Valparaíso
Auteur(s): Louis Malz, Stefan Malz
Illustrateur(s): Michael Menzel
Editeur(s): DLP Games, Stronghold games
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PhilRey: 7/10
Les frères Malz nous sortent un nouveau jeu, familial cette fois. Ils ont déjà régalé les joueurs avec Maîtres Couturiers (Rokoko) ou encore Edo. Voici un jeu poids moyen dont la mécanique principale est la programmation, comme dans Himalaya et Lords of Xidit, mais en plus léger.
Les cartes
Les joueurs démarrent la partie avec 8 cartes Action, tous ayant les mêmes 8 cartes. Lors de la phase de planification, 4 ou 5 cartes sont placées face cachée, sous son plateau individuel. Et quand tous le monde est prêt, on révèle et débute alors la phase de résolution.
Dans l’ordre du tour, chaque joueur effectue sa première action (première carte Action). Ensuite, la même chose pour les cartes Action suivantes.
Les actions
Le plateau central représente la petite ville de Valparaiso d’où part plusieurs chemins vers des marchés plus éloignés. Le port permet lui, grâce à son bateau, d’atteindre d’autres villes avec lesquelles commercer.
Les différentes actions vont permettre de se déplacer par les chemins pour atteindre les marchés, déplacer son navire pour le commerce maritime, construire des maisons à différents endroits, et notamment à Valparaiso, qui assurera un petit revenu et/ou avantage, transférer ses ressources de l’entrepôt au bateau et enfin commercer aux différents marchés.
Les échanges aux marchés permettent de récolter des ressources, de l’argent ou encore des PVs. Le commerce maritime permet lui de gagner d’autres cartes Action généralement plus puissantes que les 8 de départ et offrant 2 ou 3 PVs en fin de partie (généralement).
La mécanique pour varier les échanges des marchés est indispensable pour donner un peu plus de profondeur au jeu. En effet, 5 tuiles Echange sont dispo sur chaque marché. Dès que qu’une action a lieu, la tuile Echange est retirée pour être placée dans une zone séparée, les 4 autres tuiles sont décalées vers le bas (modifiant ainsi la première tuile) et (suivant le même principe) la première tuile de la zone séparée complète le marché, de sorte que le marché ait à nouveau 5 tuiles. Cette mécanique exige évidemment de bien planifier, donner une vue sur les échanges possibles à venir et nécessite une attention particulière aux actions des adversaires. En effet, l’ordre du tour devient important ici!
On ne gagne pas énormément de PVs. D’ailleurs, la partie s’arrête dès qu’un joueur atteint 18 PVs. Au score accumulé en cours de partie, on ajoute quelques points pour les ressources restantes et l’argent et on ajoute les PV des cartes Action récoltées.
Valparaíso limite un peu les choix. En effet, le joueur va s’orienter vers les marchés pour récolter les ressources nécessaires à embarquer. Son choix sera guidé par les tuiles disponibles dans ces marchés et on fonction des ressources, orientera son choix de carte. Néanmoins, on se prend au jeu!
Si vous n’avez pas de jeu de programmation, Valparaiso comblera cette lacune. Il reste un jeu familial aux règles faciles à appréhender.