• Non classé
  • 4

La Quête du Bonheur

PhilRey:  8,5/10

Super Meeple a eu le nez fin en localisant The Pursuit of Happiness d’Artipia Games, comme souvent j’ai envie de dire!

On retrouve les mêmes composantes: cartes, ressources, pions. Et le même thème: la vie! N’ayant pas joué à la VO d’Artipia Games, je découvre le jeu dans sa VF. Et j’avoue que je suis charmé.

Le thème est unique et super bien rendu.

1) la piste compte tours, qui débute avec un tour en adolescence suivi de 5 tours en tant qu’adulte pour terminer avec 3 tours de « Troisième Age ». Certaines actions ne seront pas disponibles à l’adolescence (Travailler, Heures sup. et Avoir une relation (sérieuse), tandis que les Heures Sup. ne seront plus disponibles pour les plus vieux du 3ème âge. Seul l’adulte aura accès à toutes les actions. A noter en plus que la mort nous attend tous souvent au 2ème tours du « Troisième Âge », provoquant la fin de la partie.

2) L’échelle de Stress est un élément clé que les joueurs devront gérer. Il est facile de grimper sur cette échelle mais nettement plus difficile d’y descendre. Trop de stress nous fera perdre du temps, à savoir un pion Action. Peu de stress nous permet au contraire d’en gagner un.

3) L’échelle Bonheur à Court Terme (BCT) fluctue en fonction de petites choses telles qu’acheter une télévision ou étendre sa collection de jeux de société ou encore aller au théâtre. Dans le jeu, cette échelle permet de déterminer l’ordre du tour et donne un bonus ou malus en ressource à payer lors de l’avancement de projets.

4) Les cartes offrent des projets, des objets et activités, des métiers pour bosser un peu et des partenaires pour développer une relation amoureuse. Trop de projets, métiers et relations en parallèle feront augmenter le stress. Ca tient la route, non?

Tout est lié au thème, ce qui rend La Quête du Bonheur si immersif et attirant. Après la première partie, je n’avais qu’une seule envie: rejouer avec d’autres joueurs pour leur montrer ce qu’est un jeu au thème si fortement respecté.

Carte Relation

Et la mécanique alors. Et bien là, c’est nettement plus classique: du placement d’ouvriers. Et ce n’est pas spécifiquement un défaut: la mécanique se prête bien au jeu. Les actions du plateau sont classiques aussi: récolte de ressources et achat de cartes, principalement. Par contre, les cartes peuvent aussi être « activées » par un ouvrier. Dans ce cas, ce sera pour passer à un niveau supérieur (de la carte). C’est particulièrement le cas avec les cartes Projet Standard, où il faudra faire avancer le projet jusqu’à sa réalisation. Dans le thème encore un fois, on retrouve des projets temporaires comme, par exemple, participer à un concours de chant ou à un jeu télévisé. De même qu’on retrouve des projets collectifs comme éditer un magazine dans lequel les joueurs pourront participer en y prenant le rôle d’éditeur, de rédacteur, de journaliste ou de photographe, par exemple.

Alors oui, la mécanique est classique mais La Quête du Bonheur est vraiment immersif. Rien que ça, c’est du bonheur 😉


You may also like...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *