Arboretum
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SwatSh: 8/10
De prime abord, Arboretum n’est pas très sexy. Une boite verte avec un arbre. Des cartes numérotées avec chacune des arbres différents. On aurait préféré les monstres de Cthulu Wars, les zombies de Zombicide, les machines d’Arkwright, les vaisseaux de Kemble’s cascade, les magiciens de Mage Wars, les diamands de Splendor ou les nains de Caverna ! Mais les arbres d’Arboretum… houlala !
Passé la réticence « sexiste » 😉 , Arboretum dévoile tout son charme 😀 !
La mécanique centrale d’Arboretum est assez proche du très bon Cités Perdues. Mais là où le maître Knizia s’est planté en voulant étendre le système à 4 joueurs avec Keltis, Arboretum réussit le défi haut la main.
Tout comme dans les Cités Perdues, dans Arboretum, vous allez devoir réaliser des séries de cartes allant de 1 à 8. Pour cela, vous pourrez commencer vos séries par n’importe quel chiffre et la continuer en augmentant ou descendant. La seule contrainte est que vous ne pourrez pas insérer de carte entre 2 cartes déjà jouées. Le truc sympa et original c’est que vous pouvez jouer vos cartes « en damier » et réaliser vos séries à travers ce damier. De plus, les séries peuvent contenir des cartes de n’importe quelle couleur, l’important est la carte qui débute et termine la série. Ces 2 cartes doivent être de même couleur et déterminent la couleur de la série.
A votre tour, vous piochez 2 cartes qui peuvent être piochées soit dans la défausse soit dans le paquet. Puis, vous jouez une carte de votre main pour compléter une de vos séries et vous en défaussez une autre. Evidemment, le hasard de la pioche joue un grand rôle. La règle n’est pas compliquée et permet d’y jouer en famille. Le jeu est néanmoins beaucoup plus compliqué que la règle ne le laisse paraitre et ce pour 2 raisons : 1) A la fin du jeu, on gagne 1 point par carte faisant partie de chaque série avec un bonus si la série n’est que d’une seule couleur. A une condition : posséder la plus haute somme des cartes de la couleur de la série dans sa main !!! Autrement dit, on ne pourra pas jouer toutes les cartes de chaque couleur mais bien veiller à garder de fortes cartes dans sa main pour les séries qu’on veut scorer. 2) On peut piocher des cartes dans la défausse
Ces 2 éléments font que tout est important dans Arboretum : jouer la bonne carte devant soi, ne pas défausser une carte qui intéresse son voisin direct, garder les cartes dans sa main qui permettront de scorer ses séries et empêcheront aux adversaires de scorer les leurs. Tout ça donne un petit casse-tête où il faudra optimiser ses choix à chaque tour et peser le pour et le contre de chaque option. Certaines pioches seront totalement inintéressantes rendant vos choix aisés alors que d’autres seront plus cornéliennes. Toutes les infos sont importantes et une bonne observation des cartes sur tables ainsi qu’une bonne mémoire des cartes défaussées seront des atouts indéniables pour la victoire. Le tout donne à Arboretum une saveur particulière, une sorte de Cités Perdues évoluée et aux choix importants. On n’attend toujours avec une certaine impatience de voir ce que son voisin de droite va défausser en espérant pouvoir en profiter et au cas où il défausserait toujours quelque chose d’inintéressant, on découvrira avidement les cartes piochées. Tout ceci et le fait qu’on ne soit jamais sûr de pouvoir scorer ses séries donne un jeu intelligent et fun jusqu’au bout !
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Tapimoket: 8/10
EDIT: Nouvelle partie avec la toute dernière version. Une plus belle boite et un jeu simple, malin, tactique.
Arboretum nous revient dans une toute nouvelle version aux éditions Renegade. Une très jolie boite aux couleurs fraîches, moins austère que la version précédente. C’était donc l’occasion de le redécouvrir et d’y rejouer, et ma foi, avec grand plaisir.
Arboretum est un jeu de placement de cartes et de majorités, où le but sera de créer son arberotum, un ensemble d’arbres aux différentes essences.
Pour chaque essence, il faudra se créer un parcours croissant, c’est à dire de partir d’une essence d’arbre et d’arriver à la même en passant de manière orthogonalement adjacente, par des valeurs de cartes croissantes. On a le droit toutefois de croiser d’autres essences d’arbre, du moment que le premier et le dernier de ce parcours soient de la même essence. Bien entendu, si on a la même essence d’arbre qui se suit, cela donnera des bonus.
Enfin, il faut aussi, en fin de partie, avoir la majorité en valeur des cartes en main pour que le parcours puisse être décompté. Cela peut paraître compliqué, mais une fois en jeu, les règles sont assez simples. Toutefois, le jeu a une belle profondeur stratégique !
Le point original supplémentaire sera la méthode de pioche. En effet, on peut, bien sûr piocher dans le paquet central, mais aussi la première carte défaussée par un adversaire ou à soi-même. En effet, à chaque tour, on en pioche 2 et on devra en défausser une.
Ceci implique alors de l’observation, voire même de la stratégie avec les différentes pioches, pour se rappeler des cartes récemment défaussées et aller les chercher
Bref, c’est beaucoup plus joli, rapide et malin à souhait. L’occasion de relever ma note de 7 à 8
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PhilRey: 8 /10
Arboretum est un jeu de carte sur le thème … des arbres (qui l’eu cru?) Maintenant, entre nous, le thème … on n’y est pas du tout mais les cartes sont bien illustrées.
La mécanique, quant à elle, fait immédiatement penser à Cités Perdues, mais pour 4 joueurs et en plus complexe. En effet, Arboretum va un peu plus loin e Cités Perdues. Il est important de regarder (voir mémoriser) les cartes jouées par les adversaires, faire attention de ne pas défausser un arbre qui donnerait trop de points à son voisin, la jouer « finos » en ce qui concerne le développement de votre « tapis » (en effet si trop évident, un autre joueur s’arrangera de contrer votre décompte final). Comment cela est-il possible? Simple: en fin de partie, vos 7 cartes en main serviront à déterminer qui bénéficiera du décompte des cartes placées sur la table. Exemple, ma série Magnolia (sur la photo) me rapporterait 7 points. Pour cela, il faut qu’en main, j’ai le total de points le plus important par rapport aux autres joueurs (avoir le 5 Magnolia me garantirait ces points).
On a donc un jeu de cartes aux règles assez simples, exigeant une réflexion importante et une interaction importante dans l’observation du jeu des adversaires et des cartes jouées et défaussées.
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Joli jeu, sympathique dans la pratique bien qu'un peu trop "cérébral". Dommage que la fin soit une véritable peau de chagrin et enlève une part du plaisir (déjà que le côté calculatoire en avait zappé une portion)...