IKI (+ video)
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IKI c’est un jeu japonais, mais aussi une manière de vivre… japonaise et LE jeu de l’année pour un ami joueur, pourtant pas du tout Japonais…
Dans IKI nous allons arpenter une grande rue commerçante, célèbre à l’époque d’Edo (ancien Tokyo) et essayer d’y installer des artisans, d’y commercer en correspondant au mieux au mode de vie IKI ce qui nous donnera des points… de IKI. Celui qui gagne est celui qui a le plus de IKI… Oui, ok vous pouvez dire points de victoire… D’ailleurs vous pouvez aussi dire Meeples, il y en a deux types, mais dans IKI on dit Kobun et Oyakata, mais vous faites comme vous voulez… La piste d’initiative qui détermine l’ordre du tour… C’est la piste Ikizama (« style de vie »)…
Bref vous l’aurez compris, du thème, du thème ! Et les illustrations nous y plongent un peu plus. Le plateau est fouilli pour certains, je ne trouve pas et les nombreuses cartes au style estampe japonaise sont parfaites ! Donc tout bon pour le matériel, le thème, l’ambiance. Mais il y a encore mieux ! Les mécanismes !
Donc on tourne dans cette rue, en allant de case en case (8 en tout). Les cases faisant face 2 par 2 à un nagaya, une maison en français, où l’on peut placer des artisans (cartes à acheter). A chaque case on peut utiliser l’échoppe qui s’y trouve (imprimée sur le plateau) ou/et un des deux artisans de l’arrière boutique installés par les joueurs. Pourquoi faire ?
– Apprendre à lutter contre le feu et monter sur la piste de lutte contre le feu qui ravageait Edo à l’époque (ces japonais… du papier et du bois pour faire des maisons…). Et l’ordre du tour dépend du classement en capacité de lutte contre le feu de chaque joueur ! Ordre du tour au combien important.
– Acheter du riz, du bois, des Koban d’or, des sandales, le poisson de la saison, du tabac, des pipes ! Construire un bâtiment (2 dans la partie si vous vous y prenez bien, mais plus paraît impossible).
– Vendre, du riz, des sandales contre des Mons (oui des thunes si vous préférez).
– Le riz : on nourri ses artisans avec ! A la fin de chaque saison. Soit 4 fois dans le jeu. Vous ne pouvez pas ? l’artisan vous quitte… aïe… A éviter !
– Le bois, les kobban d’or : on construit des bâtiments.
– Les sandales ? Permettent en les utilisant de se déplacer d’une case de plus par paires de sandales.
– Le tabac : tellement IKI ! Point de IKI à chaque blague à tabac achetée, doublé si on possède une pipe. Etrange ? Mais non c’est japonais vous ne pouvez pas comprendre… Et leur nombre est limité ! (des tokens).
– Les pipes : vu ci-dessus et chacune amène 1 point de lutte contre le feu.
– La lutte contre le feu : 3 fois dans la partie le feu ravage une des maisons, si vous y avez un artisan et que vous avez une capacité de lutte suffisante vous éteignez le feu et vous le protégez, ainsi que les artisans (les vôtres et ceux des autres joueurs) qui sont après vous dans la maison en question, (oui ils sont les uns à coté des autres et le feu part d’un coté). Sinon… vous perdez ce que vous avez construit. Stress et tension garantie ! Et la puissance des feux augmente pendant la partie !
– Le poisson de la saison ? Tellement IKI, donc des points de IKI, exponentiel si vous le faites à chaque saison ! Et il n’y en a que 2 par saison (tokens). Pourquoi si IKI ? Vous n’êtes pas japonais je vous dis, cherchez pas c’est IKI le poisson de saison !
Donc l’ordre du tour défini, chaque joueur va :
1) Choisir de combien de case il déplace son Oyakata (de 1 à 4) et ce choix il le bloquera pour les autres ! Le dernier n’a plus qu’un seul choix… (ou presque mais bon je ne vais pas tout dire), je vous l’avais dit que l’ordre du tour est important.
