Arkwright (2d edition)
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SwatSh: 9 /10
Le fantastique Arkwright (un de nos coups de coeur 2015) vient d’être réédité par Capstone games. Le plus grand mérite de cette réédition est de rendre le jeu à nouveau disponible. Mis à part ça, certaines erreurs dans les règles et sur le plateau personnel ont été corrigées et des ressources, en bois figuré, ont été ajoutées.
La première chose qui frappe dans Arkwright est ses 3 livrets de règles de 30 pages chacun. Oufti ! Il va falloir du courage pour se les taper ces règles! Et pour les expliquer, c’est pas drôle non plus : plus de 2 heures pour expliquer les règles complètes!!! (50 minutes pour la version courte). Je pense qu’à part pour La Guerre de l’anneau et Twilight Imperium, on n’a jamais pris autant de temps pour expliquer des règles chez Vin d’jeu!
Tout comme dans sa première édition, Arkwright peut être joué de deux façons. La première nommée « Spinning Jenny » est la version allégée de la seconde, appelée « Waterframe ». Spinning Jenny correspond à Waterframe sans le possibilité de commercer avec les bateaux et sans les technologies ce qui donne un jeu plus rapide pouvant être joué en 2 heures à la place des 4-5 heures selon votre rapidité. Mais malgré cet atout de pouvoir y jouer plus rapidement, je vous déconseille largement cette version allégée tant elle propose une version plate d’Arkwright. Arkwright se déguste en version longue et la version courte ne vaut pas un mauvais jeu de Friedemann Friese tant il elle est essentiellement mathématique 😉
Le jeu dans sa version Waterframe est excellent, tant il est malin, original et stratégique.
Original par son thème
Arkwright est d’abord original par son thème. Pas question ici de récolter des matériaux, pour les transformer et puis pour produire des PVs. Non, dans Arkwright, on va construire des usines et les améliorer pour construire des objets que l’on va vendre au prix qu’on va nous même déterminer. Au plus cher on vend, au moins on est sûr de pouvoir vendre toute sa production car la demande est limitée et est liée au nombre de travailleurs par rapport au nombre chômeurs. Et ces travailleurs, on va les embaucher dans nos usines pour ensuite leur payer un salaire assez élevé. Pour gagner plus d’argent, il vous faudra remplacer certains travailleurs par des machines, mais pas tous car il faut encore des travailleurs pour maintenir ces machines. Le surplus de notre production va lui être stocké. Attention, stocker des matériaux coûte cher aussi et vous allez devoir faire des choix entre stocker le surplus de production, le jeter ou éviter d’avoir du surplus en vendant plus bon marché et en orientant les acheteurs vers vos produits plutôt que ceux de la concurrence (= les autres joueurs) en augmentant la qualité de vos produits ou en faisant de la publicité tout en maintenant vos prix suffisamment bas pour les garder attractifs. Si vous optez pour stocker votre surplus, en investissant dans des bateaux, vous allez pouvoir le vendre à l’étranger ce qui peut rapporter gros.
Stratégique
Arkwright ne propose pas 36 stratégies gagnantes différentes mais tout de même quelques-unes. En effet, certains joueurs vont plus s’orienter vers l’exportation alors que d’autres plus vers la qualité et la publicité de leurs produits. Certains vont concentrer leurs efforts sur 2 produits alors que d’autres vont toucher un peu à tout en produisant 3 voire 4 produits. Et par produits, vous pouvez avoir une stratégie différente. Vous pouvez privilégier la qualité et les prix hauts pour un produit alors que pour un autre vous vous orienterez plus vers l’exportation. De plus, vous allez également pouvoir choisir une stratégie dépensière en investissant beaucoup dès le début de la partie ou une stratégie plus modérée en investissant moins mais en gardant plus d’actions pour profiter de la hausse de leur valeur (voir plus bas). C’est magnifique et ingénieux même si je ne vois que 2 stratégies gagnantes : il faut construire 3 usines (ni plus ni moins) et s’orienter soit vers l’exportation, soit vers la qualité. Ces 2 stratégies se tiennent et sont concurrentielles. Vu le très faible hasard dans le jeu et le nombre de stratégies gagnantes limité, j’ai juste un peu peur de la variété des parties et donc de la longévité du jeu bien que sa profondeur laisse présager un plaisir renouvelé à chaque partie.
