The Rise of Queensdale

Note moyenne
7
(1 note)
Mise en place: 15' - Règles: 35' - Partie: 70'
Année:
Auteur(s): ,
Illustrateur(s): ,
Editeur(s): ,
Mécanisme(s):
Catégorie: Expert
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Nombre de joueurs conseillé: de , joueurs
Langue: Anglais
Niveau d'anglais: Expert
Note moyenne des lecteurs : pas encore de note !
-.--
pub pub pub pub
Soumettre votre avis
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
6
7
8
9
10
Soumettre
     
Annuler

Soumettre votre propre avis


SwatSh: 7/10

Un nouveau jeu Aléa/Ravensburger, c’est toujours un petit événement. Et quand on voit que la paire d’auteurs n’est autre que le couple Brand qui nous a livré le Vin d’jeu d’l’année 2012: Descendance, on ne peut qu’être tenté 🙂

Queensdale est un jeu legacy qui jouit d’un matériel inventif. Le plateau principal consiste en une série d’hexagones rétractables à l’aide d’une petite ventouse (fournie avec le jeu) et pouvant, dès lors, être remplacés par d’autres… Et ça c’est vraiment génial car contrairement à Charterstone où l’on va coller les bâtiments sur le plateau, ici tout peut être changé à tout moment. On va donc pouvoir contruire des bâtiments temporaires qui pourront, par la suite, être remplacés par d’autres encore plus intéressants. Malheureusement, malgré cette idée géniale, l’aspect destructif des legacy est bel et bien présent dans The Rise of Queensdale. Il y a de petits autocollants que vous allez coller sur vos dés pour améliorer leurs faces. Ces autocollants vont rendre votre jeu injouable à la fin de l’épopée. Il ne sera dès lors plus possible d’y rejouer ou de le prêter à une amie. Les seules choses qui pourront être recyclées seront vos meeples et les ressources en bois qui pourront aider vos amies créatrices ayant besoin de matériel pour leurs protos. C’est un peu dommage pour notre époque privilégiant la baisse de la consommation et où on peut remarquer, avec des jeux comme Maracaibo ou Expedition to Newdale qu’un legacy non destructif est toujours possible. De plus, Libellud nous a déjà prouvé, avec Dice Forge, qu’il était possible de customiser ses dés sans les détruire (ok, c’est un matériel de ouf mais c’est possible 😉 ).

Et c’est dommage car le jeu est bon, très bon même. The Rise of Queensdale se joue en 9 époques normalement réparties en 2 parties chacune. Chaque époque est introduite par une histoire et apporte de nouvelles règles et de nouveaux éléments comme des nouveaux bâtiments, des nouvelles actions, nouveaux types de personnes à employer,…

Le cœur du jeu est un jeu de dés où, en début de tour, chaque joueur va jeter ses 5 dés puis, chacun à son tour, va en placer un sur une case action et la réaliser. Les résultats des dés ne sont pas des chiffres mais les symboles des ressources ou le A d’action. Les dés arrivant sur une ressources ne peuvent être placés que sur les espaces permettant de récolter la ressource en question. Il y a une petite course entre les joueurs ici car certains espaces rapportent plus que d’autres. Mais ne vous en faites pas, vous pouvez toujours changer la face d’un dé sur celle de votre choix en payant la ressource indiquée par le dé en question! Jolie mécanique 😉

Les dés présentant une face action se placent sur le plateau d’action où différentes actions sont possibles mais où il n’y a qu’un espace par dé. Là aussi, une petite course entre joueuse a lieu et c’est d’ailleurs là le grand intérêt de The Rise of Queensdale. Les joueuses vont voir le résultat des jets de chacune et vont placer leurs dés en fonction. Si personne n’a obtenu le résultat « pierre » par exemple, je peux attendre pour placer mon dé « pierre » et prendre avant les autres une action ou une autre ressource que je convoite. Evidemment, on n’est jamais à l’abris qu’une adversaire change la face de son dé ou utilise la possibilité de relancer tous ses dés pour une ressource. Il y a donc de la prise de risque et de la tension ce qui donne une interaction très agréable.

Les actions sont quant à elles assez basiques et consistent essentiellement à récolter des ressources ou à construire des bâtiments. Et c’est là le cœur du jeu puisque vous allez vous construire des bâtiments de plus en plus puissants et aurez accès à encore plus de choix de bâtiments à mesure que vous progresserez dans les époques. Vous pourrez également engager des artisants en les tirant au hasard d’un sac. Il vous apporteront essentiellement ressources et réduction de coût pour les actions associées.

The Rise of Queensdale n’est pas plus compliqué que ça et c’est ce qui fait sa grande force. Les joueurs aguerris pourront néanmoins être déçus car cette simplicité apporte un peu de répétitivité. Mais le fun opère lorsqu’on enchaine les parties et qu’on jouit de nos actions des précédentes parties. On acquiert alors progressivement une vision « metagame » 😉 où l’objectif n’est plus spécialement de gagner nos parties mais de bien préparer les suivantes 🙂 Il est néanmoins dommage qu’une fois arrivé au bout, on n’ait plus la possibilité de recommencer l’aventure car l’envie est là, certainement!


Submit your review
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Submit
     
Cancel

Soumettre votre propre avis

Vindjeu
Average rating:  
 0 reviews
Vindjeu
Average rating:  
 0 reviews

Si vous aimez, vous aimerez peut-être...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *