Flying kiwis
Auteur(s): Frank Bebenroth, Marco Teubner
Illustrateur(s): Frank Bebenroth
Editeur(s): Huch
Distributeur(s): Atalia
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Tapimoket : 7/10
Les Kiwis, c’est plein de vitamines !
Pardonnez-moi…
Oui pardonnez-moi l’expression… « C’est con mais c’est tellement drôle. »
Certes, on cible plus les enfants avec ce jeu, mais les grands dadais que nous sommes tous, nous joueurs, on prendra un certain plaisir vu que c’est un joyeux bordel avec des jetons qui volent partout ! Oui, je vous assure que j’en ai même reçu dans la figure. Heureusement, c’est sans danger et je n’en ai pas avalé un.
Le jeu va être rapide à expliquer. Il s’agit ici d’une bande de kiwis (les oiseaux) qui ont décidé, un matin comme ça sans raison, de partir en vacances. Seulement voilà, les bestiaux sont de piètres voleurs (dans le ciel). Ils décident donc d’embarquer fourbement à bord des bateaux qui passent sur leur île.
Et quoi de mieux que de se planquer dans des caisses de marchandises ? Lesquels ? Et bien celle de kiwis bien sûr ! (les fruits cette fois)
Alors ils attendent le bon moment, là où personne ne les remarque dans le hangar à chargement. Ils se trouvent une caisse encore ouverte et se mettent à prendre de l’élan pour sauter dans les casiers afin de voyager vers d’autres horizons.
Oui je sais… l’histoire est… comment dire ? Cocasse ! Oui, c’est cela… c’est le bon mot.
Bref, tous les participants se retrouvent avec une dizaine de jetons devant eux qu’ils devront catapulter dans une caisse de fruits : la boite du jeu transformée pour en faire office.
Catapulter est aussi le bon terme, puisqu’on aura d’ailleurs chacun une petite catapulte à construire en pliant une pièce cartonnée et en ajoutant un élastique.
Au départ, tout le monde balance frénétiquement ses jetons kiwis, direction la boite. On a le droit de reprendre ceux qui tombent à côté et de recommencer. Croyez-moi c’est un joyeux binz et c’est pour cela que vous allez vous poiler comme des benêts.
La partie aura deux fins possibles. La première sera la victoire d’un joueur, s’il arrive à remplir 4 cases de la caisse en forme de carré. La seconde arrivera si personne n’a réussi à faire un carré. On retire alors les piles de jetons kiwis et on garde les piles où un kiwi à sa couleur se trouve au dessus. On compte alors le nombre de jetons et celui qui en a le plus remporte la victoire.
Voilà c’est tout simple et à la portée de tous.
Je vous entends déjà pour me dire que ce jeu ressemble vaguement à une histoire de Gobelins (Flyin’ Goblin pour le citer). Ce n’est pas faux, mais Flyin’Goblin est un peu plus stratégique avec des règles plus touffues qui seront peut-être un peu plus compliquées pour les plus jeunes enfants et a été édité un peu plus tard. Flying Kiwis s’adresse dès de 5 ans. Ce dernier est tellement simple qu’il laisse plus de place aux tirs hystériques qu’aux tirs précis. Donc, je le conseille pour les plus jeunes. Mais ça marche aussi avec les grands pour quelques minutes de délire. Seule petit regret un matériel un peu cheap et l’obligation de devoir démonter les catapultes pour ranger le tout. Mais bon… je chipote. Vos enfants viendront vous demander de l’aide sinon, et encore… Bref Flying Kiwis, c’est simple, marrant et parfait pour jouer avec des mioches pour s’éclater.
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