine !
Midnight exchange se joue avec tout public, les plus jeunes sont ravis de transgresser les interdits et de jouer les voleurs en retournant frénétiquement les tuiles butins. Tout le monde se prend vite au jeu et comprend assez vite qu’il ne faut vraiment pas faire n’importe quoi et n’importe comment, la frénésie ne fonctionnant pas forcément !
Un poil de logique et de réflexion rend le jeu très vivant et suffisamment calculatoire lors des échanges des butins pour apprendre aux novices la logique du bon choix au bon moment !
Même le plus jeune à notre table (10 ans) pourtant allergique aux nouveautés en a vite redemandé, gage de réussite !
Bon vol 😉
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