Dragon Boats of the Four Seas

Note moyenne
7.33
(3 notes)
Mise en place: 20' - Règles: 15' - Partie: 90' - Meilleur score: 59
Année:
Auteur(s):
Illustrateur(s):
Editeur(s):
Mécanisme(s): ,
Catégorie: Initié
Age minimum: 13
Nombre de joueurs: de 2 à 4 joueurs
Langue: Français
Note moyenne des lecteurs (1 note)
8
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SwatSh7,5/10

Avec Imagineers dont nous venons de parler, Dragon Boats constituait la seconde sortie du tout nouvel éditeur Canadien Maple Games (Maple veut dire érable).  Et contrairement à Imagineers, Dragon Boats ne sort pas de nulle part puisqu’il a été réalisé par un auteur réputé : Michael Schacht, l’auteur de Zooloretto et d’Hansa entre autre.

Et on sent la patte de l’expérience sur Dragon Boats qui propose une expérience complète et cohérente.  Le jeu se joue en 6 tours, chacun divisé en 2 phases : la phase d’enchères et la phase d’action.  La phase d’enchères consiste simplement à placer un de ses 4 pions sur une case d’action.  Si cette case est déjà occupée par un ou plusieurs pions, on le place au-dessus.  On peut également placer son pion sur son plateau personnel afin de gagner des sous.  A noter qu’une variante plus experte permet de changer la fonctionnalité des cases d’action personnelles afin d’obtenir une légère asymétrie par des actions différentes pour chaque joueurs qui s’éloignent du simple gain d’argent.  Une fois tous les pions placés, on passe à la phase d’action.

Action !

On va réaliser chaque case action par ordre et on commence, pour chaque case d’action, avec la joueuse ayant son marqueur au-dessus de la pile.  Elle pourra réaliser l’action que si elle paie le montant en argent égal au nombre de marqueurs sur la pile (1 sous si elle est seule, 2 sous si elle est sur un autre marqueur,…).  Les actions sont très basiques puisque 4 cases d’action sur les 5 permettent simplement de gagner une des ressources disponibles sur la case d’action.  La dernière est la plus amusante puisqu’elle permet d’échanger une ressource contre une au hasard et d’acheter une carte « pouvoir » donnant un bonus unique, permanent ou de PVs en fin de partie.  C’est déjà chouette car il y a pas mal de cartes différentes apportant une belle variabilité à vos parties où vous allez devoir profiter différemment des bénéfices de ces cartes.  Cerise sur le gâteau, le jeu étant en Français/Anglais, il contient un set de cartes en Français et un autre en Anglais.  On est gâté !

Option !

En plus de récolter des ressources ou des cartes bonus, à son tour, on peut réaliser une ou plusieurs actions optionnelles.  Ces actions consistent à partir en escapade à la montage ou en bateau.  Les 2 types d’expédition coûtent des ressources.  Partir à la montagne permet de gagner des tuiles bonus un peu similaires aux cartes sauf qu’on a le choix entre les mêmes 10 tuiles pour toutes vos parties.  De quoi également s’amuser de nombreuses fois à profiter de l’une ou l’autre d’entre elles pour orienter votre stratégie différemment. Prendre le bateau permet de débarquer sur une île afin de récolter une tuile PVs.

Jeune érable

L’éditeur est jeune et ça se voit.  Certaines erreurs de jeunesse ont été commises et même si aucune n’est grave en soi, ça gâche un peu la fête.  Les règles comprennent quelques zones d’ombre et il est difficile d’y trouver une réponse sur le net vu le peu de réponse sur les forums.  Certaines tuiles indiquent que vous gagnez x PVs alors que la règle indique des PVs différents pour la même tuile.  Pour retrouver la signification d’une tuile dans les règles il faut se référer à la lettre indiquée sur la tuile et non à son image qui n’est pas représentée sur les règles, le matériel n’est pas folichon avec du carton très fin, des couleurs de pion assez proches, des illustrations peu élégantes…

Dragon expérimenté

Mais malgré ces petits défauts, l’expérience de Michael Schacht transpire au travers de Dragon Boats qui arrive à nous séduire.  Le jeu est bien équilibré et sa variabilité est assurée.  Le fun est présent grâce à ses cartes et ses tuiles pouvoir intéressantes.  De petites touches originales viennent également pigmenter le tout avec le sacrifice d’un pion action pour plusieurs tours en échange de ressources en début de partie et des chemins rapportant des ressources lors des différentes expéditions arrivant à atténuer la dépense de ressources et rendre le jeu assez dynamique.  L’interaction est forte puisqu’on va se disputer les places à la montagne, dans les bateaux, sur les îles et bien sûr lors de la phase d’enchères.  On aurait aimé plus de variabilité dans les types d’action à réaliser mais c’est clairement dû à la volonté de l’auteur de garder un jeu abordable, simple, qui s’explique en 15 minutes seulement tout en apportant une belle profondeur et une richesse rare pour ce type de jeu.