2) Prendre 4 Mons OU Acheter un artisan et le placer dans une des maisons (4 maisons, 4 emplacements dans chaque). Celui-ci fournira un service, à vous de choisir le bon service, bien placé, qui vous soit utile mais aussi aux autres joueurs ! Oui les autres peuvent l’utiliser et en faisant cela votre artisan gagne en expérience (ainsi que quand vous faites un tour complet de la rue) et finira par partir à la retraite après 3 utilisations et c’est bien (il reste à vous et vous pourrez en placer un autre, 4 max/joueur sur le plateau).
Un artisan c’est : des revenus (riz, mons, IKI…) à la fin de chaque saison, même à la retraite, (Des revenus et des services différents il y en a pléthore, la rejouabilité est excellente). Si les artisans dans une maison sont en harmonie, des points de IKI à chaque saison pour les joueurs à qui ils appartiennent ! Si à la fin de la partie vous en avez embauché de suffisamment de types différents, plein de points de IKI.
3) Déplacer son Oyakata du nombre de case choisis + 1/ paire de sandales dépensées. Puis là où il s’arrête vous activez l’échoppe et/ou un des deux artisans de l’arrière boutique.
4) Vous pouvez éventuellement construire un bâtiment.
Et tout ça c’est fabuleux, la tension est permanente, avoir assez de riz en fin de saison pour nourrir ses artisans mais il faut aussi monter sa lutte contre le feu, embaucher des artisans (variés !) en ayant des sous, gagner des points de IKI, soigner les harmonies dans les maisons et embaucher en même temps des artisans différents (ce qui est contradictoire), construire des bâtiments, opter pour les poissons, le tabac… Avant les autres… Bref énormément de moyens de scorer et vous n’avez pas 1 seconde de répit, l’interaction est très forte et il n’y a pas de martingale. Quelque soit vos choix vous pouvez gagner, les stratégies gagnantes sont variées et on n’arrive jamais à faire tout ce que l’on veut. En plus les autres joueurs nous gênent, réalisent ce que l’on veut faire avant nous, nous forçant à nous adapter MAIS on n’a jamais perdu il y a toujours une voie à emprunter, toujours un nouveau chemin possible vers le IKI, les points de victoire !
Du thème, un beau matériel, une rejouabilité excellente, moultes stratégies, des rebondissements permanents, une tension terrible (du riz ! ho le feu ! ha du riz arghhh mes points de IKI !!!) , des parties qui se renouvellent merveilleusement.
IKI ? Quand mon ami joueur me dit LE jeu de l’année, je n’ai pas envie de le contredire croyez-moi. Une petite idée des scores si vous y jouez, première partie 60 points environ, puis on monte vite à 80, enfin on dépasse 100, au-delà de 115 ça me paraît difficile… Jouez et donnez-moi tort ! Grand merci à Utsuroï l’éditeur que je surveille étroitement.
Si le design peut apparaître un peu sobre, il est parfaitement adapté au thème du jeu. En effet, IKI se passe au japon, pays où la sobriété et la sérénité sont bien en place. La sobriété, ce seront également des règles totalement digestes et relativement courtes pour un jeu dit « Expert ». En effet, IKI, tout japonais qu’il est, est bien un jeu à l’allemande, un jeu de stratégie, de ressources et de placement.
Je ne vais pas rentré dans tous les détails, que vous pouvez lire au dessus, mais IKI a été pour moi, l’un des meilleurs jeux que j’ai pu découvrir aux sorties d’Essen 2015. Tout y est, c’est fluide, brise neurones mais sans être une usine à gaz, et surtout avec un thème fortement présent (cas de la rue et des incendies et typiquement japonais avec les poissons, le tabac à pipe, le riz pour se nourrir…)
La seule chose où je pourrais râler, c’est son prix prohibitif sur les marchés européens. Mais si cela ne vous bloque pas, foncez vers ce super jeu excellemment bien équilibré pour public expert !
