Tybor der Baumeister
Auteur(s): Alexander Pfister, Dennis Rappel
Illustrateur(s): Klemens Franz
Editeur(s): Lookout Games
Soumettre votre avis | |
Philrey: 7,5/10
Tybor der Baumeister est un jeu de carte dont le graphisme fait beaucoup penser à Agricola. La mécanique par contre est tout autre.
On a affaire ici à un jeu de draft de cartes, à la 7 Wonders. Parmi les cartes, on en choisit une que l’on place face cachée devant soi et on passe les autres cartes à son voisin.
Ensuite, dans l’ordre du tour, chacun exécute une action avec sa carte:
– placer sa carte comme citoyen: cela permet de réduire le coût d’achat des cartes Bâtiment;
– placer sa carte comme Builder: dans ce cas, la carte servira à construire des bâtiments;
– Défausser la carte et construire un bâtiment.
Le but est bien évidemment de marquer un maximum de points en fin de partie. Partie qui se déroule en 4 manches.
Les points se feront principalement via les bâtiments mais également via les citoyens. Un objectif caché n’est pas à oublier non-plus.
Ceux qui recherchent un (petit) jeu de carte basé sur la mécanique de draft seront ravis.
SwatSh: 6/10
Outre le joli barbu sur la boite 😉 , la première chose qui frappe quand on la regarde, c’est le nom d’un de ses auteurs: Alexander Pfister! C’est un auteur que nous apprécions énormément chez Vin d’jeu grâce principalement à ses 2 tueries: Mombasa (Vin d’jeu d’l’année 2016) et Great Western Trail (Vin d’jeu d’l’année Expert 2017).
Alexander retourne à ses premiers amours en publiant un jeu de cartes au format de l’excellent Port Royal. Un peu comme dans le non moins très chouette La Gloire de Rome, vous allez pouvoir placer vos cartes au-dessus, à droite ou à gauche de votre carte centrale donnant, à chaque cartes, des effets différents.
Le cœur de Tybor est un simple jeu de draft. Chaque joueur va prendre une carte de sa main, la jouer et passer le reste de son paquet à son voisin. Le jeu est assez simple car il n’y a que 2 endroits où placer vos cartes: à droite pour bénéficier de ses sous pour acheter des bâtiments qu’on placera à gauche ou en haut pour bénéficier de ses PVs si on atteint la condition de la carte ainsi que d’une réduction pour vos futurs achats.
Derrière ce jeu de draft et de collection se cache une idée originale: les tours sont régis par des cartes qui apportent de menus changements aux règles: nombre de cartes à distribuer, effets de fin de tour,… C’est la petite idée sympathique du jeu qui permet de varier vos parties.
Le reste de Tybor est du connu. Il faut créer des collections pour optimiser ses PVs et chaque joueur va se concentrer sur les collections qu’il convoite. La stratégie de chacun va s’orienter progressivement dans un sens différent. Sans casser la baraque, le jeu est plaisant, équilibré et offre un petit côté addictif tant on a envie d’essayer d’autres stratégies. On a néanmoins assez vite fait le tour et on lui préfère d’autres petits jeux qui donnent plus d’étincelles.
Pascal: 8/10
Les similitudes avec 7 Wonders sont frappantes : le draft, plusieurs manches (ou âges), des combinaisons de cartes, plusieurs utilisations possibles d’une carte. Tybor est plus simple (pas d’argent à gérer par exemple) et minimaliste parce qu’il tient dans une toute petite boîte. L’interaction est différente également : cela se joue plus dans les choix des cartes bâtiments disponibles que dans l’aspect militaire ou commercial vu dans 7W.
Il n’aura pas le même succès, probablement parce qu’il n’innove en rien. Tout est connu et déjà vu ailleurs. Mais cela n’enlève pas le mérite qu’il a de proposer un jeu accessible, bien pensé, dans un petit format et des durées de parties très courtes.
Rien de révolutionnaire, mais un bon petit jeu au format idéal pour partir en vacances !
Submit your review | |