Original par ses mécanismes
Et là, c’est la claque mes amis ! Vous disposez de 6 jetons action qui vont vous indiquer les 12 actions que vous pourrez réaliser (chaque jeton comporte une action principale et une action secondaire). A votre tour, vous allez placer votre jeton sur une grille vous indiquant le coût de votre action (entre 2 et 10$). Mais certaines actions sont d’autant plus puissantes que le coût pour l’exécuter sera élevé. Dès qu’un emplacement « coût » est pris, il ne peut plus être utilisé pour y placer un autre jeton action. Vous allez donc bien devoir gérer vos actions et le prix que vous déterminerez pour les exécuter.
Vous pouvez également exécuter plusieurs fois la même action en payant plusieurs fois son coût mais avec un surcoût de 2£.
Ces actions permettent de construire de nouvelles usines qui permettent de produire des objets, d’améliorer des usines permettant de produire plus d’objets, d’engager du personnel nécessaire à la production mais également au stockage, d’améliorer la qualité de la production ou d’investir dans le marketing permettant d’augmenter le prix de vos produits, d’investir dans les machines pour réduire le coût de vos salaires, et finalement d’acheter des actions de votre entreprise.
Malin
Cette dernière action est cruciale car c’est elle qui vous mènera à la victoire. En effet, à la fin du jeu, on va multiplier votre nombre d’actions par leur valeur pour déterminer le vainqueur. Vous avez donc intérêt à acheter vos actions au début du jeu car la valeur de vos actions va quasi tripler tout au long de la partie. Mais acheter vos actions en début de partie limitera l’argent disponible pour vos usines et vos actions. Une excellente maîtrise de l’argent est cruciale dans Arkwright. Ne pas dépenser de trop mais suffisamment, garder suffisamment d’argent pour vos actions futures mais pas trop pour profiter de la faible valeur de vos actions dans les premiers tours de la partie est la clé du succès. Gérer vos dépenses est une chose, mais il vous faudra également gérer vos recettes pour en avoir un maximum : produire un maximum de produits à moindre coût et les vendre au plus haut prix possible, ne pas gaspiller les invendus et les transporter à l’étranger pour les vendre au prix fort, il va vous falloir bien gérer tout ça.
De plus, chaque jeton action permet d’exécuter une action secondaire qui est soit de changer le prix de vos produits, soit de gagner une tuile bonus vous donnant certains pouvoir pouvant vous aider dans votre stratégie ou orienter légèrement votre jeu pour en profiter un maximum. Certains de ces tuiles bonus sont en fait des actions nouvelles ou améliorées un peu comme dans Concordia et augmente par là même le nombre de jetons action à votre disposition.
Arkwright présente 3 défauts : Le nombre de stratégies différentes est limité ce qui réduit la durée de vie du jeu. Ses règles sont très complexes, ce qui oblige un joueur de bien les apprendre et ça prend du temps et ce qui rend l’explication des règles très long. Enfin, le jeu en lui-même est très long (5 heures) et un peu trop long pour pouvoir tenir sur une soirée ce qui va indéniablement limiter le nombre de fois où on pourra le ressortir pour y jouer. D’un autre côté, Arkwright est magnifique par ses différentes originalités, sa profondeur, ses choix difficiles, et la gestion sublime de son argent tant au niveau des dépenses que des recettes.
