Ave Roma (+ vidéos)
Age minimum: 12
Nombre de joueurs: de 2 à 5 joueurs
Récompense(s): Vin d'jeu d'coups d'coeur
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SwatSh: 7,5 /10
Ave Roma est un jeu de placement d’ouvriers qui a eu son petit succès lors du dernier salon d’Essen et qui est distribué en Français par les sympathiques Pixie Games. Le thème de la Rome antique est rapidement oublié au profit d’une mécanique Allemande et assez froide (malgré qu’il fasse chaud à Rome 😉 ).
La mécanique de placement d’ouvriers
On pensait avoir tout vu en mécanique de placement d’ouvriers mais c’était sans compter Ave Roma ! Ave Roma construit sa mécanique de placement d’ouvriers sur des ouvriers neutres de valeurs allant de 1 à 5. La première chose qui frappe c’est qu’aucun joueur n’a d’ouvriers à sa couleur. Ils sont tous neutres et vont être distribués entre les joueurs de manière originale. Ce qui est important, c’est la valeur de l’ouvrier (entre 1 et 5). En effet, l’action que l’ouvrier pourra exécuter dépend de sa valeur. 15 emplacements d’ouvriers permettent d’acquérir une carte. Au plus la valeur de l’ouvrier est faible, au plus le choix des cartes sera vaste. Avec un ouvrier de valeur 5, par exemple, on ne pourra acquérir que 3 des 15 cartes. Avec un ouvrier de valeur 1, on pourra acquérir les 15.
Mais ce serait trop simple s’il suffisait de n’avoir que des ouvriers de petite valeur. D’autres actions sont plus prolifiques si on a des ouvriers de grandes valeur : une action permet de gagner 2 fois la valeur de l’ouvrier en pièces et une autre permet de gagner des emplacements pour ses cartes et des PVs plus vite si la valeur de l’ouvrier est grande (les tours du Colisée). Enfin, les actions permettant de gagner des ressources dépendent de la valeur de l’ouvrier. La valeur de l’ouvrier va indiquer dans laquelle des 5 cases proposant des ressources vous allez pouvoir en prendre.
L’aspect génial de ce système c’est qu’à la fin d’un tour, en commençant par le dernier joueur du tour, chacun va récupérer des pions d’ouvrier. Celui qui aura récolté des ouvriers dont la somme des valeurs est la plus faible deviendra premier joueur. C’est vraiment un système ingénieux qui va encourager les joueurs à prendre des ouvriers de petite valeur mais qui sera équilibré par la volonté des joueurs à gagner des sous ou à exécuter des actions plus avantageuses avec des ouvriers de hautes valeurs.
Les ressources
Le reste du jeu est de mouture plus classique. On est face à une ribambelle de ressources pas toujours très utiles (8 ressources différentes). La façon de les récolter dépendant de la valeur de l’ouvrier est assez géniale mais difficilement maîtrisable et on va, bien souvent, « prendre ce qu’il y a »… La mécanique du surplus est quant à elle super bien inventée. Quand on récolte une ressource dont le niveau est à son maximum (on ne peut avoir que 3 ressources de chaque type), on gagne un surplus. Et ce surplus est à considérer comme une denrée à part entière qui va servir à l’acquisition des cartes. C’est une ressource indispensable et il faudra récolter les ressources que vous avez déjà pour pouvoir générer du surplus !
Les cartes
Avec ces différentes ressources, vous allez pouvoir acheter des cartes de 3 types. Chaque type a un présentoir de 5 cartes, on aura donc le choix entre 5 cartes de chaque type. Il y a des cartes qui rapportent simplement des PVs, d’autres qui apportent des capacités (le coût de certaines cartes/actions est diminué,…), d’autres qui rapportent des PVs selon certaines conditions (1 PV par surplus à la fin du jeu,…), et d’autres qui vont vous permettre d’avancer sur les échelles de points. Ces échelles sont les éléments les plus apporteurs de PVs et les joueurs vont particulièrement se battre pour être le premier sur les 5 différentes échelles.
