After the Virus

Note moyenne
8
(1 note)
Mise en place: 10' - Règles: 15' - Partie: 30'
Catégorie: Initié
Age minimum: 10
Nombre de joueurs: de 1 à 3 joueurs
Fabriqué en: Pologne
Langue: Anglais
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
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Ren: 8/10

Bon je vais tout de suite mettre les choses au point: non je ne fais pas du mauvais humour noir (bien que j’adore ça) en choisissant de chroniquer un jeu qui s’appelle After the Virus dans les circonstances difficiles que nous vivons toutes et tous. Il se fait simplement que c’est un des derniers jeux de Essen qui me restait à chroniquer (avec toutes les extensions de Dreamscape, qui arriveront dans la foulée). Et que je me suis fait enguirlander parce que j’étais en retard… donc pas le choix!

Kill Kill Kill

Faut pas faire chier Pépé…

After the Virus donc, le dernier né du cerveau de Jacob Fryxelius. Nous sommes ici en présence d’un deckbuilding zombiesque (AOC) où l’objectif va être de liquider tous les zombies que vous rencontrez (logique, sinon ils vous bouffent) et de sauver un maximum de survivants (enfin ça ça dépendra des missions).

Le jeu se joue en solo ou en coopératif jusque 3 joueurs. Il est composé de 16 missions (=parties) qu’il faudra compléter pour arriver au sauvetage final, grâce au professeur à qui vous aurez laissé assez de temps (en retenant les zombies donc) pour produire en masse l’antidote dans son laboratoire. Chaque joueuse incarnera un personnage qui démarrera la partie avec un série différente de cartes (et donc de matériel).

Mais il va quand même falloir réfléchir un peu…

Chaque mission présente un objectif de réussite différent: dans une vous devrez sauver un maximum de gens. Dans une autre vous devrez préparer le laboratoire en ayant le maximum de matériel prêt. Dans une troisième vous devrez préparer la voiture et toute la famille pour vous enfuir… bref les missions sont variées, ce qui évite trop de répétitivité. Bon évidemment quelle que soit la mission vous devrez vous farcir du zombie hein!

Une mission est jouée en tours. A chaque tour toutes les joueuses tirent 5 cartes. Tous les zombies tirés doivent être tués avant la fin du tour (sinon ils blessent la joueuse qui les a tirés). Et toutes les autres cartes peuvent être jouées de différentes manières:

Ce piège m’a l’air bien efficace…
  • les cartes événements peuvent être jouées directement
  • les cartes équipement peuvent être préparées (« tapées ») pour pouvoir être utilisées après
  • on peut utiliser un équipement préparé
  • n’importe quelle carte peut être utilisée pour « scouter », i.e. rendre visible (et disponible) la première carte du deck
  • on peut prendre une carte scoutée en payant son coût en cartes dans sa main

Les joueuses jouent autant de fois qu’elles veulent (avec la limite des cartes disponibles évidemment) et dans l’ordre qu’elles veulent. Sachant que c’est totalement coopératif, donc on peut utiliser un de ses équipements pour tuer un zombie d’une camarade par exemple.

Enfin la dernière action possible (qu’on fera la plupart du temps « en dernier recours », i.e. qu’on ne fera que si on n’a pas réussi à tuer tous les zombies avant la fin du tour) est de se faire attaquer par un zombie. Ce dernier infligera une blessure, mais la bonne nouvelle est qu’il passera de vie à trépas (enfin momentanément évidemment).

Faut pas croiser Jenny dans une ruelle sombre…

A la fin de chaque tour une nouvelle vague de zombies va potentiellement arriver, selon un schéma graduel classique (il y a potentiellement de plus en plus de zombies, et ils sont de plus en plus forts).

Finir le jeu consiste donc à réussir les 16 missions (dans l’ordre), mais rien ne vous empêche de jouer une mission au hasard. Et le jeu offre également la possibilité de moduler la difficulté en modulant la vague de départ ou le nombre de zombies qui se trouvent dans les decks des joueuses au départ.

Non… mais oui!


Dans la vie il y a ceux qui tuent des zombies et ceux qui courent. Toi tu cours.

J’avoue que quand j’ai reçu l’opportunité de tester le jeu j’étais un peu réticent. Les jeux de zombies et moi, en général ça fait 2. Les coopératifs et moi, en général, ça fait 2, ou au moins 1,5. Et last but not least le design (type améritrash grossier et laid – bon les goûts et les couleurs ça se discute mais je ne trouve pas ça très réussi pour utiliser un euphémisme) ne me parlait pas particulièrement. Bref bof. Mais le jeu m’a agréablement surpris. Les parties (missions) sont rapides. Les règles sont un peu alambiquées à la première lecture mais une fois comprises assez simples. Le jeu est fun. Et surtout il est plus difficile que ce à quoi je m’attendais. Je pensais que ce serait un bête et très classique (pour un coopératif) « j’utilise ma scie circulaire pour tuer un des zombies qui t’attaquent ». Mais il y a des décisions pas si anodines que ça à prendre tout au long de la partie, avec plus d’options possibles que prévu. La variété des missions vous oblige à jouer différemment selon les parties, ce qui est excellent au niveau de la variété. Et certaines missions sont vraiment difficiles à réussir, elles vous donneront un sacré fil à retordre (et donc plein de plaisir ludique!)

Au final un jeu sympa qui ne paye pas de mine mais qui en a plus sous le capot que prévu!

Vindjeu
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