Ren: 6/10
Hypothèse
Boum. Ca c’est le bruit des illusions qui tombent du plafond sur le plancher. Ben oui quand on s’attend à jouer à une bombe, super bien côté, qui a été très appréciée par vos camarades, et qu’on joue à un bête jeu mathématique qui aurait pu être pondu par Friedman Friese (celle-là c’est moi qui l’ai sortie à la fin de la partie, je revendique haut et fort le copyright!), ben on tombe de haut et ça fait boum. A noter évidemment que je parle ici de la version simple du jeu, la seule à laquelle j’ai joué. Je suis prêt à revoir mon jugement après avoir joué à la version complète, mais en attendant mon opinion est faite sur la version simple, et elle n’est pas terrible!
Thèse
Dans Arkwright on va construire et exploiter des usines dans l’Angleterre du 19 siècle. Il va falloir construire les usines, recruter du personnel (et le payer), construire des machines pour vous passer de personnel (et ainsi créer du chômage, espèce de sale capitaliste exploiteur), améliorer les machines, faire de la pub pour augmenter l’attractivité de vos produits, vendre ses produits (en décidant du prix de vente, ce qui aura évidemment une influence directe sur le fait que vous en vendrez beaucoup, peu… ou pas du tout). Le tout bien sûr avec la concurrence de vos petites camarades qui s’empresseront d’essayer de vendre à votre place si elles en ont l’occasion. Vous devrez faire tout ça à l’aide de tuiles actions (tout le monde reçoit les 6 mêmes au départ), ayant chacune une action principale et une secondaire, que vous devrez placer sur le plateau action en payant éventuellement le coût administratif associé. Sachant que plus c’est cher plus l’action sera potentiellement efficace. Au cours de la partie vous pourrez acquérir d’autres tuiles actions, ce qui vous permettra d’élargir votre palette de choix (et de réaliser des actions encore plus puissantes).
Démonstration
Tout ça est bien joli sur papier. Mais tout ça donne un jeu terriblement… pas passionnant. Le plateau donnait déjà le ton : on est dans du mathématique pur jus (ce qui n’est pas un souci du tout, j’adore les chiffres). Mais le déroulement du jeu amplifie ce sentiment, et rend le jeu super répétitif: « ok je fais de la pub donc j’augmente l’attractivité de mon produit de 1, du coup il vaut 5 je suis le plus attractif et j’en vends 4 pour 20 » ou bien « ha je paye 10 comme ça je peux faire l’action puissance 3 ce qui me permet de recruter x ou d’améliorer mes machines de y ». Et je vous passe les manipulations de billets dignes d’un bon vieux monopoly. on passe son temps à chipoter, à faire +1, x3, à remonter son cube de 2, à la descendre de 1… Je suis un peu rude mais cette version simple m’a donné un sentiment de lassitude profond à la fin de la partie, une « bofitude » tout à fait peu excitante. Comme dit plus haut ça m’a fait penser aux meilleurs (lire « à ceux encore plus mauvais que les autres ») FF, et je peux vous dire que chez moi ce n’est pas bon signe. Je lui laisse le bénéfice du doute puisqu’il y a une version complète qui doit apparemment tout changer vu le ressenti de mes acolytes, mais cette dernière aura intérêt à être convaincante si elle veut sauver Arkwright de mon oubli!
Philrey212: 9/10
Pour avoir préparé Arkwright, je peux vous assurer que c’est du costaud. Je ne vais pas dire que les règles sont mal écrites mais elles sont nombreuses et il faudra passer au travers bien des fois pour en venir à bout et en comprendre toutes les astuces. Et j’ai bien pris mon temps pour cela car je voulais être vraiment bien prêt. Mission accomplie. L’explication s’est déroulée de manière limpide. A la fin, on m’annonce le temps: 2 heures d’explication. Je n’en revenais pas, pas vu le temps passé.
Dans Arkwright, on représente un chef d’entreprise de la fin du 18è siècle et début du 19è. Le but étant d’augmenter son portefeuille d’actions afin qu’il soit plus important que celui de ses adversaires. Pour ce faire, on pourra construire jusqu’à 4 types d’usine afin d’y produire 4 types de bien. Il serait trop long que de tout expliquer mais sachez que vous pourrez définir vous-même votre politique de prix de chacun de vos biens. Vous pourrez choisir aussi le niveau de qualité de chacun de vos bien, ainsi que votre politique marketing. Tous ces éléments rendront vos biens plus ou moins attrayants sur le marché. Au plus votre produit sera attrayant, au plus vous aurez facile à le vendre. C’est vous qui choisissez votre stratégie à tous les niveaux.