Les stratégies
Il a d’ailleurs 2 grandes façons distinctes de l’emporter dans Ave Roma. Soit vous viserez la stratégie des échelles et prendrez toutes les cartes vous permettant de progresser dessus, soit vous viserez la stratégie du Colisée qui va vous rapporter beaucoup de points au plus vous réaliserez de tours du Colisée. Voilà 2 stratégies totalement distinctes et difficilement compatibles tant la stratégie du colisée n’est intéressante que si on la réalise jusqu’au bout. C’est un peu dommage qu’on ne puisse pas plus naviguer entre ces 2 stratégies opposées et gagner avec une stratégie mixte et plus élaborée. Dans Ave Roma, ce sera blanc ou noir mais jamais plus subtil.
La mécanique d’ouvriers de valeurs différentes et appartenant à tout le monde est assez novatrice. On est rapidement sous le charme de cette mécanique dans Ave Roma. Au-delà de cette mécanique séduisante, le jeu est beaucoup plus classique et propose un système de récolte de ressources pour les dépenser ensuite dans l’achat de cartes qui vous rapporteront la majorité de vos PVs. Ave Roma propose 2 stratégies différentes et diamétralement opposées sans laisser la place à plus de subtilité. Ave Roma est un jeu de placement d’ouvriers poids moyen finalement assez classique même s’il propose quelques mécaniques novatrices et rafraichissantes. Dans Ave Roma, on est néanmoins plus ave mécanique froide qu’ave Roma chaude 🙂
Philrey: 8/10
Le surprenant Ave Roma était dans ma liste d’Essen 2016. Je suis toujours attiré par les designs qui sortent de l’ordinaire. Et le plateau circulaire ainsi que les plateaux individuels des joueurs qui s’y collent sont des éléments qui rentrent dans cette catégorie (c’est assez personnel mais bon).
En ce qui concerne le jeu, c’est un placement d’ouvriers. La particularité, c’est qu’ils ne sont pas dédiés à un joueur. Ils sont tous blancs et numérotés de 1 à 5. On débute chaque tour avec 5 d’entre eux et on les place un à un, dans l’ordre du tour des joueurs. La valeur totale de nos 5 ouvriers en début de tour détermine l’ordre du tour. La valeur des ouvriers est aussi importante pour le placement. En effet, certains emplacements sur le plateau central exigent une valeur bien précise (ou une fourchette de valeurs). La valeur de l’ouvrier peut aussi déterminer la « force » de l’action (ex. il détermine le nombre de déplacements au Colisée, ou le nombre de pièces à prendre ailleurs sur le plateau).
Le jeu propose 6 ressources différentes, nécessaires pour l’achat de bâtiments ou autres cartes, et comptabilisées sur le plateau individuel de chaque joueur. Le stock pour chacune d’elles est limité à 3. Tout dépassement fera gagner une pièce ou augmenter le surplus, une septième ressource particulièrement intéressante pour l’acquisition des cartes militaires.
Les joueurs peuvent amasser des PVs de diverses manières: en augmentant leur influence sur 5 échelles différentes, via le Colisée ou encore via l’acquisition de diverses cartes.
Plusieurs aspects sont intéressants:
– L’influence sur les 5 échelles est plafonnée. Et ce plafond peut bien évidemment être augmenté. Un joueur peut donc dépasser ce plafond. Il devra alors veiller à le faire augmenter avant la fin de la partie sinon il perdra des PV (son niveau d’influence baissera jusqu’à atteindre ce plafond, poussant en même temps vers le bas les cubes d’influence des autres joueurs)
– Les ouvriers sont « neutres ». Déjà bien indiqué un peu partout, ils sont tous blancs et pas dédié aux joueurs (une couleur par joueur, c’est ce dont on a l’habitude)
– En fin de tour, les joueurs récupèrent 5 ouvriers, dans l’ordre inverse du tour. Le choix influencera l’ordre du tour suivant (comme déjà indiqué) et vos choix dans les actions.
