Freak Shop

Tapimoket:  7,5/10

FREAK SHOP est un jeu aux règles simples qui s’adresse à tout public de joueur, c’est ce que l’ont appelle un jeu « familial ». Expliqué en quelques minutes, Freak Shop se résume en deux actions possibles qui consistent à échanger des cartes en conservant la même valeur avant et après, ou échanger un même nombre de cartes. Ainsi, deux 5 peuvent s’échanger contre deux 2 et un 6 (10 contre 10), ou contre deux 7 (2 cartes contre 2 cartes). C’est sur ces méthodes que l’on pourra atteindre des objectifs de majorité ou de diversité. Cela parait simple, mais sa prise en main sera quand même perturbante à la première partie, le temps que tout le monde comprennent les astuces du jeu.

Aux premières parties, on va d’ailleurs se concentrer sur son propre jeu, mais petit à petit, avec l’expérience, on observera ses adversaires afin de ne pas leur laisser trop d’opportunités. Bien sûr, le hasard de l’arrivée des cartes, peut parfois donner un petit avantage, comme la pioche d’un « 10 » dont il n’existe que deux exemplaires. Malgré ce hasard , FREAK SHOP est fluide et plaisant à jouer. Il prendra toute sa dimension à partir de 3 joueurs et est jouable jusqu’à 5.

Le matériel est classique mais les illustrations de Miguel Coimbra donnent le thème de « petite boutique des horreurs » et rend le jeu agréable à jouer. On aura différents objectifs possibles dans le jeu afin de faire varier les parties (une douzaine en tout), mais personnellement, je trouve les objectifs recommandés déjà bien suffisants avant de commencer à changer.

Freak Shop est sympa et facile expliquer, et avec ce qu’il faut de côté malin.

PhilRey:   7,5/10

Freak Shop, il me semble, est passé un peu inaperçu. Henri Kermarrec, son auteur, est

connu pour trouver des mécaniques originales. On retrouve sa patte dans Crabz, Ekö ou encore Siggil, pour n’en citer que quelques uns.

Mécanique

C’est simple: à son tour, vous devez échanger une ou plusieurs cartes entre votre manoir et la boutique. Le manoir contient les cartes placées devant vous. Vous commencez avec quelques-unes d’entres elles. La boutique, au centre de la table, on retrouve d’autres cartes. Leur nombre augmentera au fil du jeu, offrant plus de choix aux joueurs.

Deux échanges sont possibles:
– La bonne affaire: échanger un nombre de cartes de même valeur avec le même nombre de cartes d’une autre valeur. Intéressant pour prendre des cartes de plus grandes valeurs;
– Le juste prix: échanger une ou plusieurs cartes d’une certaine valeur totale avec d’autres cartes d’une valeur totale égale.

Oui, et alors?

Le but derrière tous ses échanges de cartes est de remplir certaines conditions (tuiles Objectif) qui rapporteront les PVs à la fin de la partie.  D’ailleurs, celle-ci intervient dès l’apparition de la carte de fermeture. La partie s’arrête instantanément.

En conclusion

Les tours sont rapides car on ne fait qu’une seule action. L’interaction est bien présente car il faut vérifier la capacité d’échange des autre joueurs. Une partie est vite pliée et on se prend à en refaire une juste après. Une petite boîte qu’on peut emmener en vacances sans problème 😉