Schotten Totten (version Iello 2016)
Auteur(s): Reiner Knizia
Illustrateur(s): Jean-Baptiste Reynaud
Editeur(s): Iello
Distributeur(s): Iello
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SwatSh: 7 /10
Voici la nouvelle version Française 2016 de Iello de Schotten-Totten initialement sorti en 1999. Les illustrations ont été complètement revues et modernisées. Même les menhirs ont été redessinés et sont tous différents! Ce petit coup de neuf fait du bien au jeu qui, lui 😉 , n’a pas pris une ride!
Schotten-Totten est un jeu qui ressemble fort aux Cités Perdues du même auteur d’ailleurs. Ici aussi, les joueurs jouent des cartes de part et d’autre sur différentes colonnes partagées. Chacun joue ses cartes devant soi.
Mais dans Schotten-Totten, on ne peut déposer que maximum 3 cartes de part et d’autre. Lorsqu’il y a 3 cartes de chaque côté, on compare ces cartes pour déterminer qui a gagné cette colonne. C’est ici l’aspect légèrement plus compliqué du jeu: 1 suite de même couleur est plus forte que 3 cartes de même valeur qui est plus fort que 3 cartes de même couleur qui est plus fort qu’une suite de 3 cartes de différentes couleurs.
On a une main de 6 cartes et à chaque tour on pioche une carte du paquet et on en joue une. Il est très rare qu’on possède une combinaison gagnante dans sa main, on va donc jouer certaines cartes en espérant piocher plus tard la carte qui complètera la série, évidemment, au plus on vise haut, au moins de chance on a de tirer la bonne carte (un peu comme au poker). On va donc prendre certains risques / paris, mais on va également faire certains sacrifices si on estime ses chances trop peu élevées. On est assujetti au hasard de la pioche qui peut faire mal, très mal ;-)Les choix, bien que simples, ne sont donc pas toujours évidents ce qui donne un sel particulier au jeu.
Comme dit si bien SwatSh, Schotten-Totten ressemble beaucoup à Cités perdues. C’est à peu de chose près la même mécanique. Les différences sont les suivantes:
– il y a 9 cartes centrales. Donc 9 possibilités pour poser une carte.
– le joueur a plus d’options pour gagner la carte. En effet, à Cités Perdues, il faut rassembler plus de 20 points sur une colonne pour commencer à gagner des points. De plus, l’ordre doit être suivi (croissant ou décroissant). Ici, l’ordre n’a pas d’importance mais bien la combinaison des cartes. La combinaison la plus forte remporte la carte. La combinaison la plus forte est une suite de 3 cartes de la même couleur.
– Ici, on est limité à trois cartes seulement
– Pas de x2 ou x3 possible comme dans cités Perdues.
En bref, je dirais que Cités Perdues est plus agréable à jouer par ses grandes cartes et son matériel plus agréable (avec un tableau central). Par contre, Schotten-Totten offre plus de possibilités et exige un peu plus de réflexion. Sa nouvelle édition propose des illustrations de toute beauté. Voilà, à vous de voir où sont vos priorités 😉
Tapimoket: 7/10
Réédition pour ce jeu de 2001 du fameux Reiner Knizia. Le jeu est bon en soi, et très simple à jouer. Il suffit de former des triplettes de cartes pour gagner une majorité. C’est un jeu très proche des cités perdues du même auteur.
La subtilité viendra dans la manière de placer les cartes en tenant compte de ce qui est déjà posé.
Schotten totten n’est pas un jeu innovant, mais sa mécanique marche toujours. Il trouve bien sa place dans la gamme des mini-jeux de Iello avec une petite revisite à l’aide de cartes pouvoirs que, personnellement, je n’ai pas trouvé utiles, préférant la version de base, plus subtile. Enfin, les nouvelles illustrations et le travail d’édition sont plutôt bien réussis et donne un côté fun.
J’ai un faible pour ce jeu qui va au-delà du raisonnable. Il y a à l’intérieur une simplicité désarmante d’un mécanisme d’affrontement, proche de celui des cités interdites, un hasard de la pioche indéniable, ainsi que le facteur chance. Et pire que tout: je perds toujours à ce jeu ! Bref c’est nullll :o)
Pourtant rien que de parler du jeu là me donne une envie furieuse d’y rejouer pour y gagner et prouver que c’est que de la chance qui me fait perdre (depuis des années contre mon épouse). Donc oui c’est simple et hasardeux mais c’est aussi très stratégique, malin, prenant et suffisamment rapide pour qu’on y joue deux ou trois parties avant de passer à autre chose. Dans son genre (jeu à deux rapide) je n’ai, malgré les années, pas trouvé beaucoup mieux. Pour une famille c’est un très bon choix de jeu qu’on peut faire avec les enfants ou entre adultes.
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