Bref, Ave Roma est classique dans sa mécanique de placement d’ouvriers mais assez innovant via ces ouvriers « neutres » et de valeurs variées.
Tapimoket: 9/10
AVE CAIUS CESAR CAIUS ! Nous voilà tous en jupette…. (Non ! ne croyez pas n’importe quoi)…. et en armure (ouf) ou en toge pour jouer nos armées, nos mécènes, et faire tourner le commerce. Bref, nous allons gérer Rome. Bien sûr, Rome ne s’est pas faite en un jour, et un niveau expert est fortement recommandé. Oui, AVE ROMA est un gros jeu de gestion avec des actions un peu partout, ne le cachons pas ! Et si tous les chemins mènent à Rome, là, quand même, il faudra faire les bons choix. Mais commençons par le matériel…
Tout d’abord, nous aurons droit à un joli plateau circulaire. Je ne sais pas pourquoi le cercle fait antique, peut être qu’il fait penser au Colisée. En plus, il est recto-verso, d’abord pour placer quelques cartes de commerce en ronds d’oignon ou en ligne selon sa préférence, mais aussi parce que Recto-Verso, c’est latin, et ce qui est en latin, c’est romain, non mais ! Plus sérieusement, le plateau est très joliment décoré et ce sera également le cas pour nos plateaux individuels afin de gérer nos ressources et placer nos cartes tout autour. Enfin, nous aurons, donc, de jolies cartes bien illustrées représentants les armées, les mécènes, les bâtiments et le commerce (zone). Enfin, on ajoute quelques pions pour marquer les scores et les réserves de ressources. Et surtout, on aura 5 gros pions chacun représentant nos ouvriers. Ces derniers sont numérotés de I à V (1 à 5) et sont tous blancs… Le matériel est donc beau et abondant. Oui, on est bien dans le beau gros jeu !
Ce qui fait la particularité de AVE ROMA, c’est avant tout son mélange de cartes et de ressources. Ce n’est pas complètement nouveau, puisqu’on retrouve cela dans plusieurs jeux quand même tels que Western Town pour ou City of Iron, pour en citer un ou deux… La subtilité viendra plutôt des ouvriers de couleur neutre. En effet, les valeurs affichées sur les pions ouvriers auront une importance, soit pour « multiplier » une action donnée, soit pour cibler des zones précises du plateau ou encore pour faire progresser des jetons d’autant de cases. On va donc tous les poser sur le plateau durant une manche puis les reprendre pour en avoir de nouveau cinq pour la manche suivante. Mais alors…s’ils sont tous de la même couleur, comment retrouver ses petits…Ah oui ! Il suffirait de reprendre 5 jetons de I à V ! Et bien non…. Et c’est là, la subtilité. Les joueurs ne pourront reprendre des ouvriers que sur un lieu à la fois, et, de ce fait, se retrouver avec des valeurs qui les intéressent…. ou pas. En général, on aura très envie de prendre les valeurs les plus importantes, mais vous serez, dans ce cas, le dernier à jouer, car c’est la somme de ces valeurs qui déterminent l’ordre du tour, en partant du plus petit. Avec un exemple, ce serait plus clair, mais déjà je ne peux pas vous donner celui de la règle, puisque le chat du rédacteur est passé sur son clavier et il devient difficilement compréhensible. Je vous rassure, ce n’est que l’exemple qui est bizarre. De plus, en dehors de ce détail amusant, la règle est vraiment bien écrite pour tout comprendre. Je suppose également que l’éditeur retouchera peut être cela dans un second tirage.
Une autre subtilité sera aussi de faire monter des cubes d’influence sur chaque zone de commerce pour marquer des points. Seulement un marqueur « commun » déterminera le plafond de chaque zone durant le décompte final. Ainsi, vous aurez beau avoir une influence digne de César en personne, si personne ne monte le marqueur commun, ce sera dans le babaorum !
Le reste des actions sont plus classiques, mais très diversifiées. La durée du jeu est peu longue, mais logiquement ne devrait pas effrayer les amateurs de ce genre de jeu. D’ailleurs, il propose une variante un peu plus courtes en retirant quelques cartes.
