Liberatores: The Conspiracy to Liberate Rome

Note moyenne
7.5
(1 note)
Mise en place: 5' - Règles: 10' - Partie: 60'
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Editeur(s):
Catégorie: Initié
Age minimum: 13
Nombre de joueurs: de 3 à 6 joueurs
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1682 Liberatores 1.1

tapimoket

Tapimoket 7,5 /10

Aléa Jacta Est 

César avait conquis l’Europe et Rome avait déjà atteint son apogée. Pourtant le sénat tentait, tant bien que mal, de maintenir la stabilité de la république. Pour éviter tout danger, celui-ci avait même interdit à toutes légions Romaines, conduites par un général, de franchir le fleuve Rubicon, en retour vers Rome, sans autorisation. Ainsi, le sénat essayait de se protéger contre tout renversement militaire.

Pourtant, en -49, la XIII ème légion, conduite par César le franchit et marcha sur Rome. Le sort en était jeté. Il ne fallut pas longtemps à César pour s’imposer à Rome dont beaucoup glorifiait ses exploits de conquête, et pour faire partir Pompée en fuite vers l’Espagne. Et le sénat fut ainsi obligé de le déclarer comme Dictateur de Rome.

Alors qu’il était sur le point d’être nommer Roi de Rome, il s’était créé, dans l’ombre, un groupe d’opposants, dont plusieurs étaient implantés au sénat. Ce groupe n’avait qu’une seule idée en tête, celle de se débarrasser de César et de remettre en place l’ancienne république. Pire encore, le propre fils de César, Brutus, faisait partie du complot… C’est ainsi que son assassinat se préparait…

Rendons à César, ce qui appartient à César1682 Liberatores 2

Si je vous raconte tout cela, ce n’est pas pour ramener ma science, ni vous faire un cours d’histoire, mais simplement pour vous plonger dans le thème de LIBERATORES. En effet, c’est ainsi que le fameux groupe d’opposants se dénommait. Et il s’agit justement de jouer cette période politique proche de la fin de César.

LIBERATORES est avant tout un jeu à personnages cachés. En effet, les joueurs vont endosser différents rôles allant de membre du Liberatores, en étant « Republican », ou, carrément l’inverse, un fidèle de César en prenant le rôle d’Agent », en passant par celui de « Compétitor », c’est çà dire un opposant qui n’a pour unique but de prendre la place de César et qui se fiche bien de l’ancienne république.

Le danger que l’on pressent, mais que l’on ne voit pas, est celui qui trouble le plus. 

1682 Liberatores 3Bien entendu, personne ne dira rien sur son rôle et tentera de gagner la partie. Pour ce faire, il faudra, pour l’Agent que l’influence tende en faveur de César. Pour les autres, il faudra qu’ils aient le plus d’influence personnelle, représentée par des jetons, et que, bien sûr, l’influence centrale soit contre César.

Une fois les rôles attribués, le jeu débute et, à son tour, chaque joueur devra choisir une carte parmi un choix de trois disposées sous le plateau central.

La carte pourra partir à droite du plateau central et augmenter ainsi l’influence de César en faisant déplacer un jeton sur une échelle. Bien entendu, les « Republican » et les « Compétitor » hésiteront à réaliser une telle manœuvre, mais c’est aussi un bon moyen de gagner de l’argent. Mais nous y reviendrons… Si jamais il atteint le 15 du côté de César, l’Agent remporte aussitôt la partie.

L’autre solution consiste à envoyer la carte à gauche du plateau, et de faire bouger le jeton d’influence contre César, cette fois. Cependant, ce n’est pas gratuit et il faudra s’acquitter d’une somme d’argent pour corrompre la carte citoyen !1682 Liberatores 4

Enfin, la dernière possibilité est d’engager le citoyen, et là aussi, il faut payer ! Sachant que le coût de corruption et le coût d’embauche ne sont pas les mêmes. De plus, on pourra très bien embaucher quelqu’un et l’envoyer chez un autre joueur.

Enfin, le joueur pourra facultativement activer des cartes qu’il aura embauché lors des tours précédents. Ces cartes auront de multiples effets comme pouvoir acheter de l’influence, assassiner un citoyen adverse, envoyer des courriers chez les autres, ou des informateurs chez soi, mais aussi parfois des effets négatifs (D’où l’intérêt, d’envoyer une carte chez les autres !)

Enfin, on peut aussi activer des personnages présents, dès le départ, sur notre plateau individuel, dont l’un apporte beaucoup d’argent ! Argent qui servira ensuite à corrompre ou embaucher. Seulement voilà, il ne s’active que si l’on envoie un personnage du côté de César !

1682 Liberatores 5Faut pas me raconter de salades !

Avec les rôles cachés, il faudra jouer judicieusement pour repérer ses alliés ou inversement trouver l’Agent loyal de César. C’est ma foi, très amusant et prenant.

Du côté de l’Agent, il faudra essayer d’être discret et pousser les autres à envoyer quelques citoyens vers César… « Mais vas y, tu as besoin d’argent… » Et croyez moi, maintenir le jeton du côté des Liberatores n’est pas chose aisée.

Certaines cartes enverront des courriers et des informateurs représentés par de petites cartes. Ces cartes vous permettront, en fin de partie, de mettre des jetons vers césar ou les liberatores ou encore pour vous !

Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu

La partie prendra fin lorsque nous aurons révélé la dernière carte de la pioche « Day of Action »…Oui, c’est le moment de savoir si César va s’en sortir ou pas, s’il sera remplacé ou si les républicains vont l’emporter !1682 Liberatores 6

On place alors 3 cartes puissantes (Marc Antoine, Cassius et Brutus) que je ne vais pas décrire toutes ici, mais par exemple, Marc Antoine peut donner 3 influences à César. Elle sera donc convoitée par l’Agent !

Une fois toutes les cartes jouées, on appliquent les effets de toutes celles qui influencent en fin de partie (Les citoyens mais aussi, les informateurs et les Courriers), et on regarde ce qui se passe…

Si le jeton sur l’échelle d’influence est du côté de César, l’Agent l’emporte. Sinon, si l’un des Republican a plus d’influences (Jetons) que le Competitor, ce sont les Republican qui gagnent, sinon ce sera le Competitor !

Vous avez César ?

1682 Liberatores 7Liberatores est finalement assez sympathique, malgré son thème sérieux et historique. Il présente une réelle tension à savoir qui est qui, ce qui le rend, amusant. Les règles sont assez simples et les pouvoirs seront assez limités car il est très dur d’avoir de l’argent (donc des citoyens) et de l’influence à titre personnel. Le design et les illustrations du jeu sont assez jolies également. Certes, il faudra jouer pour connaitre les pouvoirs sans les relire.

Je conseillerais cependant Liberatores avec un minimum de 4 joueurs. En effet, après une partie à 3 puis à 4, la grande différence viendra sur le fait que l’ « Agent », à 3 joueurs, est un rôle qui se gère seul et qu’il sera très très difficile de contrer. En effet, à son tour, il fera systématiquement partir une carte vers César et on sera obligé de se concentrer, tous, pour le contrer, faisant perdre ainsi le sel de jouer nos personnages cachés. A partir de 4, Liberatores est bien meilleur.


1682 Liberatores 8

 

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