L’histoire d’Iki est particulière. Ce jeu Japonais est sorti à Essen en 2015 et a été rapidement sold out. Il a eu son petit succès et se trouvait en seconde main à des prix prohibitifs. Il a bénéficié d’une seconde édition et est vendu actuellement aux alentours de 60 Eur. Ce prix assez élevé s’explique par le fait que son auteur, Koota Yamada, a voulu garder la maitrise de sa distribution sans passer par des intermédiaires ce qui donne des frais de port importants justifiant par là son prix assez élevé. Et franchement, c’est dommage de ne pas voir ce jeu mieux distribué tant il mérite à être connu par plus de joueurs.
Vu que Chaps a déjà bien expliqué la mécanique d’IKI, je vais me concentrer sur mon ressenti.
- Les arrières boutiques
J’ai adoré le système des cartes artisans qui permettent d’enrichir l’action de base de la boutique. Etant donné qu’elles disparaissent après avoir été utilisées quelques fois, cela donne une belle dynamique sur l’attractivité des actions qui change en cours de jeu. - L’expérience des artisans
Même chose pour leur expérience qui augmente selon 2 critères : l’utilisation de ces artisans par les adversaires qui va encourager les joueurs à acquérir les artisans les plus attrayants et le nombre de tours de plateau du propriétaire qui va l’encourager à accélérer la cadence. - L’acquisition des artisans
Comme chaque joueur va acquérir des artisans différents, chacun va avoir des revenus différents rendant les choix tactiques différents. C’est très sympa à jouer bien que tout ça manque de variété dans les stratégies et se situe plutôt au niveau des choix tactiques. - L’échelle de combat contre le feu
Le fait que cette échelle régule l’ordre de jeu la rend beaucoup trop importante et en fait une obligation pour les joueurs. Cela limite de trop les choix puisque les joueurs se doivent d’être bien positionnés sur cette échelle. - La dynamique de la roue
Un peu comme la roue de Gerdts, la dynamique du jeu est excellente même si elle engendre une certaine répétitivité.
Au final, IKI est très agréable à jouer et fournit des sensations différentes de celles qu’on a l’habitude de ressentir dans les jeux occidentaux. Avec l’excellent Round House, IKI est un jeu Japonais à l’occidentale qui apporte un peu de fraicheur dans la production actuelle occidentale plutôt convenue. Les nombreux choix et la variété des parties donnent un réel goût de reviens-y. C’est kikiva y rejouer ?
Philrey: 9/10
Pas de surprise pour IKI. Il nous faisait déjà de l’oeil au Spiel d’Essen 2015. Cette première partie confirme l’image perçue par les diverses lectures de sites et forums.
Il s’agît en fait d’un jeu de programmation. En effet, lors du choix de l’emplacement (qui détermine l’ordre du tour et le nombre de déplacement à effectuer), ce qu’on veut faire doit être clair car la case d’arrivée vous indique l’action à faire. Cette première phase est donc importante et chacun s’emploi à analyser sa situation pour faire le meilleur choix (ou le moins pire si vous êtes dernier à choisir)
Les cases sont au départ vides. Les joueurs placeront à leur tour des échoppes en arrière boutique de la boutique principale, offrant ainsi la possibilité de 2 actions aux visiteurs. Sur les cartes Echoppe ainsi placées, viendra se perfectionner un artisan. Celui-ci augmentera son expérience à chaque tour de plateau effectué par votre pion mais également lors du passage de clients (autres joueurs voulant bénéficier de l’action de l’échoppe). C’est un élément important du jeu car lorsqu’un artisan atteint le dernier niveau (2 ou 3), il prend sa retraite et ferme son échoppe (laissant l’emplacement vide pour une autre). La carte revient au joueur et lui donnera un bonus à chaque tour (argent, ressources, PV, etc.). Voilà qui dynamise pas mal IKI!
Autre aspect que je trouve intéressant: le combat au feu. Et oui, cette rue commerçante est bordée de bâtiments en bois, certains utilisant des moyens de chauffage ou de cuisson pas toujours aux normes. Les incendies sont fréquents et chacun essaiera de s’en prémunir ou de compter sur les autres. Pour se protéger, il faut augmenter sa résistance sur une échelle. Un peu de hasard détermine le quartier visé. Le premier emplacement est visé. S’il y a une échoppe, elle passe à la trape sauf si son propriétaire est bien protégé et permet de repousser le feu (il sauve ainsi les bâtiments situés plus loin dans la rue). Dans le cas où le joueur n’est pas bien protégé, l’échoppe brûle (et ça fait mal au joueur en question) et le feu se répand à l’échoppe suivante, perdant un peu de son intensité (idem s’il n’y a pas d’échoppe sur un emplacement).