AVE ROMA est un très bon jeu de gestion qui va ravir les joueurs experts. Avec ses deux mécanismes originaux (Reprise des ouvriers et marqueur influence), AVE ROMA arrive à se distinguer du classique. Il ne vous reste plus qu’à conquérir Rome.
Pour conclure : Ad Suoc Hominus Rem
(Ne cherchez pas, ça ne veut rien dire, mais ça le fait)
Chaps: 9,5/10
Rome ne s’est pas construite en un jour dit-on… C’est pas faux… Comptez 45 minutes par joueur pour cela 😉 . Mais 45 minutes de plaisir ludique !
Ave Roma est un jeu de placement d’ouvriers et de gestion de ressources avec plusieurs voies pour engranger des points de victoire. Ave Roma est un jeu « souple », dans une partie vous choisirez une voie stratégique préférentielle mais vous investirez aussi dans d’autres possibilités afin d’élargir cette stratégie. En fonction de ce qui se passera dans la partie vous jouerez d’opportunisme avec un développement personnel progressif (non exponentiel) en permanence adaptable. J’aime Ave Roma pour ça, car même si j’ai une priorité stratégique qui au final m’apportera le plus de points, ne garder que cet axe est une erreur, on va donc ouvrir nos mirettes pendant toute la partie et s’adapter à ce qui arrive. Cela apporte un plaisir continu dans le jeu, l’absence de martingale et une rejouabilité importante, je vais attaquer ma 4e partie et chacune ne fait qu’une chose me donner encore plus envie de jouer, le jeu se révélant un peu plus à chaque fois, mon cerveau navigant de façon de plus en plus fluide dans la richesse du jeu.
Du placement d’ouvriers twisté
C’est le mécanisme au cœur du jeu : 8 zones d’actions sur le plateau que l’on déclenche en posant un ouvrier (chaque zone a un nombre de places limité). Chaque joueur a 5 ouvriers en début de manche. On les pose un par un chacun à notre tour et on réalise immédiatement l’action. La manche prend fin au bout de 5 tours lorsque tout le monde a utilisé ses ouvriers.
Le twist est que les ouvriers sont blancs et numérotés (de 1 à 5), la valeur de l’ouvrier influant directement sur l’action que l’on fait avec. Blanc donc communs à tous les joueurs. Lorsque la manche prend fin on va récupérer des ouvriers (à concurrence de 5) pour la manche suivante. Chacun notre tour on récupère tous ceux qui ont été posés sur une zone d’action donnée, les valeurs des ouvriers impactant le résultat des actions de la prochaine manche la concurrence sera importante et il faudra choisir au mieux afin de pouvoir faire ce que l’on veut par la suite.
Lors de la première manche nos ouvriers auront les valeurs : 1, 2, 3, 4 et 5 mais ensuite… Tout dépendra de ce que l’on ramassera… Vous pouvez vous retrouver avec cinq 5.
Bâtissons ! Guerroyons ! Corrompons quelques sénateurs !
Donc que faisons-nous et comment le faisons-nous ? D’abord nous ramassons des cartes pendant toute la partie. 3 zones de pose d’ouvriers nous permettent de prendre une carte (bâtiments, militaire ou sénateur) et de la garder près de notre plateau perso. On paye le coût de la carte avec des ressources (de la gestion de ressources je vous disais) on la prend avec ce qu’elle nous apporte. Les bâtiments et le militaire des points de victoire immédiat (1 à 7) et la possibilité, pour certaines cartes, d’ultérieurement les réutiliser avec une autre action afin de gagner en influence dans différentes régions de l’Empire et de gagner encore des points de victoire en fin de partie. Chaque sénateur nous offre une condition de points de victoire de fin de partie (en moyenne 5 points / sénateur) ce qui va orienter notre jeu tout au long de la partie ou à l’inverse notre choix dans les sénateurs dépendra de l’orientation de notre jeu en cours de partie… Mais ce n’est pas tout, les sénateurs ont en plus un pouvoir activable ultérieurement, pouvoirs qui nous rendront la vie plus facile. A nous de comboter correctement ces pouvoirs en fonction de notre stratégie ou bien d’adapter notre stratégie en fonction des pouvoirs que l’on aura récupéré et activé…
Ces trois zones de gains de cartes proposent à chaque manche 5 cartes, mais pour une d’entre elle seul un ouvrier n°1 pourra la prendre, une autre un 1 ou un 2, une autre un 1, un 2 ou un 3 etc… Donc un ouvrier 1 peut nous permettre de prendre n’importe quelle carte, un ouvrier 5 : 1 seule possibilité pour chaque zone d’action de prise de carte.
