Oceanos
Auteur(s): Antoine Bauza
Illustrateur(s): Jérémie Fleury
Editeur(s): Iello
Distributeur(s): Iello
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SwatSh: 7/10
Oceanos est le dernier jeu familial d’Antoine Bauza, Monsieur 7 Wonders, sorti chez Iello.
La première chose qui frappe lorsqu’on ouvre la boite d’Oceanos est son matériel pléthorique et de grande qualité. Tout est en carton mais quel carton ! Super épais, j’ai rarement vu ça. Autant, si pas plus épais que les tuiles de Roll for the Galaxy. C’est dire ! Et ce matériel est fantastique tant il s’accorde à son thème. Chaque joueur est le commandant d’un sous-marin qui va à la recherche de poissons rares et de trésors enfouis dans les fonds marins. (Il est à noter qu’il y a une pièce qui ne s’emboite pas bien et Iello est occupé de trouver une solution pour celle-ci. Si vous êtes dans le cas, vous pouvez contacter leur SAV)
Les joueurs disposent chacun d’un sous-marin divisé en 5 parties qui s’assemblent comme un puzzle. Au début du jeu, chaque partie est de niveau 1. Les joueurs vont pouvoir upgrader les différentes parties de leur sous-marin du niveau 1 au niveau 2 et du niveau 2 au niveau 3. Chaque partie de sous-marin offre des avantages de plus en plus puissants en fonction de leur niveau.
La mécanique de base d’Oceanos est une mécanique de pioche originale. Les joueurs piochent chacun entre 2 et 4 cartes (en fonction du nombre de périscopes de leur sous-marin), en choisissent une et donnent le reste de leurs cartes au joueur ayant distribué les cartes. Ce joueur n’a, lui,
pioché aucune carte et pourra en choisir une parmi celles données par ses adversaires. Evidemment, vous allez fortement dépendre de votre pioche mais vous allez aussi choisir votre carte en fonction des cartes que vous allez donner au donneur (sic 😉 ), un peu comme dans un draft. Et c’est là le choix le plus important du jeu, le reste coule (quasi) de source.
Les cartes que vous choisissez vont vous donner 4 éléments : -Le droit à améliorer votre sous-marin. Evidemment, c’est primordial en début de partie. Avec le choix de la carte, c’est le second choix important du jeu : bien choisir quelle partie de votre sous-marin améliorer et quand l’améliorer. Et du choix, on en a : pouvoir piocher plus de cartes, pouvoir jouer plus de cartes, gagner plus de PVs, gagner des scaphandriers,… -Des poissons qui vous
font gagner 2 PVs par poisson -Des trésors qui vous font gagner entre 2 et 4 PV par trésor. Si vous dépensez un scaphandrier, vous allez pouvoir récolter des trésors en les piochant à l’aveugle dans un sac. -Des yeux de Kraken qui feront perdre des PVs au joueur en ayant le plus récolté. Evidemment, ces yeux se trouvent sur les meilleures cartes…
Océanos est très simple dans ses choix : les choix des cartes et les choix d’amélioration. Ces choix très limités vont limiter aussi sa rejouabilité, surtout pour les adultes. Pour le reste, Oceanos coule de source et c’est beau à voir et à manipuler. Vos petites têtes blondes à partir de 8 ans vont bien aimer et en redemanderont.
Tapimoket: 7/10
Océanos…. un jeu signé du fameux Antoine Bauza, le père du célèbre 7 Wonders, que tout joueur normalement constitué a dû pratiquer une fois. Cette fois, il nous entraîne au fond des océans à bord de sous-marins que l’on pourra améliorer. Concernant la profondeur du jeu, cette fois, on sera plutôt dans le simple et accessible à tous, y compris les enfants.
Certains évoqueront le « draft », mais en regardant plus en surface, il ne s’agit que d’un seul choix, le reste allant au capitaine du tour. Pour la pose des cartes enfin, on ne va pas patauger puisqu’on les pose dans l’ordre. Inutile de noyer le poisson, les choix sont limités. Enfin, si on n’améliore pas son submersible, on risque fort de perdre. Bien entendu, il faudra avoir la chance de pêcher les bonnes cartes aussi.
Le tout donne un jeu simple, très simple…
Côté illustration, la boite est très jolie et on peut voir immédiatement qu’il s’agit d’un jeu destiné aux familles. Ce que voulait Iello, je suppose. Côté « cartes », c’est moins attractif avec un effet un peu trop « copier-coller » des symboles… C’est peut être volontaire, mais pas tellement immersif.
Je préfère quand même un Antoine Bauza dans les 7 merveilles, plutôt qu’un passage en sous marin..
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