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Majesty : une couronne pour un royaume

1613 Majesty 1

Nintendo & Wizard of the Coast nous ont présenté leur nouvelle carte hyper collector: SwatSh, un pokemon hyper puissant que toute joueuse se doit de posséder ;-)

SwatSh: 7,5/10

Majesty est le dernier jeu de Marc André, l’auteur de l’épuré Splendor et de notre Vin d’jeu d’l’année intermédiaire 2015 : Barony. Même si le jeu est moins épuré que Splendor, on reconnaît la patte mathématicienne de Marc.

Acquisition des cartes

Le système d’acquisition des cartes est identique à celui de Century : la carte la plus à gauche est gratuite et si on prend une carte située plus à droite, il faut déposer un meeple sur chaque carte située à sa gauche. Quand on prend une carte, on la prend avec les meeples situés dessus et on les place dans son château. Son château ne contenant que 5 places pour les meeples, chaque meeple supplémentaire doit être défaussé et fait gagner 1 PV. C’est un peu dommage de retrouver cette même mécanique dans 2 jeux fort proches, se voulant tous deux des renouveaux de Splendor.

Placement des cartes

Il y a 7 cartes différentes dans Majesty. Elles se distinguent par leur couleur. Chaque carte doit se placer en dessous de la carte bâtiment de sa couleur et provoque son effet en fonction du bâtiment :

  • Gagner 2 pièces par carte de cette couleur déjà présente dans ce bâtiment
  • Gagner un meeple
  • Gagner des pièces en fonction de plusieurs couleurs de cartes1613 Majesty 2
  • Attaquer les autres joueurs qui doivent se défausser de cartes s’ils n’ont pas suffisamment de cartes bouclier
    C’est à peu près tout. Les effets ne sont donc pas fantastiques d’originalité. Le seul avantage est que chaque bâtiment est recto verso et propose des effets différents sur chacune de ses faces ce qui aide à varier les parties même si les effets sont similaires.

Majorité

A la fin, on va regarder, pour chaque bâtiment, la joueuse ayant le plus de cartes de la couleur correspondante. La joueuse majoritaire pour chaque bâtiment gagnera des PVs supplémentaires.

Majesty est un jeu assez abstrait, aux mécanismes déjà vus, à la variabilité des parties limitée et aux effets peu passionnants. Le tout tourne néanmoins très bien et est simple et agréable à jouer.


Le célèbre Ren avec ... qui encore? ... ha oui, un certain Antoine Bauza :-D

Ren: 7/10

Rien à dire, ça tourne. C’est carré, teuton, germanique, mathématique. Mais il manque clairement l’étincelle. Qui a allumé le feu? Personne malheureusement. Pourtant il aurait suffi d’un rien, d’un geste…

Dans Majesty on va recruter des personnages (cartes) dans son royaume, personnages qui vont soit permettre de gagner de l’argent de différentes manières (but ultime puisque le gagnant est celui qui sera le plus riche à la fin), gagner des meeples (permettra d’acheter de meilleures cartes, puisqu’à son tour on a le choix entre 6 cartes, sachant que la 1ère est gratuite, la 2ème coûte 1 meeple… et ainsi de suite jusque 5 meeples. A chaque prise de carte on décale vers la gauche) ou attaquer un autre joueur (ce qui lui fera éventuellement perdre une carte). A la fin on marque des points supplémentaires (aka revenus supplémentaires) en fonction des majorités dans chaque couleur de cartes.

Voilà, tout est dit, ça tourne, le tableur a fait son boulot à merveille, car 4 cartes vertes qui donnent 12 ducats sont équivalentes à 4 cartes rouges qui permettent de taper le voisin en lui faisant perdre une carte mauve et du coup 5 ducats qui additionnés aux 7 ducats des 4 cartes rouges donne bien 12 ducats de différentiel et du coup c’est la même chose, c’est vraiment fantastique excel. Mais elle est où l’envie? Enfin, il faut bien de temps en temps me donner un Majesty pour que j’aime Lorenzo il Magnifico!


tapimoket

Tapimoket 7/10

Ce nouveau jeu de Marc André, le papa de Splendor, se veut lui aussi léger et simple.

Dans un classique thème médiéval, le principe consiste à doter son royaume, constitué de cartes, avec des personnages qui déclencheront des revenus (pour la plupart) ou des attaques, défenses ou soins et gains de meeples. Si la plupart offrent des revenus, c’est que le but du jeu est de devenir le plus riche !

L’acquisition de personnages se feront au travers un choix de 6 cartes étalés. Plus on en prend une à droite, plus on paye (rivière). On ne paie pas en argent mais à partir d’un quota de 5 meeples. Il faudra donc payer plus, si on ne veut pas voir sa carte soufflée par un autre. On retrouve ce même principe dans « Century »

Bien entendu, il sera aussi intéressant de prendre une carte qui contient plein de meeples pour reconstituer son quota et même revendre le surplus (1 meeple = 1 pièce, au delà de 5)

La plupart des personnages agissent en fonction de la présence des autres dans son royaume. Ainsi la sorcière apporte des revenus d’elle même, mais active d’autres personnages, comme la meunière, le brasseur.

Il y aura une légère interaction de combats grâce aux soldats qui viendront blesser des personnages adverses et donc retirer des revenus.

Le jeu est très joli malgré son thème classique. Mais surtout, le matériel est de très bonne qualité, avec des beaux jetons d’argent et une belle boîte de rangement. Sa mécanique est également classique et simple, mais d’une grande fluidité. Il n’innove pas vraiment. J’aime bien l’interaction des Soldats, dommage qu’il n’y en ait pas d’autres. Si vous avez aimé Splendor et Century, Majesty est fait pour vous.


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Vin d’jeu d’music

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