Et il faut donc payer pour tout ça, des ressources (bois, pierre, céréales, bétails, fer, vin) de l’argent et … du surplus, une ressource particulière que l’on engrange lorsque l’on continue à gagner une ressource d’un type alors que nos entrepôts en sont pleins (j’ai le max de bois possible en stock et j’en gagne encore ? Hop +1 surplus).
Toutes les cartes demandent un peu de tout mais…, le militaire, surtout du surplus, les sénateurs, surtout de l’argent, les bâtiments, réellement un peu de tout.
L’argent ? Une action permet de demander à Rome une aide financière, combien ? 2 fois la valeur de l’ouvrier que l’on y met. En sachant que pour cette action (et les suivantes) il y a une place par joueur et on peut aller plusieurs fois au même endroit… Ne laissez pas passer votre tour 😉 ! Ho… Mettre un 5 rapporte donc 10 pièces ! Oui. Mais… Il n’y aura que des « gros » ouvriers là ? Oui… Et si l’on récupère les ouvriers de cette zone on aura quasiment que des 4 et des 5 ? Oui… ho… Et à propos… l’ordre du tour de chaque manche ? On additionne nos ouvriers récupérés et l’ordre est croissant. Ah… Donc des gros je serais dernier ? Oui, mais on récupère des ouvriers en fin de manche dans le sens inverse du tour, le dernier est le premier à choisir… 😉 Bon il fallait bien que j’explique ça quelque part …
Mais un Empire ça se pille !
Donc on a 4 autres actions qui servent à gagner des ressources via les productions de l’empire. 5 régions représentées par des cartes (encore …). 4 ressources par carte, groupées par paire. Une action du plateau permet d’en récupérer une de chaque, une autre action une paire + 1 ressource au choix sur la carte, une autre nous permet de vendre nos ressources pour en acheter d’autres d’une des régions de l’empire. Mais quelle région ? Celle du numéro de l’ouvrier utilisé pour déclencher l’action (il y en a 5 bien sûr). Ho… Combien on vend nos ressources ? C’est écrit sur nos plateaux personnels et les prix sont différents pour chaque joueur… Mais l’action achat-vente est la moins bien de toutes et un peu un dernier recours… Oui mais si je suis à fond en bois je peux acheter 4 bois et gagner 4 surplus au marché ! Machine à surplus ! Pas faux… Mais bon faut payer… J’aime pas payer… 😉
Mais un Empire ça s’influence !