Il est possible de jouer sans trop se préoccuper du feu mais c’est « jouer avec le feu ». En effet, cette échelle détermine aussi l’orde du tour, ce qui est important. De plus, cela réduirait le choix de emplacement en privilégiant ceux « derrière » ceux contenant des échoppes d’adversaires bien protégés. Et même là, c’est compliqué car les échoppes ferment au départ à la retraite de l’artisan.
IKI surprend donc par sa simplicité de règles et sa profondeur et surtout sa dynamique. Il ne lui manque pas grand chose pour rejoindre les tops de Vin d’Jeu!
Ren: 9/10
Nouvel arrêt dans notre découverte des jeux du monde avec ce Iki venu en droite ligne du Japon. On va y incarner des habitants d’Edo (l’ancienne Tokyo) qui visent à devenir le citoyen de l’année, i.e. celui qui personnifie l’Iki. L’Iki étant la philosophie devant mener à la vie idéale. En bref: celui qui a le plus de points de victoire gagne.
Nous allons donc choisir des artisans ou des vendeurs et les installer dans la rue commerçante principale de Edo, nous allons déplacer notre citoyen (le boss en fait, aka « Oyakata ») dans la dite rue (on va faire des aller-retour tout au long de la partie, i.e. la rue dans un sens, puis dans l’autre et ainsi de suite) en s’arrêtant aux différentes échoppes, nous allons construire des symboles de prestige pour Edo, et nous allons aider à combattre les incendies qui se déroulent régulièrement dans la ville.
Il y a 13 tours de jeu qui sont divisés en 2 phases:
1. en fonction de l’ordre du tour précédent chaque joueur choisit où il se place sur la « route de la vie ». En clair: si vous vous placez au début vous serez le premier (ou dans les premiers) à choisir un des artisans disponibles, mais vous vous déplacerez peu dans la rue commerçante. Si vous vous placez à la fin ou vers la fin, vous serez le dernier ou dans les derniers à choisir un artisan (si vous êtes le dernier ben vous prendrez ce qui reste, sachant qu’on n’est jamais obligé de recruter un artisan) mais vous ferez un grand déplacement dans la rue commerçante.
2. Vous recrutez votre artisan, en fonction de l’ordre que les joueurs viennent de choisir, puis vous placez l’artisan sur une case disponible parmi les 16 de la rue. Et enfin vous réalisez votre déplacement, et effectuez éventuellement du commerce avec l’artisan devant lequel vous vous arrêtez suite à votre déplacement (=acheter/échanger des matières ou de la nourriture, recevoir des points de victoire…)
On fait 13 tours comme ça et c’est fini! Quoi c’est tout? Mais non bien évidemment! Il y a quelques autres subtilités qui ajoutent l’indispensable touche de gingembre pour rehausser le sushi:
- les artisans ont 3 niveaux d’expertise. Chaque fois qu’un joueur adverse vient commercer avec eux, ils montent d’un niveau –> dilemme régulier entre aller chez tel artisan avec lequel j’ai vraiment besoin de commercer et ne pas y aller car l’artisan appartient à un autre joueur et en y allant je vais l’aider…
- chaque fois qu’on a fait un tour complet de la rue avec son boss tous ses artisans montent d’un niveau –> dilemme régulier entre se déplacer rapidement mais avoir peu de choix pour les nouveaux artisans (et risquer donc d’avoir des artisans moins attrayants pour les autres joueurs) et se déplacer lentement et avoir beaucoup de choix (donc avoir des artisans attrayants)
- quand un artisan a atteint le 3ème niveau, si il gagne encore un niveau d’expertise il partira à la retraite, i.e. on retirera la carte du jeu pour la poser devant soi.
