Grandbois
Auteur(s): Frédéric Guérard
Illustrateur(s): Camille Chaussy
Editeur(s): The flying Games
Distributeur(s): Blackrock Editions
Mécanisme(s): Majorité, Pose de tuiles
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Tapimoket : 7/10
Encore beau et simple
Chez The Flying Games, on aime les petits jeux simples, sans pour autant lésiner sur leur design. Il suffit de voir Little Big Fish, Jurassik Snack ou encore Ice Team pour s’en rendre compte. GrandBois ne contient pas de belles figurines cette fois, mais il n’en demeure pas moins un beau jeu avec de belles grandes cartes joliment illustrées par Camille Chaussy, le tout bien rangé dans un thermoformage.
Chez The flying Games, on se veut aussi orienté vers le jeu familial, le jeu qui convient aussi bien aux enfants qu’aux adultes, avec des règles qui tiennent en quelques paragraphes et la bonne dose de profondeur pour plaire à tous. GrandBois reste dans cette lignée propre à cet éditeur, les règles sont simples et le jeu est plaisant.
Se prendre une châtaigne
Dans ce jeu, vous incarnez un peuple animal de la forêt, crapauds, lapins (J’ai toujours rêvé d’être un lapin rose…). Votre but sera de dominer la forêt pour prendre les fameuses châtaignes d’or (c’est à dire accumuler des points de victoire). Il faudra placer des cartes et essayer de créer des territoires pour votre espèce.
A chaque tour, on place donc une cartes pour former ou agrandir un ou plusieurs territoires. Plus il sera grand, mieux ce sera pour le décompte final. Chaque carte comporte 4 secteurs contenant des animaux d’espèces différentes ou identiques… Chaque secteur aura plus ou moins d’animaux (de 1 à 4)
Comme votre peuple a été choisi secrètement au début de la partie, il faudra, si possible, les construire plus ou moins discrètement, histoire que les adversaires ne vous ennuient pas dès le début en vous bloquant ou en supprimant des parties de vos territoires.
Les règles de pose se feront avec des conditions précises : on doit chevaucher une partie de la carte et ce qu’on recouvre doit être moins nombreux en quantité d’animaux. Ainsi, vous pouvez recouvrir une case avec deux crapauds par une case avec trois lapins. Il sera tout à fait possible de recouvrir plusieurs cases à la fois, si les règles sont respectées. Ce sera d’ailleurs le meilleur moyen de mettre des bâtons dans les roues des adversaires. Toutefois, vous serez toujours obligé d’agrandir la forêt.. Bref, on chevauche les cartes.
Des ours seront parfois présents sur les cartes. Ils n’appartiennent à aucun joueur, mais on la faculté d’écraser une position quel que soit le nombre d’animaux. Ce sera d’ailleurs le seul moyen de recouvrir une case de 4 bestiaux chez l’adversaire et lui briser, parfois un territoire.
Enfin, on aura une tour qui, bien positionnée, pourra consolider vos positions. En effet, celle-ci ne pourra plus être recouverte par une carte.
La fin de la partie sera déclenchée lorsque toutes les cartes auront été jouées. On révèle alors son peuple (en général il aura été trouvé durant la partie, il faut espérer que ce ne soit pas trop tôt). On compte alors 1 point par case avec son espèce, 2 points par case de son plus grand territoire, et 2 points par case de son espèce entourant la tour (ou 1 point si c’est une autre). Ces points sont des châtaignes d’or ! Le plus gourmand (ou riche) gagne le jeu.
A jouer en famille
GrandBois n’a pas une stratégie de joueurs experts, mais il est agréable, rapide, et fluide. Le fait d’écarter au moins un peuple au départ et de garder le sien secret, ajoute la petite touche amusante de bluff. Je le trouve très bien pour jouer avec les enfants, sans que les adultes s’y ennuient, s’il participent. On cherchera à poser au meilleur endroit, être discret, et bien utiliser sa tour. Une bonne idée de jeu pour jouer en famille avec un prix raisonnable.
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