J’y Crois Pas
Auteur(s): Hervé Marly
Illustrateur(s): Augustin Rogeret
Editeur(s): Studio H
Mécanisme(s): Bluff, Déduction
Contient du plastique
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SwatSh: 9/10
Après Oriflamme, Hagakure et Alubari, J’y crois pas est le dernier jeu du jeune éditeur Studio H. Cette fois-ci, ils ont décidé de travailler avec un auteur qui a de la bouteille 😉 : Hervé Marly, auteur, entre autre, du génial Twinz, de l’intemporel Loups Garou, du générateur de fous rires Petits Meurtres et Faits Divers et surtout du jeu du Fictionnaire. Je dis « surtout » car J’y crois pas s’en est clairement inspiré tout comme le jeu du Fictionnaire s’est probablement inspiré du jeu du dictionnaire, excellente émission radio.
Pour rappel, le jeu du dictionnaire et du fictionnaire consistent à dire différentes définitions pour un mot et une joueuse doit tenter de découvrir la bonne définition.
J’y crois pas c’est un peu la même chose mais sous forme de question dont la réponse est vraie. Le joueur « ignorant » pioche une carte et lit la question: « Quelle marque a vendu le plus de pneus en 2019? ». Les autres joueurs prennent la carte question, la retournent et lisent la réponse: « Lego » (qui est une vraie réponse, vous pouvez vérifier). Ils prennent un peu de temps pour réfléchir et donnent leur réponse, chacun à son tour: Goodyear, Pirelli, Lego, Playmobil, Dinky Toys. L’ignorant va alors éliminer celles qu’il considère comme étant les mauvaises réponses et s’arrêtera quand il veut. Il ramassera une pièce par mauvaise réponse éliminée mais ne recevra rien s’il élimine la bonne réponse.
Et bien, voilà une bonne surprise! Le jeu du fictionnaire ne m’avait pas laissé un immense souvenir par le sérieux qu’il imposait puisqu’il s’agissait à chaque fois, d’une vraie définition. Ici, les réponses aux questions, bien que vraies et issues d’un réel travail de recherche, sont beaucoup plus comiques et susceptibles d’engendrer des réponses saugrenues. Dans j’y crois pas, c’est beaucoup plus amusant d’imaginer des réponses et éliminer les mauvaises est à chaque fois un défi. Une partie se jouant avec 2 cartes question par joueuse, soit 10 à 5 joueuses, le jeu en comportant 350, cela vous assure au moins 35 parties sans jamais retomber sur une question lue précédemment. C’est clairement une belle rejouabilité. Hervé Marly a clairement réussit à sortir un jeu inspiré du jeu du dictionnaire très amusant, autant pour la joueuse devant trouver la bonne réponse que pour les autres qui trouveront un malin plaisir à inventer une réponse tout aussi saugrenue que la bonne 🙂 De plus, ce n’est pas si compliqué d’imaginer une mauvaise réponse ce qui rend le jeu tout à fait amusant en milieu familial ou amical 😀
Vidéo de Ludovox (Ludochrono)
Vin d’jeu d’music
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