Nusfjord
Auteur(s): Uwe Rosenberg
Illustrateur(s): Patrick Soeder
Editeur(s): Mayfair Games
Distributeur(s): Asmodee UK, Esdevium Games
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SwatSh: 8,5/10
Avec Indian Summer, Nusfjord était la seconde sortie du dernier salon d’Essen signée par le grand Uwe Rosenberg. Dans Nusfjord on retrouve tous les éléments qui font des jeux de Uwe des grands jeux:
Pose d’ouvriers
La pose d’ouvriers est devenue une marque de fabrique pour Uwe et Nusfjord n’y déroge pas! Un petit plateau propose les différentes actions possibles et chacun, à son tour, va placer un de ses 3 jetons pour exécuter une des actions indiquées.
Par contre, pour la première fois chez Uwe je pense, on va pouvoir étendre les actions possibles en engageant des « anciens » qui vont ajouter des actions à votre plateau personnel sur lesquelles vous allez également pouvoir placer vos ouvriers.
Même si cette mécanique n’est pas révolutionnaire, elle est ici très bien intégrée (normal, on joue avec Uwe 😉 ). Tout d’abord, la majorité des actions qu’offrent les anciens sont similaires à celles du plateau action à quelques petits détails près. Le grand avantage est qu’elles permettent de toujours pouvoir réaliser l’action indiquée même si elle est bloquée par un ouvrier sur le plateau central.
Les poissons
Mais les anciens ne travaillent pas pour rien et ils ont faim! 🙂 A chaque tour, les joueurs vont pêcher des poissons dont le nombre dépend du nombre et de la grandeur des bateaux qu’ils auront construits. Mais chaque ancien va en manger un réduisant par là même le nombre de poissons de votre réserve pouvant servir de ressource à d’autres actions…
Les bâtiments
Ce qui fera le bonheur des cubistes que nous sommes 😉 , c’est le plateau des 15 bâtiments. Et là, c’est comme dans Agricola: des cartes en veux-tu en voilà 🙂
On joue avec 15 cartes bâtiments + 4 bâtiments par joueurs, soit 31 bâtiments dans une partie à 4 joueurs. Nusfjord contient 132 cartes bâtiments différentes! Vous voyez la variété des parties / stratégies / choix? Monstrueux!
Les 15 bâtiments de la partie sont donc étalés sur le plateau des bâtiments et vous pourrez les acquérir contre diverses ressources. Ils vont vous donner des avantages et des PVs sous certaines conditions. J’ai trouvé dommage qu’aucune iconographie ne résume le pouvoir de chaque bâtiment. C’est ce qui ralentit très fortement le jeu car vous serez amenés à devoir les lire et les relire plusieurs fois pour retrouver le ou les bâtiments qui vous intéressent.
Les bâtiments de scoring
De plus, en milieu de partie environ, les joueurs recevront chacun 4 cartes bâtiments permettant de réaliser de beaux scores si les conditions sont atteintes. Ca donne une dynamique particulière à Nusfjord.
Durant la première partie de Nusfjord, les joueurs vont se construire des mécaniques pour gagner un maximum de ressources. Dès qu’ils auront reçu les cartes bâtiments à PVs, ils vont orienter leur stratégie pour pouvoir réaliser l’une ou l’autre de ces cartes.
Les bâtiments pour tous
Mais, dès le dernier tiers de la partie entamé, les cartes bâtiments à PVs reçus et non construits vont devoir être déposées sur le plateau central et deviendront donc disponibles aux autres joueurs. C’est là où la course aux conditions des bâtiments va faire rage et où chacun va se battre pour les atteindre avant les autres. Succulent 🙂
Pur sang
Nusfjord est un pur sang Rosenberg. On reconnaît sa patte directement et les amateurs du maître que nous sommes se trouveront en terrain connu. Nusfjord est assez lent à cause de la multitude de texte à lire sur les différentes cartes et du manque d’iconographie. C’est le défaut majeur de Nusfjord qui peut réfréner l’envie de refaire une partie. Le reste est évidemment dans la continuité des jeux de pose d’ouvriers mais offre néanmoins des sensations nouvelles grâce à la gestion des bâtiments et la course aux objectifs qui se met en place progressivement. Nusfjord est fait pour les amateurs de Rosenberg et ils ne seront pas déçu de l’ajouter à leur collection des pépites de cet auteur déjà légendaire.
Tapimoket: 8 /10
Comme une boite de sardines.
Puisqu’on est dans un univers sur la pêche, je dirais que Nusfjord est comme une boite de sardines. C’est solide, c’est carré. Si on l’ouvre, c’est bien huilé et c’est pas mauvais, même si c’est du classique.
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Vin d’jeu d’music
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