Vous devrez aussi tenir compte du marché de l’emploi. C’est là que vous recruterez votre personnel pour faire fonctionner vos usines, votre entrepôt, voir même votre flotte marchande. Evidemment, le personnel ne travaille pas gratuitement et vous devrez payer les salaires. Au plus ces salaires augmenteront, au plus l’offre sur le marché de l’emploi diminuera. Pour palier à cela, vous pourrez toujours remplacer une partie de votre personnel par des machines, vous créerez malheureusement du chômage.
Vos usines produiront à capacité maximale à chaque tour. Le surplus de production pourra aller dans votre entrepôt si vous avez le personnel pour le gérer, ou pourra servir pour remplir vos contrats commerciaux avec l’Inde, si votre flotte marchande le permet.
Les actions sont basées sur des tuiles. Chaque joueur a les mêmes en début de partie et aura la possibilité d’en acquérir des plus fortes ou d’autres en cours de partie. Pour réaliser une action, vous devrez payer un coût administratif. Comme les places sont limitées, vous devrez bien étudier le bon coût à payer. Surtout que certaines actions permettent plus si vous payez plus. Sur vos tuiles actions, il a aussi une action secondaire. Clle-ci sera de soit changer votre politique de prix, soit prendre une tuile avancée ou de développement pour usage future.
En ce qui concerne les stratégies, elle sont multiples. Les règles en définissent plusieurs: le spécialiste se concentrera sur deux usines offrant deux biens de qualité supérieure aux autres joueurs; le navigateur se concentrera d’abord sur l’argent via des contrats avec la Compagnie des Indes pour racheter ses actions à prix modique pour ensuite se concentrer sur faire augmenter la valeur de ses actions; le généraliste gérera les 4 usines de front, visant à augmenter la valeur de ses actions au maximum; et le flexible qui jouera aussi bien sur le marché anglais qu’avec la Compagnie des Indes.
Chacune de ses stratégies exige de la planification. Et c’est sans doute le plus gros défaut du jeu. A force de planifier et de calculer, le temps passe et les tours s’allongent. Enfin, ceci dit, on aurait sans doute pu faire un peu mieux mais c’était notre première partie. Et vu la complexité et la longueur de la partie, la deuxième partie ne sera sans doute pas pour tout de suite. Message à mes amis: je suis partant quand vous voulez 😉
Pascal: 9/10
Alors voilà un thème que j’apprécie particulièrement : développer une ou plusieurs industries en engageant du personnel, en fixant le prix de vos marchandises, en exportant vers les Indes, en contrôlant la qualité, en industrialisant avec des machines et en investissant dans du marketing.
Pour le thème, c’est clairement du 10/10. Même si ce n’est pas archi-original, ca a le mérite de mettre en situation quasi réelle, avec des paramètres qui nous parlent et qu’on peut comprendre facilement. Et tout s’imbrique logiquement : la qualité va permettre de vendre plus cher sur le long terme, le marketing permet aussi d’augmenter le prix, mais sur le moyen terme. En augmentant les prix, votre part de marché risque de diminuer. Quand vous engagez, vous produisez plus, mais cela vous coûte plus aussi. Les machines réduisent les coûts et augmentent la production (donc la rentabilité) sur le long terme. Importer demande un investissement important mais rapporte plus que les ventes « locales ». Des événements vont apporter des éléments non prévus, et qui orienteront un peu (ou pas) vos décisions futures. Et à chaque tour de jeu, le nombre de travailleurs disponibles sur marché du travail augmente légèrement, mais un importateur devient de plus en plus actif… Et puis vous avez des coûts d’administration qui permettent de prendre des décisions (=actions). Mais attention, tous vos produits ne rapportent pas en même temps, ni dans les mêmes proportions. Vos investissements donc être faits dans les bons produits au bon moment. La concurrence est rude, et votre part de marché dépendra de vos décisions, mais aussi directement des décisions de vos concurrents ! Sans oublier que si vous ne maintenez pas suffisamment vos usines, elles peuvent devenir obsolètes…. Vos décisions permettront de faire monter le cours de vos actions, et si possible aussi de racheter les parts de votre société.
