Vikings Gone Wild: Ragnarok!
Auteur(s): Julien Vergonjeanne
Illustrateur(s): Mateusz Komada
Editeur(s): Lucky Duck Games
Distributeur(s): Atalia
Jeu de base: |
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SwatSh: 7/10
Ragnarök est la dernière extension de la quadrilogie « Vikings Gone Wild« . En quelques mois sont sortis le jeu de base et 3 extensions: Guild Wars, It’s a kind of Magic et Ragnarök! Un record il me semble. Stratégie marketing quand tu nous tiens 😉
Celles et ceux qui, comme à Vin d’jeu, aiment une extension qui modifie fondamentalement le jeu de base, vont être gâté(e)s avec Ragnarök! En effet, cette extension transforme le jeu en jeu coopératif.
La ligne des cartes faveur d’Odin disparaît au profit de la ligne des cartes Ragnarök qui vont attaquer notre pauvre village vikings.
Le début est assez soft. Les joueurs vont avoir 2 tours pour se construire un deck avant de commencer à affronter un guerrier du Ragnarok puis, après 3 tours supplémentaires, 2 guerriers à chaque tour jusqu’à la fin du jeu.
Ces guerriers vont attaquer vos bâtiments et vous faire perdre des points de victoire si vous ne réussissez pas à vous défendre. Mais outre la défense, vous pourrez également les combattre en les attaquant car chaque guerrier du Ragnarök a un bouclier qu’il « suffit » de battre pour défausser le guerrier et éviter qu’il ne vous attaque.
Outre cette bataille constante, vous allez également devoir réaliser des défis: avoir des bâtiments de tel type, acheter tel type de carte, avoir autant d’or à la fin du jeu,…
Si vous ratez des défis ou que vous vous faites attaquer sans vous défendre, vous allez perdre des PVs tandis que le Ragnarök ne cessera lui d’en gagner. Si le pions PV du Ragnarök dépasse celui des joueurs, vous perdez instantanément la partie. Pour l’emporter, il vous faudra vaincre le boss avant que le pion PV du Ragnarök ne dépasse le vôtre.
Le jeu est extrêmement bien équilibré et on va souvent voir les joueurs ou le Ragnarök l’emporter de justesse. On a néanmoins un sentiment de peu de maîtrise. Durant les premiers tours, on va se concentrer sur la construction du deck au prix de quelques sacrifices. Au fur et à mesure que le jeu avance, on se laissera plus guider par sa pioche de cartes. On fera ce qui est de notre possible pour contrer le Ragnarök. La collaboration entre les joueurs est minime vu que chacun fait avec sa pioche. On aurait aimé plus de collaboration comme avec le splendide mode du 2 contre 2 de Guild Wars où les joueurs vont discuter pour s’échanger des cartes. Dans Ragnarök, on fait avec ce qu’on a dans sa main et la coopération est très individualiste. Ce qui n’empêche pas à Ragnarök d’être extrêmement bien équilibré et de permettre d’y jouer en solo, peut être même la meilleure confirguration pour ce module.
Grâce à ces différentes extension, Vikings Gone Wild continue de nous séduire et, malgré cet aspect un peu trop commercial, on en redemande 🙂
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