Cloud city
Auteur(s): Harding, Phil Walker
Illustrateur(s): Fabrice Ros
Editeur(s): Blue Orange
Distributeur(s): Blue Orange
Contient du plastique
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Serval 6,5/10
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Auteur du très remarqué Barenpark, Phil Walker-Harding nous propose chez nos amis de Blue Orange un jeu de construction et de réflexion basé sur un sytsème de pose de tuiles.
La ville propose un projet un peu fou et demande à un groupe d’architectes de batir des immeubles dont la cime pourrait titiller les nuages. Celui qui obtiendra le plus des votes du conseil l’emportera.
Huit tours vont être alors nécessaires pour départager l’ensemble des joueurs.
Chaque architecte débute la partie avec une tuile nuage de départ, sur cette tuile nuage, deux emplacement de couleur indique quel batiment le joueur doit placer immédiatement. Il existe 3 couleurs de bâtiments représentant 3 hauteurs différentes.
Au centre du jeu 3 tuiles nuages piochées aléatoirement sont à disposition de tous les joueurs alors que chaque architecte en piochera 3 autres et les disposera devant lui faces cachées.
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On construit comment ?
A tour de rôle, un joueur peut effectuer les actions suivantes :
1) Agrandir la base de la ville (obligatoire) : action très simple ; choisir une des trois tuiles nuages qui compose la main de chaque joueur et la positionner de façon adjacente à la première tuile déjà posée. Peu de contraintes de connexion hormis la limite de construction globale de la zone de construction n’excédent pas un carré de 3X3.
2) Placement d’immeubles (obligatoire) : Il ya toujours deux emplacements Immeuble sur une tuile nuage, il suffit donc simplement de prendre les bâtiments des couleurs indiquées de les placer sur la tuile. Limpide.
3) Construire des passerelles (facultatif) : C’est ici l’action la plus stratégique du jeu puisqu’elle permet de poser une passerelle (votes du conseil) à la condition que les deux bâtiments joints aient la même hauteur. Quelques contraintes de placement, pas de pose en diagonale ni de chevauchement, rien d’insurmontable.
4) Piocher une tuile nuage (obligatoire) parmi les 3 disponibles faces visibles ou prendre un risque et prendre la première tuile de la pioche.
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Une fois les villes de 3×3 construites par tous les architectes, on passe rapidement au décompte et c’est donc là que le calcul des passerelles prend toute son importance, car plus la longueur des passerelles est importante plus sa valeur en votes du conseil est élevée (il y en à de 4 longueurs pour 2,3,5 et 8 votes).
Et c’est aussi facile ?
En fait oui, très même, un peu trop si on n’ajoute pas la variante de besoins spécifiques imposant de une à deux exigences de la ville supplémentaires visibles de tous rajoutant un ou deux scoring de plus en fin de partie. (Trajet le plus long, trajet en carré, majorité de couleurs d’immeubles, etc…)
Cloud city est donc un jeu de placement et de connexion simplissime et très abordable. Rien de révolutionnaire mais plutôt intéressant pour s’initier à ce style de jeu.
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