- aux tours 5, 8 et 11 un incendie se déclare de manière aléatoire à un des 4 coins de la rue. Il commence par essaye de brûler le premier artisan qu’il rencontre. Si ce dernier n’a pas une force de pompier suffisante (force qu’on développe via le commerce avec diverses échoppes), son échoppe brûle et l’incendie s’attaque au deuxième commerce en allant vers le centre. Et ainsi de suite tant que l’incendie n’est pas maîtrisé par quelqu’un. On doit donc toujours faire attention à renforcer sa force de pompier, tout en plaçant si possible ses artisans loin des coins. Mais la rue va vite se remplir, et de plus les emplacements du centre obligent à payer un montant supplémentaire pour s’y installer…
- à la fin de chaque saison (donc aux tours 3, 6, 9, 12) on reçoit des revenus, matières, nourriture ou points de victoire (ou une combinaison) de ses artisans placés sur le plateau, ainsi que de ceux qui sont partis à la retraite placés devant soi. On reçoit également des points en fonction des combinaisons de types d’artisans présentes dans les 5 zones de la rue (4 coins et la zone centrale). Exemple: 3 artisans rouge dans la zone en haut à gauche égal autant de points. Et last but not least on doit nourrir ses artisans (sur le plateau)
Tout ça donne un jeu super plaisant, pas trop long, très très dynamique (le plateau change tout le temps puisque les artisans partent régulièrement à la retraite) avec des subtilités et astuces qui le rendent en fait assez original.
L’idée des incendies est top, il est juste dommage qu’il soit à priori relativement facile de se protéger (il y a beaucoup d’artisans qui permettent d’améliorer sa capacité contre l’incendie). L’idée des retraites est top car ça rend le jeu super dynamique. L’idée du dilemme de la première phase (choisir en premier pour avoir du choix mais ne pas avancer vite ou le contraire) est top. Le graphisme est très original (je n’utiliserais pas le mot beau) et nous plonge dans l’ambiance du Japon ancien. L’interaction est énorme puisque vous commercez tout le temps avec les artisans des autres (plus vous marquez des points en fonction des types d’artisans par zone, y compris les artisans des autres). Je qualifierais ce Iki de Eurodynamique, une sorte de (dé)placement d’ouvrier dynamique. Une belle réussite en tout cas! Avant de commencer à écrire ma chronique j’hésitais entre 8 et 8,5, mais là maintenant j’ai vraiment envie d’y rejouer, et en me rappelant de toutes les subtilités et idées originales je mets un 9 bien tassé!
Avec IKI, nous sommes immédiatement transportés dans des lieux lointains (Japon) et à une autre époque (16ème siècle).
Nous passerons une année entière sur ce marché japonais.
Le plateau de jeux et les cartes sont assez sympas… les pièces (denrées…) sont plus simples.
Ce jeu, pas trop compliqué, nécessite de la concentration et de la prévoyance : incendies à prévoir et savoir maîtriser, artisans à faire progresser et nourrir, points de vie à obtenir, matériaux à accumuler afin de construire des bâtiments.
Chaque action doit être pensée dans une optique plus générale qui nous permettra ultérieurement de progresser sur l’échelle des points.
Jeu original et assez dynamique.
Seul ombre au tableau, l’échelle de valeur qui permet à chaque joueur d’échapper aux incendies programmés est trop vite gravie et sur 4 incendies prévus dans le jeu, seul un a emporté une échoppe, ce qui est un peu dommage ; cette échelle aurait dû être beaucoup plus grande ou les possibilités de la gravir moins nombreuses.
Néanmoins, ce jeu vous fera passer un très bon moment.
Vin d’jeu d’vidéo
La dégustation en 14 minutes par Ren
La bouteille de Chaps en 25 minutes
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C'est très bon jeu mais qui a un défaut : il est trop long. Pour peu que l'on joue avec des joueurs un peu lent, ça fait plus de 2h de jeu avec une mécanique identique pendant 12 tours. C'est un peu répétitif et cela mériterait une petite demi-heure en moins. Mais sinon, c'est très chouette et les illustrations sont plutôt jolies.