Lorsque l’on prend des ressources dans une zone de l’Empire, le prochain à y venir devra payer 3 Denarius (la monnaie) pour y prendre des ressources mais augmentera… l’importance stratégique de la zone (un cube marron qui monte sur une piste liée à la zone qui va de 1 à 7 au max) et il prendra la carte « ressource » qu’il gagne (enfin achète) et remplacera cette carte par une autre pour la zone considérée. MAIS ! Il y a une piste influence à coté de celle du cube marron pour chaque zone (allant aussi de 1 à 7), lorsque je réalise l’action de prise de ressource 2+1, au lieu du +1 je peux décider de poser un cube à moi sur cette piste influence, à quel niveau ? Tout dépend du nombre d’influence potentielle que je veux utiliser parmi celles gagnées précédemment grâce… à mes cartes bâtiments et militaires (c’est inscrit dessus comme pour les points de victoire) ! Hop remontez au chapitre correspondant 😉
Attention en fin de partie votre influence ne pourra pas être plus haute que ce que le cube marron de la région aura atteint ! Et Scoring ! Si vous avez atteint le niveau 7 (et le cube marron aussi…), points de fin de partie : 27 ! Il y a 5 régions ! Oui… scorer là est une possibilité à ne pas négliger… Cœur de votre stratégie ou pas peu importe mais ne l’ignorez pas complètement… Ho… Ne pas oublier… On ne peut pas avoir 2 cubes (donc de 2 joueurs) au même niveau sur la piste influence… On peut passer devant ou être derrière un autre joueur mais pas au même endroit, donc… Oui il y a une course ! On se surveille et d’un coup PAF un joueur déclenche la course, assez jouissif je vous l’assure cette vigilance / course d’influence dans les régions de l’Empire. On garde de l’influence potentielle et l’utilise avec le bon timing…
Du pain d’accord mais des jeux !
Influons politiquement à Rome en finançant les jeux ! Dernière zone de pose d’ouvriers. Une piste en cercle, à chaque case je paye (ressource, argent, surplus..) et sur 3 des 10 cases je monte en influence politique (piste sur chaque plateau perso). J’avance d’autant de cases que la valeur de l’ouvrier utilisé. Petit twist si un autre joueur est sur une case où je passe ou bien où je m’arrête, cela ne me gêne pas au contraire je ne paye pas pour cette case ! Oui laissez les autres ouvrir la voie des jeux de Rome 😉
Il y a 10 niveaux d’influence politique et en fin de partie vous marquez des points en fonction du niveau atteint. Combien au max ? 30 points ! Oui beaucoup. Et les 5 premiers niveaux atteints vous permettent d’activer un pouvoir de vos sénateurs à chaque fois (souvenez-vous les pouvoirs activable) ! Donc 5 pouvoirs max à comboter pour vous faciliter la tâche !
Vous l’avez compris, les cartes bâtiments/militaire amènent des points oneshot (1-7) chaque carte sénateurs des points fin de partie potentiellement en fonction de critères précis à réaliser (en gros jusque 10 points potentiels / carte) et deux gros scoring de fin de partie : l’influence dans les régions de l’Empire et l’influence politique. Vous ferez de tout plus ou moins selon votre stratégie, l’ennui n’est pas de mise à Ave Roma !
Enfin, utilisez les règles avancées que je ne détaille pas mais sachez qu’en plus de tout ça chaque carte gagnée vous permet de déclencher quand vous voulez une action bonus après chaque action du plateau principal réalisée. On l’utilise beaucoup, ça ne complique pas et ça enrichi le jeu ! Les actions bonus sont spécifiques de chaque action du plateau, prendre une carte supplémentaire avec réduction, prendre plus d’argent etc…
Il y a donc des tas de cartes : bâtiments, sénateurs, militaires et ressources de l’empire, lorsque l’on ne peut plus remplacer des cartes prises par les joueurs parce-qu’un tas est vide, la partie s’arrête.
Ave Roma est un excellent jeu, riche, où l’on va en permanence adapter sa stratégie en fonction des évènements du jeu, où il faut surveiller les autres, jouer en fonction de ce qu’ils font. On a une stratégie mais on l’enrichit, l’adapte et les chemins vers la victoire sont multiples assurant un renouvellement des parties et une forte envie de rejouer. Ajouter à cela des extensions très bien pensées (mais à ne pas utiliser tout de suite !) et voilà une boite qui n’a pas fini de ressortir !
Et comme disait Marc Aurèle : « Que la force me soit donnée de supporter ce que je ne peux changer, le courage de changer ce qui peut l’être et la sagesse de distinguer l’un de l’autre ».
Vin d’jeu d’vidéo: la dégustation en 10 minutes par Philrey
Vin d’jeu d’vidéo: le bouchon en 21 minutes par Chaps
Vin d’jeu d’vidéo: la bouteille en 41 minutes par Chaps
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