Tout se tient donc bien. Et si vous avez un jour rêvé d’être à la tête d’une multinationale, si vous vous sentez l’âme d’un gestionnaire, le thème va vous plaire autant qu’à moi ! Rien que pour ca, le jeu vaut la peine !
La mécanique est elle aussi très bien ficelée. Elle se base sur des jetons d’actions, que vous devez placer sur le plateau pour profiter d’une action principale et une action secondaire. Vous devez payer des frais d’administration pour pouvoir placer le jeton. Et ces frais d’administration indiqueront la « puissance » de l’action que vous pourrez effectuer. Les choix sont très difficiles et différentes stratégies sont possibles. Elles sont d’ailleurs expliquées à la fin des règles. Comme dans la vraie vie (enfin j’imagine….), vous pouvez essayer d’être actif dans plusieurs domaines, mais sans y être experts. Ou plutôt viser l’expertise et une part de marché maximale dans 2 ou 3 domaines. Vous pouvez cibler exclusivement le marché local ou plutôt miser sur l’exportation.
Le tableau est malheureusement un peu terni par la durée excessive de la partie. La première partie à 4 joueurs (incluant les règles) a demandé 7 heures. Ce jeu est donc strictement réservé aux motivés qui ont le temps ! Le jeu idéal pourrait être un Arkwright Light, qui réduirait un peu la complexité et la durée, mais qui donnerait la même immersion et le même réalisme (la même logique) dans les effets des actions.
Thierry: 8,8/10
Avant toute chose, ayez bien à l’esprit qu’il vous faut prévoir au moins 7 heures de libre pour gérer votre première partie, les règles (version évoluée) vous prenant déjà près de 2 heures d’explication (c’est pas une blague) et le jeu près de 5 heures (certainement à 4 joueurs). Vaut mieux le savoir car pour ma part, cela ne me dérange en principe pas trop mais là, j’avais pas anticipé et ai eu finalement difficile à apprécier le jeu tant il a fini tard dans la nuit (voire tôt le matin… 😉 .
A part cela, rien à dire quant aux mécaniques de jeu, c’est du super et les amateurs de jeux complexes et calculatoires raffoleront celui-ci. Votre objectif est de posséder en fin de partie un portefeuille d’actions (les vôtres) à la valeur la plus haute possible. Le choix à cette fin est donc simple : soit vous rachetez un maximum de vos actions à un prix modeste (en jouant sur le nombre d’actions à racheter, il vous faudra donc ici gagner un maximum d’argent au cours de la partie), soit vous essayez d’augmenter au maximum le prix de vos actions (en jouant ici sur les cours des matières, la qualité de vos usines et votre positionnement sur les marchés), voire évidemment un peu de ces deux stratégies.
Dans ces stratégies, ne négligez surtout pas les tuiles « bonus » qui vous procureront des avantages décisifs. A ce propos, je ferais une petite critique au niveau du matériel car ces tuiles sont très petites et très peu intuitives – donc très difficiles à lire et à jouer (surtout quand vous êtes de l’autre côté de la table;). Dommage car les jeux complexes devraient toujours être attentifs à présenter un matériel top d’un point de vue « ergonomique » afin de faciliter le déroulement des parties.
En conclusion, on ne peut donc que vanter les mérites d’un tel jeu extrêmement bien conçu – à recommander bien évidemment mais pour les experts uniquement.
Vin d’jeu d’aide: Arkwright_vdj_aide
Vin d’jeu d’vidéo
La dégustation en 13 minutes par Ren