Pantareï
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Claire et la famille Meeple : 8/10
Tel un serpent qui ondule, le plateau de Pantareï donne l’impression d’être en mouvement et se rétracte au fur et à mesure de l’avancée du jeu. Pantareï est une réédition très réussie du titre sorti en 2014. Le matériel est beau, les écailles en bois avec leur symbole couleur or donnent un rendu très esthétique. Les écailles sont marquées d’un symbole indiquant la valeur de déplacement. Le joueur peut bouger un pion de sa couleur sur un autre, pas forcément adverse. S’il veut déplacer une pile, il ne peut prendre que la première ou les deux premières écailles seulement. A son tour, il a aussi la possibilité de permuter un pion et/ou une pile de sa couleur. Le joueur contrôle une pile si l’écaille du dessus est de sa couleur. Le premier à contrôler une pile de sept écailles gagne la partie.
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La contrainte dans ce jeu est forte puisque chaque coup limite les actions de l’adversaire. Comme dans la plupart des jeux abstraits combinatoires, la mémoire n’intervient à aucun moment. Á tout instant le joueur connaît sa position et celle de l’adversaire. Il peut analyser les différentes possibilités de mouvements et les anticiper. Le hasard n’a pas sa place, c’est le meilleur stratège qui gagne. Le mécanisme de Pantareï est facile à comprendre. Il permet une bonne initiation aux jeux abstraits pour les débutants. Pour les adeptes de ce type de jeux, Pantareï peut sembler un peu plus simple que Mana ou Hokito du même auteur puisqu’on ne peut déplacer sa tuile que sur la gauche ou la droite. Malgré tout, la réflexion est bien présente car contrairement à Mana ou Hokito, bloquer son adversaire est un avantage puisque cela permet de rejouer tant que cette situation subsiste. Son format compact et la rapidité des parties en font un jeu à sortir souvent.
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