Nouvelles parties

Après quelques parties de Dragon Boats je diminue un peu ma note à 7,5 car le jeu souffre néanmoins de quelques écueils. Le premier, le plus important à mon sens, sont ses règles comportant de nombreuses zones d’ombre. Et le pire c’est que personne de l’équipe du jeu n’est présent sur les forums pour nous aider à éclaircir tout ça.

De plus, les cartes n’apportent pas tant d’intérêt que ça. Et sans elles, le jeu est assez basique: récolter des ressources pour voyager et gagner des PVs par ses collections.


Philrey: 8,5/10

Revoilà Michael Schacht, un auteur prolifique dont ses plus grand succès sont Zooloretto, le grand frère de Coloretto, Valdora, Industry, Mondo et très récemment, Spirits of the Forest (on y revient bientôt sur ce dernier), et j’en passe bien d’autres encore.

Et ici, avec Dragon Boats of the Four Seas, je suis charmé. Le jeu était brièvement dans ma liste Essen 2019, mais sans plus, principalement pour son auteur dont j’apprécie pas mal de jeux. Mais comme je n’ai pu m’y rendre pour la première fois depuis 10 ans pour de graves problèmes de santé, j’ai pas mal écrémé la liste pour ne pas surcharger mes amis qui eux se sont bien rendu au Spiel 2019.

Tout d’abord, les règles sont facilement assimilables et on n’y retourne pas toute les 5 minutes. Une qualité indéniable. Maintenant, SwatSh pourra vous dire si elle sont bien rédigées puisque c’est lui qui a préparé le jeu pour notre partie.

Ensuite, le jeu est de durée raisonnable. En effet, on joue 6 manches et c’est fini. Chaque manche se divise en 2 phases principales: (1) une sorte d’enchère qui consiste à placer 4 pions pour récolter des ressources. Comme il n’y a que 5 emplacements, c’est assez rapide. L’astuce intéressante: le joueur doit payer autant de pièces que le niveau où se trouve son pion. Par contre, c’est bien le pion du dessus de la pile qui choisit la denrée en premier. On a bien moyen d’enquiquiner ses adversaires de la sorte. La tension dans cette phase vient du peu d’argent disponible. Et pour une fois, les joueurs ne pourront thésauriser car limités à 6 pièces maximum.

Lors de la deuxième phase, quand on récupère ses jetons un à un, on pourra envoyer nos meeples soit sur la montagne, soit sur un bateau. Mais pour cela, il faudra dépenser certaines ressources.

Un autre élément de tension est la place sur les bateaux. Les 3 places ont chacun un avantage: le meeple à l’arrière choisira la destination du bateau (c’est lui qui a le gouvernail), celui à l’avant sera le premier à descendre et choisir un emplacement et celui du milieu paie une ressource de moins. Et croyez-moi, on peut facilement pourrir les plans de ses adversaires. Succulent!

Bon, le seul bémol, c’est un peu l’édition. Pour une version « de luxe », je ne l’ai pas trouvé si « luxe » que cela. De plus quelques points de règles laissent place à interprétation, ce qui n’est jamais bon pour les joueurs.
Néanmoins, un jeu accessible que j’aimerais ajouter dans ma ludothèque (si je parviens à le trouver)


Ren: 6/10

Petite déception aujourd’hui en ce qui me concerne avec Dragon Boats. Il m’avait été « vendu » par des camarades comme un bon poids moyen. Pour ma part j’enlèverai le bon pour laisser « poids moyen ».

Du côté lumineux de la force, on notera la très bonne idée du remplissage des bateaux: la joueuse devant descend la première, celle de derrière choisit la direction du bateau (chaque bateau peut aller dans 2 directions différentes) et celle du milieu obtient un bonus quand elle monte dans le bateau. Et les plateaux personnels sont sympas.

Du côté obscur de la force il y a malheureusement plusieurs choses à dire: les règles ne sont pas claires sur plusieurs points. Le plateau est… moche. Les icones ne sont pas hyper claires et les couleurs se confondent. La collection des animaux est tout à fait basique (et sans surprise: il y a exactement le nombre d’animaux nécessaires pour réaliser les différentes collections. Donc une fois que quelqu’un s’est lancé dans un animal on va rarement lui disputer). Les cartes sont peu importantes/impactantes. Le jeu est très répétitif (j’ai vraiment eu cette impression de toujours faire la même chose).

Bref ne comptez pas sur moi pour remonter dans la bateau.



Beaumes de Venise, une valeur sûre qui se marie bien avec les mers orientales
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Vindjeu
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 by grotesk

C'est un intéressant mélange de collecte et d'enchères pour priorités, il ne ressemble à aucun autre jeu que j'ai jamais vu, à l'exception peut-être de Golden City et surtout Francis Drake (il parait que Felinia en est proche aussi).
La production du jeu est bourrée d'aspects négatifs, elle ressemble beaucoup à un prototype, à l'exception de ces bateaux en 3D inutilement flamboyants. De plus, la notice manque de détails: nous sommes obligés de supposer de nombreuses choses et d'installer le jeu pour y parvenir. Dernier aspect négatif : il manque une aide de jeu pour les tuiles sagesse, dont les pou, sinon cela reste totalement abscons. Il manque une aide de jeu car les tuiles Sagesse sont totalement impossibles à deviner - la FAQ des règles ne montre même pas l'iconographie des tuiles, il faut vérifier la lettre inscrite sur chaque tuile, c'est très désagréable.
Au final, aucun de ces défauts ne concerne le jeu lui-même. Après quelques parties, il faut lui reconnaître de nombreuses qualités. On place donc nos jetons dans des enchères prioritaires pour obtenir des ressources, puis en utilisant ces ressources on utilise des meeples pour explorer des îles et collecter des fermes, ou bien parcourir des chemins de montagne (sans prendre de bateau) pour obtenir des pouvoirs spéciaux... Si je précise que le dernier lieu d'enchères permet d'acquérir les mêmes pouvoirs spéciaux sous forme de cartes et de changer des ressources, j'ai vraiment tout résumé: c'est quand même assez simple, bien que ça parte dans plusieurs directions en même temps. C'est classique mais présenté dans d'une manière assez originale, et surtout sans jamais se sentir dépassé par toutes les options. Une asymétrie de départ (pouvoir perso) n'est pas vraiment probante mais offre toujours la fameuse "action poubelle" de type Agricola, ce qui évite de s'énerver lorsque rien ne s'est passé comme prévu à ce tour. Bien sûr, c'est un peu chaotique mais pas très tendu ou punitif: vous êtes généralement peu dérangé par les changements sur le plateau avant votre tour, même s'il faut parfois changer de tactique car ce jeu est inhabituellement intéractif pour un euro à l'ancienne.

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C'est un intéressant mélange de collecte et d'enchères pour priorités, il ne ressemble à aucun autre jeu que j'ai jamais vu, à l'exception peut-être de Golden City et surtout Francis Drake (il parait que Felinia en est proche aussi).
La production du jeu est bourrée d'aspects négatifs, elle ressemble beaucoup à un prototype, à l'exception de ces bateaux en 3D inutilement flamboyants. De plus, la notice manque de détails: nous sommes obligés de supposer de nombreuses choses et d'installer le jeu pour y parvenir. Dernier aspect négatif : il manque une aide de jeu pour les tuiles sagesse, dont les pou, sinon cela reste totalement abscons. Il manque une aide de jeu car les tuiles Sagesse sont totalement impossibles à deviner - la FAQ des règles ne montre même pas l'iconographie des tuiles, il faut vérifier la lettre inscrite sur chaque tuile, c'est très désagréable.
Au final, aucun de ces défauts ne concerne le jeu lui-même. Après quelques parties, il faut lui reconnaître de nombreuses qualités. On place donc nos jetons dans des enchères prioritaires pour obtenir des ressources, puis en utilisant ces ressources on utilise des meeples pour explorer des îles et collecter des fermes, ou bien parcourir des chemins de montagne (sans prendre de bateau) pour obtenir des pouvoirs spéciaux... Si je précise que le dernier lieu d'enchères permet d'acquérir les mêmes pouvoirs spéciaux sous forme de cartes et de changer des ressources, j'ai vraiment tout résumé: c'est quand même assez simple, bien que ça parte dans plusieurs directions en même temps. C'est classique mais présenté dans d'une manière assez originale, et surtout sans jamais se sentir dépassé par toutes les options. Une asymétrie de départ (pouvoir perso) n'est pas vraiment probante mais offre toujours la fameuse "action poubelle" de type Agricola, ce qui évite de s'énerver lorsque rien ne s'est passé comme prévu à ce tour. Bien sûr, c'est un peu chaotique mais pas très tendu ou punitif: vous êtes généralement peu dérangé par les changements sur le plateau avant votre tour, même s'il faut parfois changer de tactique car ce jeu est inhabituellement intéractif pour un euro à l'ancienne.

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